Vallée de la Clarée [attention bas débit :nombreuses photos]
Modérateurs : rvcoincoin, TiTi, xl600
- Vieux motard
- le jobastre
- Messages : 3056
- Enregistré le : mer. oct. 12, 2005 9:12 pm
- Moto(s) : KLR650C '00, XRV750 '03, CRF 1000 2019
- Département : 38-Isère
- Localisation : Villemoirieu
- Contact :
Vallée de la Clarée [attention bas débit :nombreuses photos]
Du côté de Briançon, il est une vallée magnifique pleine de couleurs et de fleurs printanières. La clarée coule dans cette vallée, d'où son nom.
Déjà le matin, le passage au col du lautaret me laissait présager une bonne journée:
Même les créatures mythologiques des cieux semblaient de mon côté pour m'accueillir dans la vallée de la clarée:
Le soleil était omniprésent pour éclairer ces paysages et les petits village traversés à allure de sénateur sur mon trail. Ces chalets sont typiques de cette vallée:
Eglises, chalets et fontaines s'offrent aux regards indiscrets des voyageurs et randonneurs:
La route se fait chemin, un Italien en Pan Européan 1100 me demande tant bien que mal dans un mauvais Français si ça monte jusqu'en haut de la vallée avec sa routière. Je lui fait conprendre que ça passe sans problème s'il n'a pas peur des rayures sur son carénage rutilant, la vallée étant toute en travaux de voirie en ce 1er mai 2005. Je remet les gaz en le laissant loin dans mes rétroviseurs. Les choses sérieuses commencent, l'air fraichis et une mini cascade s'offre à ma vue:
C'est venu le moment de poser le trail africain qui me sers d'escalator à montagne, de ranger mes fringues de motard tout-terrain et de sortir les chaussures de randonnée et le sac à dos. Un marécage était là, avide de mes pas et les tourbières me portant à peine:
L'eau froide rentrait dans mes chaussures, mais qu'importe, j'admirais la flore locale:
Je croise le dernier pont de la vallée avant d'attaquer les sentiers parcourant les prairies, le long de la rivière:
La flore y est particulièrement présente et riche en ce 1er mai 2005 et j'ai vraiment l'impression d'une explosion de vie après un hiver assez rude.
Sensation d'inachevé quand l'heure vient d'aller retrouver ma monture.
Sur le retour par le col du Lautaret, la présence complice du glacier de la Meije en train de mourrir, me rapelle que ce genre de paysage est un privilège que n'auront peut-être pas les générations futures. Une chose est sûre: j'y retournerais bien vite, avant que n'arrive les bulldozers à faire les stations à fric et avant que n'arrive la mise en bouteille de la rivière, dans du mauvais plastique.
À la prochaine balade
Déjà le matin, le passage au col du lautaret me laissait présager une bonne journée:
Même les créatures mythologiques des cieux semblaient de mon côté pour m'accueillir dans la vallée de la clarée:
Le soleil était omniprésent pour éclairer ces paysages et les petits village traversés à allure de sénateur sur mon trail. Ces chalets sont typiques de cette vallée:
Eglises, chalets et fontaines s'offrent aux regards indiscrets des voyageurs et randonneurs:
La route se fait chemin, un Italien en Pan Européan 1100 me demande tant bien que mal dans un mauvais Français si ça monte jusqu'en haut de la vallée avec sa routière. Je lui fait conprendre que ça passe sans problème s'il n'a pas peur des rayures sur son carénage rutilant, la vallée étant toute en travaux de voirie en ce 1er mai 2005. Je remet les gaz en le laissant loin dans mes rétroviseurs. Les choses sérieuses commencent, l'air fraichis et une mini cascade s'offre à ma vue:
C'est venu le moment de poser le trail africain qui me sers d'escalator à montagne, de ranger mes fringues de motard tout-terrain et de sortir les chaussures de randonnée et le sac à dos. Un marécage était là, avide de mes pas et les tourbières me portant à peine:
L'eau froide rentrait dans mes chaussures, mais qu'importe, j'admirais la flore locale:
Je croise le dernier pont de la vallée avant d'attaquer les sentiers parcourant les prairies, le long de la rivière:
La flore y est particulièrement présente et riche en ce 1er mai 2005 et j'ai vraiment l'impression d'une explosion de vie après un hiver assez rude.
Sensation d'inachevé quand l'heure vient d'aller retrouver ma monture.
Sur le retour par le col du Lautaret, la présence complice du glacier de la Meije en train de mourrir, me rapelle que ce genre de paysage est un privilège que n'auront peut-être pas les générations futures. Une chose est sûre: j'y retournerais bien vite, avant que n'arrive les bulldozers à faire les stations à fric et avant que n'arrive la mise en bouteille de la rivière, dans du mauvais plastique.
À la prochaine balade
- Vieux motard
- le jobastre
- Messages : 3056
- Enregistré le : mer. oct. 12, 2005 9:12 pm
- Moto(s) : KLR650C '00, XRV750 '03, CRF 1000 2019
- Département : 38-Isère
- Localisation : Villemoirieu
- Contact :
- Vieux motard
- le jobastre
- Messages : 3056
- Enregistré le : mer. oct. 12, 2005 9:12 pm
- Moto(s) : KLR650C '00, XRV750 '03, CRF 1000 2019
- Département : 38-Isère
- Localisation : Villemoirieu
- Contact :
Balade du 8 octobre 2005
Et voilà, en ce samedi 8 octobre 2005, me revoilà dans la vallée de la Clarée que j'ai quitté au prinptemps. Quelques centaines de moutons grapillent encore les derniers brins d'herbes jaunis par l'automne, malgré la fraicheur qui s'installe progressivement.
Je laisse Nevache loin derrière moi.
Les couleurs de la végétation se réchauffent beaucoup en cette saison.
Les bords de la rivière sont très accueillants.
Le soleil joue avec les aiguilles des mélèzes.
Le spectacle est partout.
Le troupeau se dirige derrière un promontoire rocheux en direction d'un couple de chasseur d'images animées. Il tient une énorme caméra et elle tends une perche surmonté d'un énorme micro tout poilu. Derrière eux se trouve le refuge de Buffère.
Voilà le gardien nord du troupeau. Il se laisse soudoyer de calins, ce qui me permet une approche tout près de son troupeau.
Quelle vie de chien...
La chapelle de Vernay.
D'un autre promontoire de rochers j'avais plutôt bonne vue. Ici le calvaire de Lacou près duquel j'avais laissé la moto.
J'ai surpris l'un des berger des pyrénées qui filait en éclaireur pour préparer le passage du troupeau non loin de là et je décidais d'attendre quelques minutes sur mon observatoire.
Le soleil projetait un "spot" de temps à autre sur les mélèzes environants.
J'en profitait pour observer la végétation qui poussait sur le cailloux.
Et voilà, le troupeau arrive.
Plus tard, vue d'un autre promontoire rocheux, le calvaire de Lacou est enfin au soleil.
La végétation de ce promontoire n'a rien à envier au précédents
Et la richesse des rouges de cet arbre me laisse rêveur.
Un p'tit clin d'œuil...
Avec la disparition du soleil derrière la crête de Buffère, je décidais à regret de rentrer...
À suivre...
Je laisse Nevache loin derrière moi.
Les couleurs de la végétation se réchauffent beaucoup en cette saison.
Les bords de la rivière sont très accueillants.
Le soleil joue avec les aiguilles des mélèzes.
Le spectacle est partout.
Le troupeau se dirige derrière un promontoire rocheux en direction d'un couple de chasseur d'images animées. Il tient une énorme caméra et elle tends une perche surmonté d'un énorme micro tout poilu. Derrière eux se trouve le refuge de Buffère.
Voilà le gardien nord du troupeau. Il se laisse soudoyer de calins, ce qui me permet une approche tout près de son troupeau.
Quelle vie de chien...
La chapelle de Vernay.
D'un autre promontoire de rochers j'avais plutôt bonne vue. Ici le calvaire de Lacou près duquel j'avais laissé la moto.
J'ai surpris l'un des berger des pyrénées qui filait en éclaireur pour préparer le passage du troupeau non loin de là et je décidais d'attendre quelques minutes sur mon observatoire.
Le soleil projetait un "spot" de temps à autre sur les mélèzes environants.
J'en profitait pour observer la végétation qui poussait sur le cailloux.
Et voilà, le troupeau arrive.
Plus tard, vue d'un autre promontoire rocheux, le calvaire de Lacou est enfin au soleil.
La végétation de ce promontoire n'a rien à envier au précédents
Et la richesse des rouges de cet arbre me laisse rêveur.
Un p'tit clin d'œuil...
Avec la disparition du soleil derrière la crête de Buffère, je décidais à regret de rentrer...
À suivre...
- Vieux motard
- le jobastre
- Messages : 3056
- Enregistré le : mer. oct. 12, 2005 9:12 pm
- Moto(s) : KLR650C '00, XRV750 '03, CRF 1000 2019
- Département : 38-Isère
- Localisation : Villemoirieu
- Contact :
Comme dit sur l'autre site? Quel autre site? T'es multi-site?
Merci pour les compliments, mais je n'ai rien d'un pro, tu peux en faire autant au même endroit avec un apn à 200€ Mais bon, je piquais déjà l'appareil photo de ma mère à l'âge de 8 ans
Titi en fait des pas mal non plus, lors de nos balades, il est peut-être juste un peu plus axé sur les motos que sur le paysage
En retournant dans cette vallée, je crois que je compense le fait que je n'ai pas eu ma stella alpina en juillet Bardonecchia est juste derrière la vallée de la Clarée. J'ai quelques soucis aux ligaments croisés, ça ne m'est pas facile de faire du TT en ce moment, c'est en partie pour ça que j'ai pas fait la Stella, mais je ne désespère pas, mon repos forcé du mois d'août à cause de mon pouce écrasé a été bénéfique.
Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que je mette la suite
________________________________________________
Dans cette dernière balade du 15 octobre, j'ai refait un p'tit tour d'horizon du chalet de Sausse, emblême de mon forum Il a une tout autre allure en automne. Comparez les deux premières:
La forêt qui est en face est couleur de feu et les rapides sont bien sages.
Le calvaire de Sausse:
Les chalets de Lachat, sur la route qui mène à la haute vallée.
Je gare l'Africaine sur le "parking" à presque 2000m d'altitude et je troque ma tenue de motard contre la tenue de randonneur nécessaire pour faire les quelques heures de marche jusqu'au lac Long et les deux autres petits lacs qui sont un peu plus loin.
Vers le sud, les granges et le refuge de la vallée haute:
Et vers le nord, le parcours pas trop rude sur les premiers kilomètres qui m'attendais:
Le troupeau de mouton de la vallée descendait au moment où je m'apprettait à commencer ma randonnée.
J'avais le choix entre les deux rives de la Clarée et j'ai opté pour le sentier pédestre, réservant le chemin carossable pour le retour, quand je serais fatigué.
Le périple est donné pour environ 5h, mais je devais le faire plus vite, quelques travaux de voirie m'avait retardé après Grenoble. Le parking fut quité à 15h08', à quelle heure allai-je arrivé au Lac Long, le premier de la série?
Quelques photos prises au fil du périple:
Les Drayères, au 2/3 de ma rando, étaient enfin visibles et un pont me permettait de rejoindre cette bifurquation du GR57a qui me permettrait d'atteindre le Lac Long..
À partir de là, ce sera beaucoup plus difficile, la pente doit bien être à 45° d'angle et je devais même quelquefois grimper à 4 pattes.
Mais la vue donnait quelques compensation.
Enfin voilà le Lac Long:
Enfin ce qu'il en reste :pleure:
J'avoue avoir tellement été déçu, que je ne suis pas allé voir plus loin si les deux autres lac, trois fois plus petits, avaient survécus à la sécheresse.
Quelques plantes, que j'appelais "coton" quand je les ai vu pour la première fois à 7 ans, finissaient d'éparpiller leurs fibres aux 4 vents pour créer la génértion de l'année prochaine.
Il était 15h39, j'avais largement pulvérisé mes temps pour cette rando, mais j'étais vraiment fatigué, après un arrêt de 5 mois, c'est dur de reprendre.
Quelques photos de la descente, plus rapide:
En attendant la prochaine, je ne sais pas du tout quand...
Les papiers peints de cette balades sont sur cette page:
http://www.vieuxmotard.fr/vm/pages/page ... claree.php
Je n'ai pas fini les papiers peints pour iMac, mais toutes les photos ne pourront pas être recadrées au format 8/5e...
Merci pour les compliments, mais je n'ai rien d'un pro, tu peux en faire autant au même endroit avec un apn à 200€ Mais bon, je piquais déjà l'appareil photo de ma mère à l'âge de 8 ans
Titi en fait des pas mal non plus, lors de nos balades, il est peut-être juste un peu plus axé sur les motos que sur le paysage
En retournant dans cette vallée, je crois que je compense le fait que je n'ai pas eu ma stella alpina en juillet Bardonecchia est juste derrière la vallée de la Clarée. J'ai quelques soucis aux ligaments croisés, ça ne m'est pas facile de faire du TT en ce moment, c'est en partie pour ça que j'ai pas fait la Stella, mais je ne désespère pas, mon repos forcé du mois d'août à cause de mon pouce écrasé a été bénéfique.
Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que je mette la suite
________________________________________________
Dans cette dernière balade du 15 octobre, j'ai refait un p'tit tour d'horizon du chalet de Sausse, emblême de mon forum Il a une tout autre allure en automne. Comparez les deux premières:
La forêt qui est en face est couleur de feu et les rapides sont bien sages.
Le calvaire de Sausse:
Les chalets de Lachat, sur la route qui mène à la haute vallée.
Je gare l'Africaine sur le "parking" à presque 2000m d'altitude et je troque ma tenue de motard contre la tenue de randonneur nécessaire pour faire les quelques heures de marche jusqu'au lac Long et les deux autres petits lacs qui sont un peu plus loin.
Vers le sud, les granges et le refuge de la vallée haute:
Et vers le nord, le parcours pas trop rude sur les premiers kilomètres qui m'attendais:
Le troupeau de mouton de la vallée descendait au moment où je m'apprettait à commencer ma randonnée.
J'avais le choix entre les deux rives de la Clarée et j'ai opté pour le sentier pédestre, réservant le chemin carossable pour le retour, quand je serais fatigué.
Le périple est donné pour environ 5h, mais je devais le faire plus vite, quelques travaux de voirie m'avait retardé après Grenoble. Le parking fut quité à 15h08', à quelle heure allai-je arrivé au Lac Long, le premier de la série?
Quelques photos prises au fil du périple:
Les Drayères, au 2/3 de ma rando, étaient enfin visibles et un pont me permettait de rejoindre cette bifurquation du GR57a qui me permettrait d'atteindre le Lac Long..
À partir de là, ce sera beaucoup plus difficile, la pente doit bien être à 45° d'angle et je devais même quelquefois grimper à 4 pattes.
Mais la vue donnait quelques compensation.
Enfin voilà le Lac Long:
Enfin ce qu'il en reste :pleure:
J'avoue avoir tellement été déçu, que je ne suis pas allé voir plus loin si les deux autres lac, trois fois plus petits, avaient survécus à la sécheresse.
Quelques plantes, que j'appelais "coton" quand je les ai vu pour la première fois à 7 ans, finissaient d'éparpiller leurs fibres aux 4 vents pour créer la génértion de l'année prochaine.
Il était 15h39, j'avais largement pulvérisé mes temps pour cette rando, mais j'étais vraiment fatigué, après un arrêt de 5 mois, c'est dur de reprendre.
Quelques photos de la descente, plus rapide:
En attendant la prochaine, je ne sais pas du tout quand...
Les papiers peints de cette balades sont sur cette page:
http://www.vieuxmotard.fr/vm/pages/page ... claree.php
Je n'ai pas fini les papiers peints pour iMac, mais toutes les photos ne pourront pas être recadrées au format 8/5e...