Un grand ciel bleu et un beau soleil nous réveillent de bonne heure, quel bonheur

Après avoir pris un bon petit-déjeuner, préparé les sandwichs de midi, rempli les camel-bag et dégonflé les pneus
nous partons vers notre premier objectif à travers les forêts si belles en automne Nous trouvons facilement les pistes autorisées qui figurent sur la carte IGN mais sommes souvent contraints
de rebrousser chemin à cause de barrages posés par les humains

D'entrée on attaque les gros morceaux même pas le temps de s'échauffer qu'il s'agit déjà d'attaquer une descente bien raide, une véritable ancienne voie carrossable. Les grosses pierres sont encore là mais complètement en vrac et en plus elles roulent sous les crampons.
Je m'épate toute seule d'arriver en bas sans tomber, comme tout le monde....
que nous nous retrouvons déjà face à un barrage fait par des gros troncs d'arbres en travers du chemin.
Il s'agit donc de remonter tout ça et il y a quelques marches à franchir

Mon éléfant saute d'une pierre à l'autre, valse de droite à gauche et me ramène tout en haut, saine et sauve,
suivant les traces de la 125 DR de Pitchoune qui vole tel un moustique tout en faisant
le même bruit


Compte supprimé ferme la marche pour ramasser en cas de besoin

Ca y est, j'ai déjà perdu 2 litres de flotte mais je ne suis pas la seule

Une autre fois, un papy ardéchois nous attend devant sa maison sachant que nous allons faire demi-tour plus loin
puisque là aussi la piste sera fermée mais par une barrière privée.
Il nous précise que là-haut c'est chez "Le Dany" qu'on ne peut pas passer
mais nous indique un moyen, toujours légal, de contourner.
Une grosse grimpette sur de la terre bien fraîche qui se termine par une voie recouverte de grosses pierres entre deux murets A force de jardiner dans tous les sens, nous finissons par arriver sur une piste large qui nous mène sur la crête Nous filons vers le sud, direction Balazuc où nous ferons une pause pique-nique bien méritée
Vue sur Balazuc Il s'agit d'être à l'heure de notre RDV à Privas, il va falloir laisser les pistes de côté et prendre la superbe petite route (D224)qui passe par Lussas - Darbres - Freyssenet - Privas
Nous aurons un petit 1/4 d'heure de retard et Mouns nous attend déjà avec sa Ténéré presque toute neuve.
Il nous salue en nous annonçant qu'il adore les Cagiva Eléfants, que ça lui rappelle les Paris-Dakar de sa jeunesse

Voilà un homme de goût

Le temps de faire plus ample connaissance, de prendre un café et de nous demander
où il doit nous emmener et hop on y va.
Au départ, il est un peu faussement sceptique à nous emmener sur du technique à cause de Pitchoune et moi.
Nous lui précisons que nous ne sommes pas venues pour faire du purement roulant, que nous nous y ennuyons très vite
et que vu l'échauffement de la matinée, on était prêtes à presque tout
