Jour 9. Imilchil
Boumalne Dades
Ouarzazate
Une longue journée en perspective...
La veille, on avait demandait au patron de l'hôtel si on pouvait avoir le petit déjeuner vers 07h00 :
-07h00 ? Pas de problème...
Tu parles...
C'est donc, un peu plus tard que prévu, vers 09h00
, que nous décollerons de l'hôtel (après tout on s'en fout, on est en vacances
)
Une petite photo avant de quitter l'hôtel, et... et...
... et encore un mulet qui fait l'intérieur à Jean-mi !
-hé jean-mi, tu sais quoi ?
-
-bon d'accord, on y va...
... direction Agoudal, par la route.
Jusque là, rien de transcendant...
Mis à part peut être que c'est beau... mais bon, on commence à être blasés !
Je disais donc que les paysages sont
Par contre, à partir d'Agoudal, une piste... mais alors, une piste !
Une belle piste, quoi !
Allez, je vous montre quelques tofs... mais c'est bien parce que vous insistez
A peine avions nous fait quelques centaines de mètres, après Agoudal, qu'un très jeune ado, le visage bien abimé, et visiblement affamé, nous interpelle : on pouvait pas passer à côté, comme si de rien n'était
Il nous demandait si nous avions de la crème, ou une pommade, pour lui soulager une espèce d'eczéma : malheureusement, nous n'avions rien de tout cela.
Par contre, nous lui donnerons les 2 pains que nous avions, et rien que ça, ça a suffit à lui redonner le sourire
Et c'est parti pour des kilomètres et des kilomètres de bonheur !
La piste n'est pas bien large, mais ce n'est pas pour ça qu'elle n'est pas fréquentée
... et le dépassement des camions n'est pas une chose très aisée !
Mais on est là pour rouler, et profiter du paysage
... et on le fait très bien
Les images se passent de commentaire...
Tient ! un beau gosse...
Merci, merci...
je vous aime...
Hélas, tout ceci était trop beau pour que cela puisse durer...
En m'arrêtant à côté de Jean-mi, et bien sur d'une façon que je m'explique toujours pas, je suis tombé du côté droit.
Une chute à l'arrêt, tout ce qui a de plus banal, et donc, rien de méchant... Sauf que là, va savoir pourquoi, mon pied est resté coincé sous le pare-carter : et ça faisait mal !
Allez Thierry, on va pas se laisser abattre par une petite chute (même pas une gamelle)
On continue
(mais j'ai quand même mal...)
Une piste qui n'en finit pas
Et ce qu'il y a d'étonnant, c'est que même au milieu de ce désert de terre et de cailloux
Une source, et c'est la vie qui reprend
Mais le désert de cailloux est toujours présent
Ben ça alors !
On n'est jamais vraiment ni perdu, ni tout seul, au Maroc !
On croisera même une Africa Twin !
Un anglais, domicilié en Espagne, et qui se faisait son petit trip, tout seul... en Anakee !
Par contre, vous avez vu ?
Dès qu'on s'arrête, on a des admirateurs
On commence à redescendre vers les gorges du Dadès
On commence a apercevoir de la verdure, le Dadès n'est pas loin
On y est presque !!!
Ça y est ! les voilà !
Avec bien sur, le plus célèbre passage
Une auberge connue de tous
Et un hôtel qui ne cesse de s'agrandir (les affaires doivent bien marcher pour lui
)
avant de redescendre par...
... la fameuse route en lacets, qu'on ne présente plus
Maintenant, direction Boumalne Dadès, car c'est le seul endroit pour y faire le complément d'essence.
En route, on ne peut s'empêcher d'être admiratif devant certaines œuvres d'art de mère nature
En arrivant sur Boumalne, on avait le choix de prendre à gauche, vers le centre ville, ou à droite, vers Ouarzazate : vu qu'il est plus facile de trouver des stations essence en périphérie des villes, on a donc pris à droite... et la sation n'était pas bien loin
... mais...
, car bien sur il y a un MAIS !
ça aurait été trop simple...
Les cuves étaient vides...
Y'a un chat noir dans l'équipe : c'est sur !
Je veux dénoncer personne... mais ça fait des années que je roule avec Jean-mi, et il ne nous est jamais arrivé autant de tuiles à la fois !
Donc, si on reprend la liste des participants, on devrait bien arriver à le trouver, ce porte poisse
on va le garder à l'oeil !
Il nous faut retraverser toute la ville, pour trouver une autre station.
Il commence à faire chaud... très chaud
Enfin, beaucoup plus que lorsqu'on est parti d'Imilchil ce matin !
On en profitera donc pour retirer quelques couches de vêtements...
Demi tour : on repart par où on est arrivé, jusqu'à trouver l'embranchement de la piste R2 du Guandini.
Pas évident au départ, de la trouver, car on est parti dans un oued asséché, mais très rapidement, tout redevient magique !
Décidément, on n'en est jamais rassasié
Tient ! je pense même plus que j'ai mal au pied...
Et pour cause !
Héééé oui ! tout ça c'est pour nous !
Essayez un peu de vous imaginer, là... à perte de vue, cette piste qui serpente
Hé non, vous ne pouvez pas savoir ce que c'est, que de rouler dans ces terres hostiles
Là, on arrivera au village de Tisguine n'Aït M'Rao
Ayant un doute, quant à la piste à suivre, les enfants du village (à qui j'avais auparavant distribué des stylos et autres porte-clefs), nous guiderons pour traverser l'oued : ils étaient tout heureux de nous rendre service.
Mais si pressés qu'ils étaient de nous faire traverser, que nous en oublierons même d'immortaliser ce passage à gué : et celui-là non plus, n'était pas piqué des vers !
Après ce village, la piste laissera la place à une route toute neuve...
On essaiera, à plusieurs reprises, de reprendre des pistes parallèles, comme ici, à Aït Toumort, où Maxou nous épatera encore par son talent d'acrobate !
Avec un p'tit ruisseau de temps en temps (mais trop facile ! )
On finira quand même par se faire encore quelques bons kilomètres de terre et de cailloux
Par contre, la sortie de cette piste, avant Toundoute, se fait dans l'oued asséché, sur une piste de galets roulants où les roues s'enfoncent joyeusement de quelques centimètres...
...bref, une galère (surtout pour moi, qui n'arrivais plus à me tenir debout sur les cales-pied)
Les 80 derniers kilomètres, jusqu'à Ouarzazate, se feront par la route : un ennui !...
Mais bon, d'un autre côté, il était déjà plus de 19h00, et donc, on ne pouvait plus se permettre de trainer..
Arrivés à Ouarzazate, on commencera par aller boire une boisson fraiche, dans un bar de la place centrale
De là, nous trouverons rapidement un hôtel très proche, pour pouvoir ensuite revenir en soirée déguster quelques grillades sur cette même place...
Merci cher lecteur, d'avoir pris la peine de lire les aventures de Chato et ses amis (enfin, y'en a un, on commence à avoir un doute...
)
Si cette histoire t'a plu, ne manque surtout pas la prochaine parution de :
"Les aventures de Chato, son ami, et le chat noir !"