Qui a dit que ces engins n’avançaient pas
Moi j'ai pris 190

, sans élan

, au fond de ma cuisine

; la preuve :
Il y a quelques semaines, j'ai craqué sur 1 petite annonce proposant 1 DR 350 décrite comme en bon état.
Lors du bref essai effectué autour du pâté de maisons, la moto roulait droit

, et le moteur tournait rond

.
Je l'ai donc achetée, tout en sachant qu'il y aurait un peu de travail dessus : dans 1 1er temps, je me suis attaqué à l'électricité, laissée en friche

, avec le projet de réparer ce qui devait l'être et de fiabiliser ce qui pouvait l'être : Vérification des connexions, remontage de la plaque phare d'origine.
Bilan initial : lumière

HS, clignotants

HS, compteur de vitesse au fonctionnement

erratique.

Après 1 après-midi de travail, La lumière et les clignotants fonctionnaient

, les fils qui pendouillaient sous le garde-boue arrière ayant été reconnectés, protégés des projections de la roue arrière par des gaines en PVC souple ( merci JARDILAND

) et isolés de l'humidité en scellant l'extrémité de chaque gaine au joint silicone (merci RUBSON

).
Comme je n'avais pas le temps de démonter les tubes de fourche pour remonter la plaque phare, j'ai provisoirement remonté la plaque phare enduro, histoire d'aller faire 1 tour avec la bébête.
1e constatation : j'ai l'impression d'être 1 gamin sur une mob

, avec une sensation de légèreté et de liberté

étonnante
2e constatation : si le totalisateur kilométrique fonctionne normalement, l'aiguille indiquant la vitesse semble vouloir à tout prix me faire plaisir

en indiquant 80 km/h alors que je roule tranquillement dans les petites rues
3e constatation : en revenant de ma balade sous la pluie (vive le climat de la région parisienne), je perds l'avant

sur 1 raccord de goudron, l'occasion de constater que les réflexes sont heureusement plus rapides que la pensée, mais surtout que les pneumatiques enduro, s'ils tiennent à peu près correctement sur le goudron sec en roulant pépère, sont totalement inadaptés

sur route humide.

Je démonte donc le bloc compteur, en extrait le compteur de vitesse, qui ne peut malheureusement être totalement démonté pour nettoyer le mécanisme d'entraînement de l'aiguille de vitesse, et après moult pulvérisations de dégrippant dois me résoudre à déclarer

le décès.

Je me rappelle alors

que lorsque j'avais la Husquvarna 400 WRLC , j'avai démonté le compteur puisqu'elle ne servait que dans les chemins ; à vue d'oeil, le filetage semble le même ; ce week-end, je vais donc essayer de le monter en lieu et place de celui d'origine ; s'il fonctionne correctement, j'essaierai ensuite d'adapter la partie restante du compteur d'origine pour avoir le compte tours.
La suite au prochain numéro…
