Jour 5. Beni Melal

Ouzoud

Tizi n-llissi

Tilouggitte

la cathédrale

Beni Melal
Aujourd'hui, on va bouffer de la piste ! On veut se venger de notre journée d'hier...
Première étape, direction les cascades d'Ouzoud
Une fois qu'on quitte la nationale (en direction de Marrakech), les paysages deviennent beaucoup plus sympatiques
et les ponts, redeviennent... des ponts !
Et vous vous dites : mais qu'est-ce qu'il fout, le Jean-mi, arrêté là-bas ?
Ben il fait ça
Quelques kilomètres sur cette jolie route, et nous découvrons, sur notre gauche, une superbe piste qui s'enfonce dans la montagne : on ne peut décemment pas passer à côté, sans aller voir où elle peut bien mener, cette pistouille !
Malheureusement pour nous, elle se terminera en cul de sac au bout de 5 ou 6 km
Pas grave, ça sera un des très très nombreux demi-tour
On continue donc, par la route, en direction des fameuses cascades d'Ouzoud.
Et là, je dois dire qu'on était particulièrement bien tombés, parce qu'après la pluie qu'il avait fait hier, les cascades crachaient toute la flotte qu'elles pouvaient : superbe !
Ca ne se voit peut être pas sur la photo, mais le Jean-mi et l'Maxou en prennent plein la gueu** !
C'est beau, et Jean-mi est content
Vue d'ensemble des cascades
Et avant de partir, on se fera encore un petit plaisir
Assez trainé, faut continuer.
Quelques kilomètres plus loin, en direction d’Azilal, on tombera, en pleine campagne, au milieu de nulle part, sur un imposant marché : on se demande bien d’où sortent tous ces gens, alors qu’il n’y a pas un seul village à plusieurs kilomètres à la ronde !
Bien que nous ayons pris la direction d’Azilal, nous n’irons pas jusque là, car 8 ou 9 km avant, une belle piste qui part sur la droite nous tend les bras !
Et c’est parti pour des kilomètres de bonheur :
Avec bien sur, à chaque fois, des paysages à vous couper les souffle
On rejoindra, un peu plus tard, une route goudronnée, pour faire l'ascension d'un col (j'connais pas le nom !).
Au cours de cette montée, il fait tellement froid, que mes alcooliques

veulent faire une pose pour enfiler leur combi de pluie !
La vue est quand même grandiose !
Ce à quoi va suivre une longue, très longue déscente, par la piste
Un village au fond de la vallée
Et l'école du village
La piste suit le cours d'eau, avec parfois, un pont pour le traverser ; mais......... faut oser !
Nous aussi, suivrons ce cours d'eau, pour arriver jusqu'à son niveau, et trouver un endroit sympa pour la pause casse-croute... bien mérité !
Et lorsqu'on s'arrête, ben normalement, tout le monde enlève son casque !
Tout le monde ?
Non, y'en a un qui fait pas comme les autres !
Maxou, et son terrible casque (à 9 euros) acheté la veille !
Enfin, la crise fou rire étant passée, on casse la croute
Et même au Maroc, on trouve du carburant !
Après cette courte pause, faut repartir
On prend donc la direction de "La Cathédrale".
Mais avant d'y arriver, à cette cathédrale, une piste qui monte sur notre droite, et que l'on sait en cul de sac, s'offre à nous...
En fait, c'est en haut de cette piste qu'a été prise la photo de couverture du tome 1 de Gandini (pour ceux qui connaissent)
Et comme d'habitude, on ne résiste pas à l'appel !
Il y a beaucoup de chantiers d'entretien de la piste, et on se demande bien pourquoi ! ?
Bref, ça monte, ça monte... le super ténéré de Jean-mi n'en peut plus, et il est obligé de s'arrêter : impossible d'aller plus loin, la moto s'engorge et n'avance plus !
Maxou et moi continuons jusqu'à arriver là
Impossible d'aller plus loin
Mais c'est pas grave, parce que c'est juste là, que nous voulions arriver
Un petit panorama
Et faut penser à redescendre, maintenant...
On récupèrera Jean-Michel, 2 km plus loin : c'est c*n, il était presque arrivé !
N'empêche, qu'avec toutes ces montées et descentes dans tous les sens, on a fait plus de 200 ou 220 km, depuis le plein de ce matin. Ajouté à ça, la super ténéré qui bouffe presque 10l au 100, on n'est pas sur de finir la piste... et pas de ville ou station en vue !
On commence donc à rouler à l'économie...
Au bout de quelques tours de roues, ça y est ! on l'apperçois !
qui ?
Mais la cathédrale, voyons !
Un peu plus loin dans la descente, Maxou nous montrera l'endroit où il est resté coincé, et n'a pas pu passer, l'année dernière
Dans l'euphorie de la descente (que l'on fait au point mort pour économiser l'essence

) Maxou, qui me suis depuis le début, tente de me faire un intérieur, au freinage, et ouvre ainsi le compteur !

Ouf, pas de bobo...
Content de lui, on peut repartir
La Cathédrale se fait de plus en plus majestueuse... imposante !
On va donc continuer tranquillement par cette magnifique piste...
... jusqu'au village de Tilougguite, où nous trouverons de l'essence au bidon, pour notre ami Jean-mi, qui commençait (un peu) à désespérer
Ainsi ravitaillé, nous pourrons rouler plus sereinement.
Malheureusement, nous finirons le voyage sous une petite pluie fine, mais qui rend les routes/pistes recouvertes de latérite, glissantes comme des patinoires.
Mais même sous la pluie, on ne lasse pas de contempler.
Le lac du barrage de Bin-el-Ouidane
Fin d'une belle journée, où on a alterné 390 km de piste et de route, et où, surtout, on en a pris plein la vue : fatigués, mais heureux !
