Vallée de la Clarée [attention bas débit :nombreuses photos]
Posté : mer. oct. 12, 2005 10:20 pm
Du côté de Briançon, il est une vallée magnifique pleine de couleurs et de fleurs printanières. La clarée coule dans cette vallée, d'où son nom.
Déjà le matin, le passage au col du lautaret me laissait présager une bonne journée:
Même les créatures mythologiques des cieux semblaient de mon côté pour m'accueillir dans la vallée de la clarée:
Le soleil était omniprésent pour éclairer ces paysages et les petits village traversés à allure de sénateur sur mon trail. Ces chalets sont typiques de cette vallée:
Eglises, chalets et fontaines s'offrent aux regards indiscrets des voyageurs et randonneurs:
La route se fait chemin, un Italien en Pan Européan 1100 me demande tant bien que mal dans un mauvais Français si ça monte jusqu'en haut de la vallée avec sa routière. Je lui fait conprendre que ça passe sans problème s'il n'a pas peur des rayures sur son carénage rutilant, la vallée étant toute en travaux de voirie en ce 1er mai 2005. Je remet les gaz en le laissant loin dans mes rétroviseurs. Les choses sérieuses commencent, l'air fraichis et une mini cascade s'offre à ma vue:
C'est venu le moment de poser le trail africain qui me sers d'escalator à montagne, de ranger mes fringues de motard tout-terrain et de sortir les chaussures de randonnée et le sac à dos. Un marécage était là, avide de mes pas et les tourbières me portant à peine:
L'eau froide rentrait dans mes chaussures, mais qu'importe, j'admirais la flore locale:
Je croise le dernier pont de la vallée avant d'attaquer les sentiers parcourant les prairies, le long de la rivière:
La flore y est particulièrement présente et riche en ce 1er mai 2005 et j'ai vraiment l'impression d'une explosion de vie après un hiver assez rude.
Sensation d'inachevé quand l'heure vient d'aller retrouver ma monture.
Sur le retour par le col du Lautaret, la présence complice du glacier de la Meije en train de mourrir, me rapelle que ce genre de paysage est un privilège que n'auront peut-être pas les générations futures. Une chose est sûre: j'y retournerais bien vite, avant que n'arrive les bulldozers à faire les stations à fric et avant que n'arrive la mise en bouteille de la rivière, dans du mauvais plastique.
À la prochaine balade
Déjà le matin, le passage au col du lautaret me laissait présager une bonne journée:
Même les créatures mythologiques des cieux semblaient de mon côté pour m'accueillir dans la vallée de la clarée:
Le soleil était omniprésent pour éclairer ces paysages et les petits village traversés à allure de sénateur sur mon trail. Ces chalets sont typiques de cette vallée:
Eglises, chalets et fontaines s'offrent aux regards indiscrets des voyageurs et randonneurs:
La route se fait chemin, un Italien en Pan Européan 1100 me demande tant bien que mal dans un mauvais Français si ça monte jusqu'en haut de la vallée avec sa routière. Je lui fait conprendre que ça passe sans problème s'il n'a pas peur des rayures sur son carénage rutilant, la vallée étant toute en travaux de voirie en ce 1er mai 2005. Je remet les gaz en le laissant loin dans mes rétroviseurs. Les choses sérieuses commencent, l'air fraichis et une mini cascade s'offre à ma vue:
C'est venu le moment de poser le trail africain qui me sers d'escalator à montagne, de ranger mes fringues de motard tout-terrain et de sortir les chaussures de randonnée et le sac à dos. Un marécage était là, avide de mes pas et les tourbières me portant à peine:
L'eau froide rentrait dans mes chaussures, mais qu'importe, j'admirais la flore locale:
Je croise le dernier pont de la vallée avant d'attaquer les sentiers parcourant les prairies, le long de la rivière:
La flore y est particulièrement présente et riche en ce 1er mai 2005 et j'ai vraiment l'impression d'une explosion de vie après un hiver assez rude.
Sensation d'inachevé quand l'heure vient d'aller retrouver ma monture.
Sur le retour par le col du Lautaret, la présence complice du glacier de la Meije en train de mourrir, me rapelle que ce genre de paysage est un privilège que n'auront peut-être pas les générations futures. Une chose est sûre: j'y retournerais bien vite, avant que n'arrive les bulldozers à faire les stations à fric et avant que n'arrive la mise en bouteille de la rivière, dans du mauvais plastique.
À la prochaine balade