Maroc 2012, vu par Chato !
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- Chatothierry
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Maroc 2012, vu par Chato !
Bon, faut bien commencer à vous raconter un peu ça, non ?
Alors, pour vous faire patienter, en attendant la mise en ligne du CR officiel de notre scribe (héhé, c'était Jean-mi qui était chargé de tout noter ), je me lance, et vous fais partager quelques photos
Les protagonistes :
Maxou,
Jean-mi,
et votre serviteur.
Nous devons prendre le bateau à Barcelone, le 24/04, après midi : faut y être à 14h00, qui z'avaient dit à l'agence, lorsqu'on a pris nos billets... pfff, tu parles
Donc, pour ne pas être en retard, on décide partir assez tôt (vers 07h00) le mardi matin, et vu que le Maxou doit descendre de sa montagne, la solution la plus simple est qu'il vienne dormir le lundi soir à la maison : on lui a trouvé une place à côté de la niche du chien ... mais sa moto, elle, à droit au même taitement de faveur que les miennes : un bon garage chauffé !
Une première halte carburant, pour nos motos, et pour nous même à la Jonquera
C’est reparti, direction Barcelone !
A l’embarquement, tout le monde trépigne...
Je passe le profond ennui sur ce bateau... et on fait ce qu’on peut pour tuer le temps
Je ne ferai aucun commentaire sur les photos suivantes, car je crois qu’elles parlent d’elles même !
Jean-Michel a bien demandé à sa copine de reculer, pour qu’on ne la voit pas sur la photo, mais manifestement, c’était pas assez !
Récupération : c’est normal, après l’apéro... et en plus, il médite sur le panneau au dessus de sa tête !
Et on remet ça !
Et.............................. on r’met ça !
Après une longue, loooonnngue traversée, le fameux rocher est en vue
On arrive enfin à port Tanger, avec plus de deux heures de retard sur l’horaire prévu...
Au débarquement, on quitte nos compagnons de voyage. Ici Eric, alias Africatwin84, dans son nouveau joujou... un monstre !
Notre Jean-Mimi, patiente gentiment au poste de douane (il a quand même la banane ! ), où on perdra quand même encore 1 heure... et la nuit commence à tomber !
Une fois la douane passée, il fait nuit, et Maxou n’a pas d’éclairage sur son Africa ! On décide de partir quand même (il s’insérera entre les deux motos) pour trouver rapidement un hôtel. On passera ainsi 3 ou 4 contrôles de police, sans aucun problème : hé oui, on n’est pas en France, et ce genre de chose ne choque personne là-bas... ça fait partie de la coutume.
Bref, 27 km plus loin, à Fnideq, on déniche un petit hôtel pas cher, avec un bureau de change juste à côté. C’est parfait, on en restera là pour ce soir.
Bilan de notre première journée au Maroc : 27 km.................. de route goudronnée !
Alors, pour vous faire patienter, en attendant la mise en ligne du CR officiel de notre scribe (héhé, c'était Jean-mi qui était chargé de tout noter ), je me lance, et vous fais partager quelques photos
Les protagonistes :
Maxou,
Jean-mi,
et votre serviteur.
Nous devons prendre le bateau à Barcelone, le 24/04, après midi : faut y être à 14h00, qui z'avaient dit à l'agence, lorsqu'on a pris nos billets... pfff, tu parles
Donc, pour ne pas être en retard, on décide partir assez tôt (vers 07h00) le mardi matin, et vu que le Maxou doit descendre de sa montagne, la solution la plus simple est qu'il vienne dormir le lundi soir à la maison : on lui a trouvé une place à côté de la niche du chien ... mais sa moto, elle, à droit au même taitement de faveur que les miennes : un bon garage chauffé !
Une première halte carburant, pour nos motos, et pour nous même à la Jonquera
C’est reparti, direction Barcelone !
A l’embarquement, tout le monde trépigne...
Je passe le profond ennui sur ce bateau... et on fait ce qu’on peut pour tuer le temps
Je ne ferai aucun commentaire sur les photos suivantes, car je crois qu’elles parlent d’elles même !
Jean-Michel a bien demandé à sa copine de reculer, pour qu’on ne la voit pas sur la photo, mais manifestement, c’était pas assez !
Récupération : c’est normal, après l’apéro... et en plus, il médite sur le panneau au dessus de sa tête !
Et on remet ça !
Et.............................. on r’met ça !
Après une longue, loooonnngue traversée, le fameux rocher est en vue
On arrive enfin à port Tanger, avec plus de deux heures de retard sur l’horaire prévu...
Au débarquement, on quitte nos compagnons de voyage. Ici Eric, alias Africatwin84, dans son nouveau joujou... un monstre !
Notre Jean-Mimi, patiente gentiment au poste de douane (il a quand même la banane ! ), où on perdra quand même encore 1 heure... et la nuit commence à tomber !
Une fois la douane passée, il fait nuit, et Maxou n’a pas d’éclairage sur son Africa ! On décide de partir quand même (il s’insérera entre les deux motos) pour trouver rapidement un hôtel. On passera ainsi 3 ou 4 contrôles de police, sans aucun problème : hé oui, on n’est pas en France, et ce genre de chose ne choque personne là-bas... ça fait partie de la coutume.
Bref, 27 km plus loin, à Fnideq, on déniche un petit hôtel pas cher, avec un bureau de change juste à côté. C’est parfait, on en restera là pour ce soir.
Bilan de notre première journée au Maroc : 27 km.................. de route goudronnée !
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
2ème jour. Fnideq Chefchaouene Moulay Idriss
Première étape :
Aujourd’hui, réveil de bonne heure : y’a un type, vers 04h00 du mat, qui s’est mis à gueuler dans la rue, enfin, à c’qui paraît, parce que moi, j’ai rien entendu : merci les boules Quiesssss !
Préparation/chargement des motos devant l’hôtel.
Comme vous pouvez le voir derrière Maxou, l'hôtel, c'est la porte blanche, et le bureau de change, c'est le rideau métalique bleu : donc quand hier j'ai dit qu'on avait trouvé un hôtel avec un bureau de change juste à côté, c'était vraiment juste à côté !
Arrivés à Chefchaouene, la première chose que nous ayons faite, fut d'aller dans un garage pour y faire monter nos pneus : car Maxou et moi avions pris l'option de partir avec des pneus en fin de vie, et de monter les crampons qu'une fois arrivés au Maroc.
Ensuite, pour finir la matinée, nous avons visité la médina de Chefchaouene, la ville bleue : et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle ainsi !
C'est tout simplement magnifique !
Il est à peine midi, et il fait déjà très chaud.
Mais lorsqu'on passe devant une porte ouverte, on sent la fraicheur de la maison : c'est impressionnant... pas besoin de clim
Ce qu'on apperçoit, tout en bas, c'est le lavoir, avec des tapis en train de sécher sur le toit...
C'est beau, quand même...
Tient ! Linuxoo est passé par là : on a retrouvé sa moto !
Et voilà le petit resto sur lequel nous avons jeté notre dévolu
2ème étape :
Après cette collation méritée, il faut partir, parce que la journée n'est pas finie, et on est loin d'être arrivés ! Faut qu'on descende jusqu'à Moulay Idriss
A peine sortis de Chefchaouene, une piste sur notre gauche nous appelle : ha bon ! qu'est ce qu'on fait ? on y va ?
Ben on est là pour ça, non !
Et nous voilà partis sur les hauteurs de Chefchaouene
Une piste magnifique, mais qui hélas nous a très vite ramené à la dure réalité du terrain, en nous faisant traverser une sorte de bidonville, où la misère et la pauvreté de ces gens tranchent avec ce que l'on voit chez nous... et ça ne sera pas fini !
Après cette gentille piste, nous irons traverser le Rif, qui est absolument magnifique (ça me fait penser un peu à l'Ardèche, j'sais pas pourquoi ! )
Et faut bien que j'aille piquer des photos de mes p'tits copains, si je veux aussi être dessus !!!
Nous avons donc attaqué serieusement les pistes, aujourd'hui, et je dois dire, que personne ne s'en est plaint, au contraire...
Revers de la médaille, vu le temps perdu à faire mumuse, nous arriverons à Moulay Idriss à la tombée de la nuit : la visite de Volubilis sera donc remise à demain.
Heureusement que Maxou connait un petit hôtel sur la place du village (hôtel d'ailleur cité dans le guide du routard), ce qui nous fera gagné du temps.
Première étape :
Aujourd’hui, réveil de bonne heure : y’a un type, vers 04h00 du mat, qui s’est mis à gueuler dans la rue, enfin, à c’qui paraît, parce que moi, j’ai rien entendu : merci les boules Quiesssss !
Préparation/chargement des motos devant l’hôtel.
Comme vous pouvez le voir derrière Maxou, l'hôtel, c'est la porte blanche, et le bureau de change, c'est le rideau métalique bleu : donc quand hier j'ai dit qu'on avait trouvé un hôtel avec un bureau de change juste à côté, c'était vraiment juste à côté !
Arrivés à Chefchaouene, la première chose que nous ayons faite, fut d'aller dans un garage pour y faire monter nos pneus : car Maxou et moi avions pris l'option de partir avec des pneus en fin de vie, et de monter les crampons qu'une fois arrivés au Maroc.
Ensuite, pour finir la matinée, nous avons visité la médina de Chefchaouene, la ville bleue : et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle ainsi !
C'est tout simplement magnifique !
Il est à peine midi, et il fait déjà très chaud.
Mais lorsqu'on passe devant une porte ouverte, on sent la fraicheur de la maison : c'est impressionnant... pas besoin de clim
Ce qu'on apperçoit, tout en bas, c'est le lavoir, avec des tapis en train de sécher sur le toit...
C'est beau, quand même...
Tient ! Linuxoo est passé par là : on a retrouvé sa moto !
Et voilà le petit resto sur lequel nous avons jeté notre dévolu
2ème étape :
Après cette collation méritée, il faut partir, parce que la journée n'est pas finie, et on est loin d'être arrivés ! Faut qu'on descende jusqu'à Moulay Idriss
A peine sortis de Chefchaouene, une piste sur notre gauche nous appelle : ha bon ! qu'est ce qu'on fait ? on y va ?
Ben on est là pour ça, non !
Et nous voilà partis sur les hauteurs de Chefchaouene
Une piste magnifique, mais qui hélas nous a très vite ramené à la dure réalité du terrain, en nous faisant traverser une sorte de bidonville, où la misère et la pauvreté de ces gens tranchent avec ce que l'on voit chez nous... et ça ne sera pas fini !
Après cette gentille piste, nous irons traverser le Rif, qui est absolument magnifique (ça me fait penser un peu à l'Ardèche, j'sais pas pourquoi ! )
Et faut bien que j'aille piquer des photos de mes p'tits copains, si je veux aussi être dessus !!!
Nous avons donc attaqué serieusement les pistes, aujourd'hui, et je dois dire, que personne ne s'en est plaint, au contraire...
Revers de la médaille, vu le temps perdu à faire mumuse, nous arriverons à Moulay Idriss à la tombée de la nuit : la visite de Volubilis sera donc remise à demain.
Heureusement que Maxou connait un petit hôtel sur la place du village (hôtel d'ailleur cité dans le guide du routard), ce qui nous fera gagné du temps.
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Il était effectivement grand temps que tu t'y mettes au CR
Nous aussi nous avons eu le coup de coeur pour Chefchaouen et on a mangé dans le même très bon resto que vous
à 4 euro le menu complet
Vivement qu'on y retourne
Nous aussi nous avons eu le coup de coeur pour Chefchaouen et on a mangé dans le même très bon resto que vous
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La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Tu crois que j'ai que ça à faire ?Mimi a écrit :Il était effectivement grand temps que tu t'y mettes au CR
Hooo oui !Mimi a écrit :Vivement qu'on y retourne
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Ah oui le repassage du linge
Ne me fais pas croire que tu laves les vitres, c'est trop dangereux avec ta patte folle
Bon elle où la suite du CR
A propos j'aurai bien ramené des sacs de colorants pour la chaux mais je ne sais pas si une maison colorée c'est bien vu dans notre bled
C'est d'ailleurs marrant qu'ils proposent toutes ces couleurs, surtout à Chefchaouen où il n'y a que du bleu et du blanc sur les murs....
Ne me fais pas croire que tu laves les vitres, c'est trop dangereux avec ta patte folle
Bon elle où la suite du CR
A propos j'aurai bien ramené des sacs de colorants pour la chaux mais je ne sais pas si une maison colorée c'est bien vu dans notre bled
C'est d'ailleurs marrant qu'ils proposent toutes ces couleurs, surtout à Chefchaouen où il n'y a que du bleu et du blanc sur les murs....
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Les intérieurs des riads sont très colorés, Mimi, et pas qu'en bleu !
Et pour la suite du CR : demain*, peut être !
*ben oui, c'est le week end, et faut que je me repose...
Et pour la suite du CR : demain*, peut être !
*ben oui, c'est le week end, et faut que je me repose...
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
C'est bien d'attaquer le CR, , le nord du Maroc est magnifique surtout à cette période.
Marrant d'avoir mangé dans le même restau que Mimi, ce n'est pas çà qui manque à Chaouen.
A+ pat83
Marrant d'avoir mangé dans le même restau que Mimi, ce n'est pas çà qui manque à Chaouen.
A+ pat83
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Il est bien placé, et de plus, le patron sait y fairepat83 a écrit :Marrant d'avoir mangé dans le même restau que Mimi, ce n'est pas çà qui manque à Chaouen.
A+ pat83
... et c'était très bon et pas cher du tout
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
3ème jour: Moulay Idriss Khenifra
Je vous rappelle que l'on est arrivé de nuit dans la ville sainte...
Le matin, un copieux petit déjeuner nous attend dans la salle à manger de l'hôtel.
Et je vous laisse admirer ladite salle à manger
Et la vue, n'est pas mal non plus
Et quand je vous dit que le p'tit dej est copieux, vous pouvez me croire : pain, beurre, confiture, miel, huile d'argan ou d'olive, galettes de maïs, crêpes, jus d'orange (frais, hein, pas en boite ! )...
Après ça, nous voilà calés. hips !
On peut quitter l'hôtel
Et direction la première étape de notre journée, à seulement 5 ou 6 km : Volubilis !
On dépose donc les motos à l'entrée du site, pour partir l'explorer à pied (faudra qu'on repousse l'ardeur de quelques guides un peu trop entrepenant!)
Premier constat : ça monte ! n'est-ce pas Jean-mi ?
Mais qu'est-ce que c'est beau !
Je ne vais pas vous mettre toutes les photos, y'en a trop !
Par contre, voici deux panoramas du sites, qui je l'espère, vous apprécierez
On passera quand même 1h30 sur le site... faut penser à rouler, quand même !
C'est reparti !
On part donc par la route, direction Meknes, puis Ifrane où on doit attaquer la piste par la fameuse forêt de cèdres.
Première étape, le non moins célèbre cèdre Gouraud
Et les singes magots sont partout ! De plus, ils sont loin d'être farouches
Non non, pas ceux de droite, ceux-là, ce sont les miens... ! les magots, sont les singes qui sont plus vers le sol, au centre et à gauche
On va continuer à rouler dans cette magnifique forêt : un billard !
On va rouler ainsi, une bonne partie de la journée, à se perdre sur des pistes plus merveilleuses les unes que les autres !
Un vrai bonheur toute l'après midi !
On passe Bakrit, et direction les sources de L’Oum er Rebia.
Nous venions à peine de sortir d'un passage beaucoup plus technique, avec quelques endroits limites limites, lorsque j'entends klaxoner derrière moi, et après un rapide coup d'oeil dans le rétro, j'apperçois mes acolytes me faire des appels de phares mélés à de grands gestes !
Je pense qu'il se passe quelque chose...
Et pour cause : je perds une valise !
Je pense tout d'abord à une casse du support : on n'est pas dans la merde !
En fait, j'ai perdu les 2 vis qui tiennent le support : ouf, ce n'est pas si grave... heureusement que j'ai quelques vis dans un sac plastique
Même si la réparation est rapide, ça fait quand même une heure de perdue !
Vu l'heure, on prend la (sage) décision de rallier Khénifra par la route.
On y arrivera un peu avant la tombée de la nuit, mais par contre, on aura un peu plus de mal à y trouver un hôtel correct et pas trop cher.
On jettera notre dévolu sur l'hôtel de France, juste à côté duquel se trouve un bar qui vend de la bière : un pur bonheur après cette belle journée que de savourer une bière bien fraiche
Je vous rappelle que l'on est arrivé de nuit dans la ville sainte...
Le matin, un copieux petit déjeuner nous attend dans la salle à manger de l'hôtel.
Et je vous laisse admirer ladite salle à manger
Et la vue, n'est pas mal non plus
Et quand je vous dit que le p'tit dej est copieux, vous pouvez me croire : pain, beurre, confiture, miel, huile d'argan ou d'olive, galettes de maïs, crêpes, jus d'orange (frais, hein, pas en boite ! )...
Après ça, nous voilà calés. hips !
On peut quitter l'hôtel
Et direction la première étape de notre journée, à seulement 5 ou 6 km : Volubilis !
On dépose donc les motos à l'entrée du site, pour partir l'explorer à pied (faudra qu'on repousse l'ardeur de quelques guides un peu trop entrepenant!)
Premier constat : ça monte ! n'est-ce pas Jean-mi ?
Mais qu'est-ce que c'est beau !
Je ne vais pas vous mettre toutes les photos, y'en a trop !
Par contre, voici deux panoramas du sites, qui je l'espère, vous apprécierez
On passera quand même 1h30 sur le site... faut penser à rouler, quand même !
C'est reparti !
On part donc par la route, direction Meknes, puis Ifrane où on doit attaquer la piste par la fameuse forêt de cèdres.
Première étape, le non moins célèbre cèdre Gouraud
Et les singes magots sont partout ! De plus, ils sont loin d'être farouches
Non non, pas ceux de droite, ceux-là, ce sont les miens... ! les magots, sont les singes qui sont plus vers le sol, au centre et à gauche
On va continuer à rouler dans cette magnifique forêt : un billard !
On va rouler ainsi, une bonne partie de la journée, à se perdre sur des pistes plus merveilleuses les unes que les autres !
Un vrai bonheur toute l'après midi !
On passe Bakrit, et direction les sources de L’Oum er Rebia.
Nous venions à peine de sortir d'un passage beaucoup plus technique, avec quelques endroits limites limites, lorsque j'entends klaxoner derrière moi, et après un rapide coup d'oeil dans le rétro, j'apperçois mes acolytes me faire des appels de phares mélés à de grands gestes !
Je pense qu'il se passe quelque chose...
Et pour cause : je perds une valise !
Je pense tout d'abord à une casse du support : on n'est pas dans la merde !
En fait, j'ai perdu les 2 vis qui tiennent le support : ouf, ce n'est pas si grave... heureusement que j'ai quelques vis dans un sac plastique
Même si la réparation est rapide, ça fait quand même une heure de perdue !
Vu l'heure, on prend la (sage) décision de rallier Khénifra par la route.
On y arrivera un peu avant la tombée de la nuit, mais par contre, on aura un peu plus de mal à y trouver un hôtel correct et pas trop cher.
On jettera notre dévolu sur l'hôtel de France, juste à côté duquel se trouve un bar qui vend de la bière : un pur bonheur après cette belle journée que de savourer une bière bien fraiche
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Mimi a écrit :Il était effectivement grand temps que tu t'y mettes au CR
+1
J'ai bien cru qu'il fallait attendre la rentrée littéraire !!
ha non , ça c'est pour le CR d'Oligo
Belles photos , choukrane .
- jeanmi
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Pour l'instant, c'est tout juste, tu n'as pas fait d'erreur
Thierry, je te laisse continuer le CR comme ça, j'ai a peine le temps d'allumer l'ordi en ce moment
c'est marrant de voir en parallèle le CR de Gégé-mimi, il y a pleins de photos et d'endroits identiques
Thierry, je te laisse continuer le CR comme ça, j'ai a peine le temps d'allumer l'ordi en ce moment
c'est marrant de voir en parallèle le CR de Gégé-mimi, il y a pleins de photos et d'endroits identiques
semper carpe diem
- Chatothierry
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
4ème jour. Khenifra Beni Melal
Après une bonne nuit de sommeil dans notre hôtel minable, faut pas avoir peur de le dire, une (mauvaise) surprise nous attend :
Il pleut comme vache qui pisse ! ............... et ça, ça nous fait moins rire.
Après avoir avalé notre p'tit dej dans la chambre (car il n'était pas compris dans notre nuité d'hôtel), on se concerte : la décision, unanime, tombe comme un couperet
on laisse tomber la piste.
Aujourd'hui, on fera une liaison uniquement par la route, car notre but est avant tout de descendre (rapidement) vers le sud.
C'est donc sur une route goudronnée, mais glissante à souhait, avec ses nid de poules, ses flaques géantes, et des autochtones à la conduite toujours aussi approximative que nous ralierons notre étape.
Malgrès les vêtements anti-pluie (ce terme me fait bien rire ), on finit assez rapidement par prendre l'eau. Il fait froid. On a de la buée dans le masque (au fait, le masque de cross sous la pluie, c'est pas génial... mais alors pas génial du tout ! ).
Au bout d'environ 45 minutes de route, on s'arrêtera dans un village (pas de nom, bien sur ! ) pour boire un café, et surtout y déguster une crêpe que des femmes préparent à la demande sous les devantures des commerces
On ne traine pas, car on n'a qu'une seule envie, c'est d'arriver vite fait à Beni Melal, afin d'y trouver un hôtel pour pouvoir se changer, et se réchauffer (un peu).
On arrivera donc en fin de matinée.
L'hôtel vite déniché (merci le guide du routard), on part visiter la ville, car la pluie à cessé.
En garant les motos, Maxou s'apperçoit que la super ténéré, n'est en fait qu'un aquarium sur roulette... mais sans les poissons !
L'après midi, vu qu'on a décidé de rester sur Beni Melal 2 ou 3 jours, sera consacrée, en premier lieu à la lessive, car la pluie a complètement cessée, le soleil et revenu, et nous avons un petit balcon pour pouvoir faire sécher les affaires... et en second lieu, à une balade pédestre dans les rues et quartiers de cette (grande) ville.
Le fait marquant de cette journée :
On décide, pour notre repas du soir, de repartir à moto dans le centre ville, vers le petit resto où nous avions mangé le midi.
Le resto en question est fermé, mais ce n'est pas ce qui manque !
On gare donc les motos, sur les quelles on attache nos casques, et partons nous restaurer.
A notre retour, horreur !
Maxou avait attaché son casque par la jugulaire, et il ne reste plus sur la moto que cette jugulaire : quelqu'un a coupé la sangle, et lui a volé son casque.
On est samedi soir. Il est plus de 21h30... et pas de casque pour partir rouler demain...
D'un coup, l'idée !
Juste devant notre hôtel, il y a un supermarché ouvert jusqu' 22h00, Marjane, pour ceux qui connaissent, et dans la galerie, on y a vu des cyclos, ainsi que des accessoires... notemment des casques.
On file dare dare jusqu'à ce magasin, qui est encore ouvert. Malheureusement, la boutique qui vend les casques est fermée. Après quelques palabres avec les agents de sécurité du magasin, ainsi qu'une responsable des caisses, Maxou réussi à se faire ouvrir la boutique, et y achète un casque... et quel casque ! lol
Un vrai défilé de mode !
Bon, c'est pas le pied, mais comme il n'y a pas de magasin en ville qui vende de vrais casques (il faut aller jusqu'à Marrakech), et que de toute façon, demain c'est dimanche, on fera avec... et ça l'a fait !
A noter que ce vol, sera la seule incivilité dont ayons été victime au cours de nos 18 jours passés au Maroc.
Après une bonne nuit de sommeil dans notre hôtel minable, faut pas avoir peur de le dire, une (mauvaise) surprise nous attend :
Il pleut comme vache qui pisse ! ............... et ça, ça nous fait moins rire.
Après avoir avalé notre p'tit dej dans la chambre (car il n'était pas compris dans notre nuité d'hôtel), on se concerte : la décision, unanime, tombe comme un couperet
on laisse tomber la piste.
Aujourd'hui, on fera une liaison uniquement par la route, car notre but est avant tout de descendre (rapidement) vers le sud.
C'est donc sur une route goudronnée, mais glissante à souhait, avec ses nid de poules, ses flaques géantes, et des autochtones à la conduite toujours aussi approximative que nous ralierons notre étape.
Malgrès les vêtements anti-pluie (ce terme me fait bien rire ), on finit assez rapidement par prendre l'eau. Il fait froid. On a de la buée dans le masque (au fait, le masque de cross sous la pluie, c'est pas génial... mais alors pas génial du tout ! ).
Au bout d'environ 45 minutes de route, on s'arrêtera dans un village (pas de nom, bien sur ! ) pour boire un café, et surtout y déguster une crêpe que des femmes préparent à la demande sous les devantures des commerces
On ne traine pas, car on n'a qu'une seule envie, c'est d'arriver vite fait à Beni Melal, afin d'y trouver un hôtel pour pouvoir se changer, et se réchauffer (un peu).
On arrivera donc en fin de matinée.
L'hôtel vite déniché (merci le guide du routard), on part visiter la ville, car la pluie à cessé.
En garant les motos, Maxou s'apperçoit que la super ténéré, n'est en fait qu'un aquarium sur roulette... mais sans les poissons !
L'après midi, vu qu'on a décidé de rester sur Beni Melal 2 ou 3 jours, sera consacrée, en premier lieu à la lessive, car la pluie a complètement cessée, le soleil et revenu, et nous avons un petit balcon pour pouvoir faire sécher les affaires... et en second lieu, à une balade pédestre dans les rues et quartiers de cette (grande) ville.
Le fait marquant de cette journée :
On décide, pour notre repas du soir, de repartir à moto dans le centre ville, vers le petit resto où nous avions mangé le midi.
Le resto en question est fermé, mais ce n'est pas ce qui manque !
On gare donc les motos, sur les quelles on attache nos casques, et partons nous restaurer.
A notre retour, horreur !
Maxou avait attaché son casque par la jugulaire, et il ne reste plus sur la moto que cette jugulaire : quelqu'un a coupé la sangle, et lui a volé son casque.
On est samedi soir. Il est plus de 21h30... et pas de casque pour partir rouler demain...
D'un coup, l'idée !
Juste devant notre hôtel, il y a un supermarché ouvert jusqu' 22h00, Marjane, pour ceux qui connaissent, et dans la galerie, on y a vu des cyclos, ainsi que des accessoires... notemment des casques.
On file dare dare jusqu'à ce magasin, qui est encore ouvert. Malheureusement, la boutique qui vend les casques est fermée. Après quelques palabres avec les agents de sécurité du magasin, ainsi qu'une responsable des caisses, Maxou réussi à se faire ouvrir la boutique, et y achète un casque... et quel casque ! lol
Un vrai défilé de mode !
Bon, c'est pas le pied, mais comme il n'y a pas de magasin en ville qui vende de vrais casques (il faut aller jusqu'à Marrakech), et que de toute façon, demain c'est dimanche, on fera avec... et ça l'a fait !
A noter que ce vol, sera la seule incivilité dont ayons été victime au cours de nos 18 jours passés au Maroc.
Une moto, des BD... et la vie est belle
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Jour 5. Beni Melal Ouzoud Tizi n-llissi Tilouggitte la cathédrale Beni Melal
Aujourd'hui, on va bouffer de la piste ! On veut se venger de notre journée d'hier...
Première étape, direction les cascades d'Ouzoud
Une fois qu'on quitte la nationale (en direction de Marrakech), les paysages deviennent beaucoup plus sympatiques
et les ponts, redeviennent... des ponts !
Et vous vous dites : mais qu'est-ce qu'il fout, le Jean-mi, arrêté là-bas ?
Ben il fait ça
Quelques kilomètres sur cette jolie route, et nous découvrons, sur notre gauche, une superbe piste qui s'enfonce dans la montagne : on ne peut décemment pas passer à côté, sans aller voir où elle peut bien mener, cette pistouille !
Malheureusement pour nous, elle se terminera en cul de sac au bout de 5 ou 6 km
Pas grave, ça sera un des très très nombreux demi-tour
On continue donc, par la route, en direction des fameuses cascades d'Ouzoud.
Et là, je dois dire qu'on était particulièrement bien tombés, parce qu'après la pluie qu'il avait fait hier, les cascades crachaient toute la flotte qu'elles pouvaient : superbe !
Ca ne se voit peut être pas sur la photo, mais le Jean-mi et l'Maxou en prennent plein la gueu** !
C'est beau, et Jean-mi est content
Vue d'ensemble des cascades
Et avant de partir, on se fera encore un petit plaisir
Assez trainé, faut continuer.
Quelques kilomètres plus loin, en direction d’Azilal, on tombera, en pleine campagne, au milieu de nulle part, sur un imposant marché : on se demande bien d’où sortent tous ces gens, alors qu’il n’y a pas un seul village à plusieurs kilomètres à la ronde !
Bien que nous ayons pris la direction d’Azilal, nous n’irons pas jusque là, car 8 ou 9 km avant, une belle piste qui part sur la droite nous tend les bras !
Et c’est parti pour des kilomètres de bonheur :
Avec bien sur, à chaque fois, des paysages à vous couper les souffle
On rejoindra, un peu plus tard, une route goudronnée, pour faire l'ascension d'un col (j'connais pas le nom !).
Au cours de cette montée, il fait tellement froid, que mes alcooliques veulent faire une pose pour enfiler leur combi de pluie !
La vue est quand même grandiose !
Ce à quoi va suivre une longue, très longue déscente, par la piste
Un village au fond de la vallée
Et l'école du village
La piste suit le cours d'eau, avec parfois, un pont pour le traverser ; mais......... faut oser !
Nous aussi, suivrons ce cours d'eau, pour arriver jusqu'à son niveau, et trouver un endroit sympa pour la pause casse-croute... bien mérité !
Et lorsqu'on s'arrête, ben normalement, tout le monde enlève son casque !
Tout le monde ?
Non, y'en a un qui fait pas comme les autres !
Maxou, et son terrible casque (à 9 euros) acheté la veille !
Enfin, la crise fou rire étant passée, on casse la croute
Et même au Maroc, on trouve du carburant !
Après cette courte pause, faut repartir
On prend donc la direction de "La Cathédrale".
Mais avant d'y arriver, à cette cathédrale, une piste qui monte sur notre droite, et que l'on sait en cul de sac, s'offre à nous...
En fait, c'est en haut de cette piste qu'a été prise la photo de couverture du tome 1 de Gandini (pour ceux qui connaissent)
Et comme d'habitude, on ne résiste pas à l'appel !
Il y a beaucoup de chantiers d'entretien de la piste, et on se demande bien pourquoi ! ?
Bref, ça monte, ça monte... le super ténéré de Jean-mi n'en peut plus, et il est obligé de s'arrêter : impossible d'aller plus loin, la moto s'engorge et n'avance plus !
Maxou et moi continuons jusqu'à arriver là
Impossible d'aller plus loin
Mais c'est pas grave, parce que c'est juste là, que nous voulions arriver
Un petit panorama
Et faut penser à redescendre, maintenant...
On récupèrera Jean-Michel, 2 km plus loin : c'est c*n, il était presque arrivé !
N'empêche, qu'avec toutes ces montées et descentes dans tous les sens, on a fait plus de 200 ou 220 km, depuis le plein de ce matin. Ajouté à ça, la super ténéré qui bouffe presque 10l au 100, on n'est pas sur de finir la piste... et pas de ville ou station en vue !
On commence donc à rouler à l'économie...
Au bout de quelques tours de roues, ça y est ! on l'apperçois !
qui ?
Mais la cathédrale, voyons !
Un peu plus loin dans la descente, Maxou nous montrera l'endroit où il est resté coincé, et n'a pas pu passer, l'année dernière
Dans l'euphorie de la descente (que l'on fait au point mort pour économiser l'essence ) Maxou, qui me suis depuis le début, tente de me faire un intérieur, au freinage, et ouvre ainsi le compteur !
Ouf, pas de bobo...
Content de lui, on peut repartir
La Cathédrale se fait de plus en plus majestueuse... imposante !
On va donc continuer tranquillement par cette magnifique piste...
... jusqu'au village de Tilougguite, où nous trouverons de l'essence au bidon, pour notre ami Jean-mi, qui commençait (un peu) à désespérer
Ainsi ravitaillé, nous pourrons rouler plus sereinement.
Malheureusement, nous finirons le voyage sous une petite pluie fine, mais qui rend les routes/pistes recouvertes de latérite, glissantes comme des patinoires.
Mais même sous la pluie, on ne lasse pas de contempler.
Le lac du barrage de Bin-el-Ouidane
Fin d'une belle journée, où on a alterné 390 km de piste et de route, et où, surtout, on en a pris plein la vue : fatigués, mais heureux !
Aujourd'hui, on va bouffer de la piste ! On veut se venger de notre journée d'hier...
Première étape, direction les cascades d'Ouzoud
Une fois qu'on quitte la nationale (en direction de Marrakech), les paysages deviennent beaucoup plus sympatiques
et les ponts, redeviennent... des ponts !
Et vous vous dites : mais qu'est-ce qu'il fout, le Jean-mi, arrêté là-bas ?
Ben il fait ça
Quelques kilomètres sur cette jolie route, et nous découvrons, sur notre gauche, une superbe piste qui s'enfonce dans la montagne : on ne peut décemment pas passer à côté, sans aller voir où elle peut bien mener, cette pistouille !
Malheureusement pour nous, elle se terminera en cul de sac au bout de 5 ou 6 km
Pas grave, ça sera un des très très nombreux demi-tour
On continue donc, par la route, en direction des fameuses cascades d'Ouzoud.
Et là, je dois dire qu'on était particulièrement bien tombés, parce qu'après la pluie qu'il avait fait hier, les cascades crachaient toute la flotte qu'elles pouvaient : superbe !
Ca ne se voit peut être pas sur la photo, mais le Jean-mi et l'Maxou en prennent plein la gueu** !
C'est beau, et Jean-mi est content
Vue d'ensemble des cascades
Et avant de partir, on se fera encore un petit plaisir
Assez trainé, faut continuer.
Quelques kilomètres plus loin, en direction d’Azilal, on tombera, en pleine campagne, au milieu de nulle part, sur un imposant marché : on se demande bien d’où sortent tous ces gens, alors qu’il n’y a pas un seul village à plusieurs kilomètres à la ronde !
Bien que nous ayons pris la direction d’Azilal, nous n’irons pas jusque là, car 8 ou 9 km avant, une belle piste qui part sur la droite nous tend les bras !
Et c’est parti pour des kilomètres de bonheur :
Avec bien sur, à chaque fois, des paysages à vous couper les souffle
On rejoindra, un peu plus tard, une route goudronnée, pour faire l'ascension d'un col (j'connais pas le nom !).
Au cours de cette montée, il fait tellement froid, que mes alcooliques veulent faire une pose pour enfiler leur combi de pluie !
La vue est quand même grandiose !
Ce à quoi va suivre une longue, très longue déscente, par la piste
Un village au fond de la vallée
Et l'école du village
La piste suit le cours d'eau, avec parfois, un pont pour le traverser ; mais......... faut oser !
Nous aussi, suivrons ce cours d'eau, pour arriver jusqu'à son niveau, et trouver un endroit sympa pour la pause casse-croute... bien mérité !
Et lorsqu'on s'arrête, ben normalement, tout le monde enlève son casque !
Tout le monde ?
Non, y'en a un qui fait pas comme les autres !
Maxou, et son terrible casque (à 9 euros) acheté la veille !
Enfin, la crise fou rire étant passée, on casse la croute
Et même au Maroc, on trouve du carburant !
Après cette courte pause, faut repartir
On prend donc la direction de "La Cathédrale".
Mais avant d'y arriver, à cette cathédrale, une piste qui monte sur notre droite, et que l'on sait en cul de sac, s'offre à nous...
En fait, c'est en haut de cette piste qu'a été prise la photo de couverture du tome 1 de Gandini (pour ceux qui connaissent)
Et comme d'habitude, on ne résiste pas à l'appel !
Il y a beaucoup de chantiers d'entretien de la piste, et on se demande bien pourquoi ! ?
Bref, ça monte, ça monte... le super ténéré de Jean-mi n'en peut plus, et il est obligé de s'arrêter : impossible d'aller plus loin, la moto s'engorge et n'avance plus !
Maxou et moi continuons jusqu'à arriver là
Impossible d'aller plus loin
Mais c'est pas grave, parce que c'est juste là, que nous voulions arriver
Un petit panorama
Et faut penser à redescendre, maintenant...
On récupèrera Jean-Michel, 2 km plus loin : c'est c*n, il était presque arrivé !
N'empêche, qu'avec toutes ces montées et descentes dans tous les sens, on a fait plus de 200 ou 220 km, depuis le plein de ce matin. Ajouté à ça, la super ténéré qui bouffe presque 10l au 100, on n'est pas sur de finir la piste... et pas de ville ou station en vue !
On commence donc à rouler à l'économie...
Au bout de quelques tours de roues, ça y est ! on l'apperçois !
qui ?
Mais la cathédrale, voyons !
Un peu plus loin dans la descente, Maxou nous montrera l'endroit où il est resté coincé, et n'a pas pu passer, l'année dernière
Dans l'euphorie de la descente (que l'on fait au point mort pour économiser l'essence ) Maxou, qui me suis depuis le début, tente de me faire un intérieur, au freinage, et ouvre ainsi le compteur !
Ouf, pas de bobo...
Content de lui, on peut repartir
La Cathédrale se fait de plus en plus majestueuse... imposante !
On va donc continuer tranquillement par cette magnifique piste...
... jusqu'au village de Tilougguite, où nous trouverons de l'essence au bidon, pour notre ami Jean-mi, qui commençait (un peu) à désespérer
Ainsi ravitaillé, nous pourrons rouler plus sereinement.
Malheureusement, nous finirons le voyage sous une petite pluie fine, mais qui rend les routes/pistes recouvertes de latérite, glissantes comme des patinoires.
Mais même sous la pluie, on ne lasse pas de contempler.
Le lac du barrage de Bin-el-Ouidane
Fin d'une belle journée, où on a alterné 390 km de piste et de route, et où, surtout, on en a pris plein la vue : fatigués, mais heureux !
Modifié en dernier par Chatothierry le mer. juin 06, 2012 9:57 am, modifié 1 fois.
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Le village avec le grenier fortifié c'est Zaouiat Ahansal, on y a passé une nuit (dans le village pas dans le grenier)
cette fameuse piste elle est sur le tome 1 et non le 2 de Gandini, heureusement qu'il y en a qui suivent Malheureusement nous n'avons pas pu la faire, pas assez d'essence et descente du col sur 12 kms en roue libre sur Beni-Mellal pour nous
cette fameuse piste elle est sur le tome 1 et non le 2 de Gandini, heureusement qu'il y en a qui suivent Malheureusement nous n'avons pas pu la faire, pas assez d'essence et descente du col sur 12 kms en roue libre sur Beni-Mellal pour nous
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Maroc 2012, vu par Chato !
Arf, je m'a trompé !
Merci Mimi, je vais corriger
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