Le Maroc vu par Gégé et Mimi
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Les codes F1 et J1 sont ceux donnés pour les pistes par le précieux guide Gandini,
la bible de tous ceux qui veulent arpenter les pistes marocaines mais que je ne présente
plus ici On va grimper là-haut quelques marches et franchissements légers ont jalonné le parcours...
mon guidon a tenu le coup, c'est tout bon pour nous offrir une vue dominante sur toute la région et nous nous retrouvons sur un grand plateau de cailloux et de buissons
avec quelques bergers et moutons Les traces données par Dub nous écartent de la piste...
et les pistes existantes partent dans tous les sens...
il faudrait pouvoir s'élever à 10 mètres pour avoir une vue d'ensemble
Avec le recul, nous verrons que les traces de Dub étaient parallèles à la piste
mais à 200 mètres de l'existante et hors piste, puisque ça nous faisait slalomer
entre les buissons il commence à faire chaud, pause barre de céréales, boisson et réflexion
petit moment de grande solitude.... Lorsque nous apercevons de loin du goudron, nous décidons d'y aller
il va bien nous mener quelque-part
la bible de tous ceux qui veulent arpenter les pistes marocaines mais que je ne présente
plus ici On va grimper là-haut quelques marches et franchissements légers ont jalonné le parcours...
mon guidon a tenu le coup, c'est tout bon pour nous offrir une vue dominante sur toute la région et nous nous retrouvons sur un grand plateau de cailloux et de buissons
avec quelques bergers et moutons Les traces données par Dub nous écartent de la piste...
et les pistes existantes partent dans tous les sens...
il faudrait pouvoir s'élever à 10 mètres pour avoir une vue d'ensemble
Avec le recul, nous verrons que les traces de Dub étaient parallèles à la piste
mais à 200 mètres de l'existante et hors piste, puisque ça nous faisait slalomer
entre les buissons il commence à faire chaud, pause barre de céréales, boisson et réflexion
petit moment de grande solitude.... Lorsque nous apercevons de loin du goudron, nous décidons d'y aller
il va bien nous mener quelque-part
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
50 kms de ligne droite nous tendent les bras jusqu'à Matarka
déposer une partie de nos médicaments
Gégé se dirige vers une "boutique" qui semble être une pharmacie
Le type pense qu'il est venu lui vendre des médicaments et malgré nos
explications voudrait bien voir de quoi nous disposons
Gégé insiste pour lui dire que nous ne sommes pas venus pour gagner de l'argent
mais pour faire un don. Finalement il nous indique où se trouve le dispensaire
Dispensaire fermé à notre arrivée mais quelqu'un se charge d'appeler
l'infirmière pour qu'elle vienne nous ouvrir son local est équipé du strict minimum, une vieille table en bois dans un coin
pour les auscultations
A mon avis les normes d'hygiène sont très loin d'être respectées....
elle est ravie de notre don surtout en voyant les pansements et nous demande
s'il y a aussi des anti-inflammatoires
Oui il y a de tout Après le passage au dispensaire, nous avons prévu de bifurquer vers le sud-ouest pour rejoindre Midelt
par une autre piste mais on nous dit qu'il n'y a pas d'essence dans le bled
Trop risqué de s'aventurer sur la piste, nous risquons de tomber en panne sèche et il va bientôt faire nuit
Lors de la préparation de notre voyage, j'ai lu dans un CR sur un autre forum qu'il y avait de l'essence à
Tendrara à 80kms dans la direction opposée Pas le choix, on y va
80 kms de ligne droite goudronnée avec un contrôle de police à l'entrée
Ils nous indiquent où se trouve la station et nous disent que pour trouver
un hébergement il faut aller jusqu'à Bouarfa à 80 kms et toujours dans la mauvaise direction
Nous songeons un instant à bivouaquer mais il n'y a que des cailloux partout et
pour le gain de place nous n'avons pas emmené nos petits matelas
sans oublier que l'on voit tout à perte de vue, qu'il n'y a pas moyen de se planquer
ne serait-ce que derrière un buisson.....
La route qui mène à Bouarfa nous fait découvrir une chaîne de montagne encore
plus magique dans la pénombre
Autant je déteste rouler sur de longue lignes droites, là je savoure le paysage
et c'est reposant même si on trace parce-qu'on nous a dit et répété et que nous avons lu
et relu qu'il ne fallait jamais au grand jamais rouler de nuit au Maroc
Pour ce beau spectacle, nous ne regrettons plus les presque 150 kms de ligne droite depuis Matarka
et du coup, ce n'est plus la peine de vouloir un jour faire la route 66
Nous arrivons à Bouarfa à la tombée de la nuit après être passés un autre contrôle de police,
toujours aussi sympathique, à l'entrée de la ville
Ils nous indiquent où trouver les hôtels et nous souhaitent bon voyage
L'hôtel choisi ne nous coûtera que 100 Dirhams (même pas 10 euro) et il est
au centre-ville, les motos seront surveillées toute la nuit par un gardien
assis sur sa chaise sur le trottoir d'en face pour 20 Dirhams Nous irons manger quelques brochettes + salades au bar du coin pendant que tous les hommes
de la ville sont dans les bars alentours à s'exciter devant les télés pour un match de foot
On dirait une finale de coupe du monde
Les sanitaires (propres) sont communs à l'hôtel et y prendre une douche est assez long
Il ne sort qu'un mince filet d'eau froide du pommeau, du coup je comprends pourquoi il y a
un seau et un bol à côté...
J'attends patiemment que le seau veuille bien se remplir, je m'accroupis dans la baignoire
et me verse l'eau dessus grâce au bol
Pour me mouiller c'est très bien mais pour rincer le shampooing sur des cheveux longs,
c'est un peu épique
Le lendemain matin, nous prenons le petit-déjeuner au bar et découvrons avec bonheur
les fameuses crêpes marocaines bien imbibées d'huile Café au lait, yaourt, crêpes, confiture et miel pour 2 euro/personne, un vrai bonheur
petit bled désolé et sans intérêt si ce n'est le dispensaire où nous allonsdéposer une partie de nos médicaments
Gégé se dirige vers une "boutique" qui semble être une pharmacie
Le type pense qu'il est venu lui vendre des médicaments et malgré nos
explications voudrait bien voir de quoi nous disposons
Gégé insiste pour lui dire que nous ne sommes pas venus pour gagner de l'argent
mais pour faire un don. Finalement il nous indique où se trouve le dispensaire
Dispensaire fermé à notre arrivée mais quelqu'un se charge d'appeler
l'infirmière pour qu'elle vienne nous ouvrir son local est équipé du strict minimum, une vieille table en bois dans un coin
pour les auscultations
A mon avis les normes d'hygiène sont très loin d'être respectées....
elle est ravie de notre don surtout en voyant les pansements et nous demande
s'il y a aussi des anti-inflammatoires
Oui il y a de tout Après le passage au dispensaire, nous avons prévu de bifurquer vers le sud-ouest pour rejoindre Midelt
par une autre piste mais on nous dit qu'il n'y a pas d'essence dans le bled
Trop risqué de s'aventurer sur la piste, nous risquons de tomber en panne sèche et il va bientôt faire nuit
Lors de la préparation de notre voyage, j'ai lu dans un CR sur un autre forum qu'il y avait de l'essence à
Tendrara à 80kms dans la direction opposée Pas le choix, on y va
80 kms de ligne droite goudronnée avec un contrôle de police à l'entrée
Ils nous indiquent où se trouve la station et nous disent que pour trouver
un hébergement il faut aller jusqu'à Bouarfa à 80 kms et toujours dans la mauvaise direction
Nous songeons un instant à bivouaquer mais il n'y a que des cailloux partout et
pour le gain de place nous n'avons pas emmené nos petits matelas
sans oublier que l'on voit tout à perte de vue, qu'il n'y a pas moyen de se planquer
ne serait-ce que derrière un buisson.....
La route qui mène à Bouarfa nous fait découvrir une chaîne de montagne encore
plus magique dans la pénombre
Autant je déteste rouler sur de longue lignes droites, là je savoure le paysage
et c'est reposant même si on trace parce-qu'on nous a dit et répété et que nous avons lu
et relu qu'il ne fallait jamais au grand jamais rouler de nuit au Maroc
Pour ce beau spectacle, nous ne regrettons plus les presque 150 kms de ligne droite depuis Matarka
et du coup, ce n'est plus la peine de vouloir un jour faire la route 66
Nous arrivons à Bouarfa à la tombée de la nuit après être passés un autre contrôle de police,
toujours aussi sympathique, à l'entrée de la ville
Ils nous indiquent où trouver les hôtels et nous souhaitent bon voyage
L'hôtel choisi ne nous coûtera que 100 Dirhams (même pas 10 euro) et il est
au centre-ville, les motos seront surveillées toute la nuit par un gardien
assis sur sa chaise sur le trottoir d'en face pour 20 Dirhams Nous irons manger quelques brochettes + salades au bar du coin pendant que tous les hommes
de la ville sont dans les bars alentours à s'exciter devant les télés pour un match de foot
On dirait une finale de coupe du monde
Les sanitaires (propres) sont communs à l'hôtel et y prendre une douche est assez long
Il ne sort qu'un mince filet d'eau froide du pommeau, du coup je comprends pourquoi il y a
un seau et un bol à côté...
J'attends patiemment que le seau veuille bien se remplir, je m'accroupis dans la baignoire
et me verse l'eau dessus grâce au bol
Pour me mouiller c'est très bien mais pour rincer le shampooing sur des cheveux longs,
c'est un peu épique
Le lendemain matin, nous prenons le petit-déjeuner au bar et découvrons avec bonheur
les fameuses crêpes marocaines bien imbibées d'huile Café au lait, yaourt, crêpes, confiture et miel pour 2 euro/personne, un vrai bonheur
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Haaaaa, j'ai l'impression d'y être encore !
Est-ce que le matin, au p'tit dej, vous avez aussi eu droit à des ramequins d'huile (tantôt huile d'argan, tantôt huile d'olive...) : j'y ai goutté, mais au p'tit dej, c'est pas terrible
Est-ce que le matin, au p'tit dej, vous avez aussi eu droit à des ramequins d'huile (tantôt huile d'argan, tantôt huile d'olive...) : j'y ai goutté, mais au p'tit dej, c'est pas terrible
Une moto, des BD... et la vie est belle
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
oui on en a eu aussi et Gégé a goûté à tout...alors que moi je suis un bec sucré
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Mercredi 25 avril
A l'heure qu'il est nous devrions être dans le coin de Missour à grosso-modo 250 kms plus à l'ouest...
En cette matinée de notre 5ème jour, nous voilà donc à Bouarfa où il n'était jamais prévu qu'on mette les pieds,
ni les crampons
donc pas de traces de pistes enregistrées dans le gps, ni de copies des descriptifs du guide Gandini pour ce coin-là,
rien que notre jolie carte papier où nous distinguons bien quelques tracés de pistes
Tracés qui ne sont pas forcément "carrossables", nous apprendrons plus tard que certains traits fins
sont des sentiers muletiers et même si Gégé considère que si une mule passe, un éléfant passe aussi
nous sommes quand même un peu trop chargés pour nous lancer dans une éventuelle galère
On n'est pas là pour ça mais hors de question de se farcir la nationale, on n'est pas là
pour ça non plus hein
Ben on va chercher Il y a bien celle qui part au sud de Bouarfa, plein ouest pour ensuite bifurquer plein nord
à travers le djebel El-Ourak et rejoindre la J1
Nous tournons et virons dans et autour de Bouarfa et ne trouvons aucun départ de piste,
nous nous promènerons même dans un lotissement
tout neuf à l'écart de la ville qui ressemble à un bidonville...
Finalement nous décidons de remonter par la route vers Oujda sur 30kms.
La veille en descendant nous y avons vu un départ de piste vers l'ouest....
Dès que nous sortons de la route nous nous retrouvons sur un grand plateau désert.... on a très envie de voir cette montagne (Feja Kbira à 1.845m) de plus près
mais ce n'est pas la bonne direction et par là, y a pas grand'chose... Nous arrivons dans un campement berbère et nous nous faisons courser par une meute de chiens errants
(y en a plein au Maroc et ils n'aiment pas les éléfants
Vite, vite, demi-tour, c'est pas par là
Il y eut encore une fois un moment de grande solitude mais jamais d'inquiétude
c'était bien trop beau autour de nous pour laisser une quelconque place à l'angoisse
Surtout que je pars toujours du principe qu'à nous 2, on est trop forts et qu'il ne peut rien nous arriver
A force de tourner, virer, de naviguer au cap, nous arrivons sur une belle piste qui
semble bien aller là où nous voulons arriver
Nous verrons différents styles d'architecture, toujours perdus au milieu de nulle part Les oueds sont à secs Vu la chaleur qu'il fait, j'aurais bien piqué une tête dans cette retenue d'eau
mais sa couleur n'est pas très engageante tant pis, on continue donc par là...
A l'heure qu'il est nous devrions être dans le coin de Missour à grosso-modo 250 kms plus à l'ouest...
En cette matinée de notre 5ème jour, nous voilà donc à Bouarfa où il n'était jamais prévu qu'on mette les pieds,
ni les crampons
donc pas de traces de pistes enregistrées dans le gps, ni de copies des descriptifs du guide Gandini pour ce coin-là,
rien que notre jolie carte papier où nous distinguons bien quelques tracés de pistes
Tracés qui ne sont pas forcément "carrossables", nous apprendrons plus tard que certains traits fins
sont des sentiers muletiers et même si Gégé considère que si une mule passe, un éléfant passe aussi
nous sommes quand même un peu trop chargés pour nous lancer dans une éventuelle galère
On n'est pas là pour ça mais hors de question de se farcir la nationale, on n'est pas là
pour ça non plus hein
Ben on va chercher Il y a bien celle qui part au sud de Bouarfa, plein ouest pour ensuite bifurquer plein nord
à travers le djebel El-Ourak et rejoindre la J1
Nous tournons et virons dans et autour de Bouarfa et ne trouvons aucun départ de piste,
nous nous promènerons même dans un lotissement
tout neuf à l'écart de la ville qui ressemble à un bidonville...
Finalement nous décidons de remonter par la route vers Oujda sur 30kms.
La veille en descendant nous y avons vu un départ de piste vers l'ouest....
Dès que nous sortons de la route nous nous retrouvons sur un grand plateau désert.... on a très envie de voir cette montagne (Feja Kbira à 1.845m) de plus près
mais ce n'est pas la bonne direction et par là, y a pas grand'chose... Nous arrivons dans un campement berbère et nous nous faisons courser par une meute de chiens errants
(y en a plein au Maroc et ils n'aiment pas les éléfants
Vite, vite, demi-tour, c'est pas par là
Il y eut encore une fois un moment de grande solitude mais jamais d'inquiétude
c'était bien trop beau autour de nous pour laisser une quelconque place à l'angoisse
Surtout que je pars toujours du principe qu'à nous 2, on est trop forts et qu'il ne peut rien nous arriver
A force de tourner, virer, de naviguer au cap, nous arrivons sur une belle piste qui
semble bien aller là où nous voulons arriver
Nous verrons différents styles d'architecture, toujours perdus au milieu de nulle part Les oueds sont à secs Vu la chaleur qu'il fait, j'aurais bien piqué une tête dans cette retenue d'eau
mais sa couleur n'est pas très engageante tant pis, on continue donc par là...
Modifié en dernier par Mimi le jeu. mai 24, 2012 8:51 am, modifié 1 fois.
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Magnifique! J'avais (déjà) oublié comme c'était beau.
Tu as raison: avec cette certitude qu'il ne peut rien nous arriver on ne fait que vivre des moments superbes, chaque évènement est unique et chargé d'émotions, chaque rencontre le début d'une nouvelle aventure!
GG
Tu as raison: avec cette certitude qu'il ne peut rien nous arriver on ne fait que vivre des moments superbes, chaque évènement est unique et chargé d'émotions, chaque rencontre le début d'une nouvelle aventure!
GG
“Qu’est-ce-que la vie ? Un délire ? une illusion, une ombre, une fiction ; et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes sont des songes...”
Pedro Calderón de la Barca
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
pour finalement retrouver le goudron et non ce n'est pas une Fata Morgana
mais ce sont bel et bien des dromadaires qui se promènent et cette borne nous indique que nous sommes dans la bonne direction Pause thé à la menthe et plein d'essence à Talsinnt où 2 jeunes motards s'arrêteront également
Ils viennent de Montpellier et l'un d'eux nous avouera qu'il s'est arrêté en voyant nos motos
parce-qu'il a toujours rêvé d'avoir un Eléfant, symbole même du Paris-Dakar pour lui Ils viennent de la direction opposée et nous indiquent une chouette piste à faire sur environ 50kms Le reste de l'après-midi est partagé entre cette fameuse piste large sur 50 kms et sur les routes souvent défoncées
mais dans un paysage désertique où on découvre les premiers troupeaux de dromadaires,
des villages où les rues ressemblent à des cours d'eau asséchés tellement c'est défoncé et raviné.
Les femmes portent leurs enfants sur le dos et à dos d'ânes, des oasis verdoyantes au milieu des déserts arides,
des falaises qui ressemblent aux colosses de l'Ile de Pâques, des oueds souvent submergés de coulées
de boue ou de pierres
et des bergers avec leurs troupeaux encore et toujours....
Nous arriverons à Midelt (1.500 mètres d'altitude) vers 18h et n'ayant pas envie
de nous engouffrer dans le chaos en ville nous choisirons un hôtel proche de la périphérie Le patron insiste pour que les motos dorment à l'abri dans le hall d'entrée
et le fait qu'elles soient vraiment pleines de poussière ne le dérange absolument pas 4 motards en Transalp, Africa Twin, Ténéré comme neuves du 13 et du 84 arriveront peu de temps
après nous
Nous supposons qu'ils ont le même objectif que nous pour le lendemain, le mythique cirque de Jaffar
Cirque de Jaffar sur lequel j'ai lu tout et n'importe quoi selon les CR sur plein de forum différents
Pour certains il a la réputation d'être difficile, voire dangereux et beaucoup ont rebroussé chemin....
pour d'autres, il n'y a pas de souci à passer, sauf peut-être la neige qui y reste longtemps
Ils nous disent que le TT c'est pas leur truc (d'où les motos si propres) et qu'ils ne sont pas venus ici pour galérer,
je leur répond que nous non plus on n'est pas venus pour galérer et que si ça devait ne pas passer,
on rebrousserait chemin (quoique avec Gégé ...)
mais ce sont bel et bien des dromadaires qui se promènent et cette borne nous indique que nous sommes dans la bonne direction Pause thé à la menthe et plein d'essence à Talsinnt où 2 jeunes motards s'arrêteront également
Ils viennent de Montpellier et l'un d'eux nous avouera qu'il s'est arrêté en voyant nos motos
parce-qu'il a toujours rêvé d'avoir un Eléfant, symbole même du Paris-Dakar pour lui Ils viennent de la direction opposée et nous indiquent une chouette piste à faire sur environ 50kms Le reste de l'après-midi est partagé entre cette fameuse piste large sur 50 kms et sur les routes souvent défoncées
mais dans un paysage désertique où on découvre les premiers troupeaux de dromadaires,
des villages où les rues ressemblent à des cours d'eau asséchés tellement c'est défoncé et raviné.
Les femmes portent leurs enfants sur le dos et à dos d'ânes, des oasis verdoyantes au milieu des déserts arides,
des falaises qui ressemblent aux colosses de l'Ile de Pâques, des oueds souvent submergés de coulées
de boue ou de pierres
et des bergers avec leurs troupeaux encore et toujours....
Nous arriverons à Midelt (1.500 mètres d'altitude) vers 18h et n'ayant pas envie
de nous engouffrer dans le chaos en ville nous choisirons un hôtel proche de la périphérie Le patron insiste pour que les motos dorment à l'abri dans le hall d'entrée
et le fait qu'elles soient vraiment pleines de poussière ne le dérange absolument pas 4 motards en Transalp, Africa Twin, Ténéré comme neuves du 13 et du 84 arriveront peu de temps
après nous
Nous supposons qu'ils ont le même objectif que nous pour le lendemain, le mythique cirque de Jaffar
Cirque de Jaffar sur lequel j'ai lu tout et n'importe quoi selon les CR sur plein de forum différents
Pour certains il a la réputation d'être difficile, voire dangereux et beaucoup ont rebroussé chemin....
pour d'autres, il n'y a pas de souci à passer, sauf peut-être la neige qui y reste longtemps
Ils nous disent que le TT c'est pas leur truc (d'où les motos si propres) et qu'ils ne sont pas venus ici pour galérer,
je leur répond que nous non plus on n'est pas venus pour galérer et que si ça devait ne pas passer,
on rebrousserait chemin (quoique avec Gégé ...)
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
- Mimi
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
vidéo de la veille où les chiens errants nous couraient après...admirez le paysage sur 360°
pas le temps de mettre tout ça en musique, désolée
Jeudi 26 avril - 6ème jour
Nos voisins français dorment encore lorsque nous quittons l'hôtel à l'aurore pour aller
chez les soeurs fransiscaines de Midelt mais leur atelier de broderie n'ouvre qu'à 8h30
et là c'est l'heure de la prière au monastère Nous patientons un petit 1/4 d'heure et voyons arriver les premières jeunes filles
Elles suivent une formation pendant 4 ans, profitent de soins gratuits et bénéficient d'une couverture sociale
Ca n'est qu'après qu'elles seront rémunérées pour leur travail absolument extraordinaire de précision et de finesse
que nous allons admirer de plus près après nous être délestés de tous nos médicaments et d'une partie des vêtements destinés au dispensaire de Tattiouine dont s'occupent les bonnes soeurs
Les médicaments ça ne pèse pas lourd mais ça nous a permis de vider 2 valises, un top-case et la moitié de mon sac polochon sur la selle pour les habits,
ce qui nous permettra de dispatcher nos affaires autrement et de voyager plus légers Les jeunes filles passent leur journée à broder et elles ont intérêt à avoir des yeux de lynx Il faut savoir aussi que l'on ne peut acheter le fruit de leur travail uniquement ici sur place
ou lors de foires-expos
Certains marocains vont vous dire qu'ils en vendent dans le souk de Midelt, ce qui est faux et de toutes façons, si vous avez vu leur travail, vous ne pouvez plus vous faire arnaquer ailleurs ! aussi parfait à l'endroit qu'à l'envers j'ai eu beau inspecter de près, je n'ai pas trouvé la moindre trace de noeuds, hallucinant
Pour broder une grande nappe et 12 serviettes, il faut compter 4 mois de travail, le prix de vente est d'environ 450 euro
et même si c'est cher il est vraiment justifié, sans compter que ça ne fait que 112,50euro par mois de travail à raison de 8h par jour
A côté, il y a un atelier de tissage de tapis dans la pure tradition berbère
et là aussi, à partir de la réception de la laine de mouton tout est fait sur place
Les colorations sont faites uniquement avec des produits naturels Elles travaillent sans modèle pour les motifs, moi je tricote des pulls jacquards (norvégiens, irlandais et écossais)
mais je serai bien incapable de les faire sans avoir le modèle sous les yeux Nous prenons congé après 3/4 d'heure d'explications et d'observations passionnantes
Nous retrouvons de suite sur une piste que nous pensons être la mauvaise
et puis nous n'avons toujours pas pris de petit-déjeuner
1/2 tour sur 12 kms, nous croisons nos compères de l'hôtel, un peu inquiets :
- ça passe pas sur le Jaffar ?
- nous pensons que ça n'est pas par là et de toutes façons, on va prendre le petit-déjeuner à l'auberge du Jaffar.
La piste part de là-bas je crois
Ils font également 1/2 tour et nous suivent
Après un excellent petit-déjeuner à l'auberge du Jaffar où les 4 autres motards tournent en rond
et finalement reprennent la piste initiale qui était bien la bonne
Une bonne quarantaine de minutes plus tard (on aime bien traîner au petit-déj. )
nous nous lançons à notre tour à la conquète de la piste du cirque de Jaffar
pas le temps de mettre tout ça en musique, désolée
Jeudi 26 avril - 6ème jour
Nos voisins français dorment encore lorsque nous quittons l'hôtel à l'aurore pour aller
chez les soeurs fransiscaines de Midelt mais leur atelier de broderie n'ouvre qu'à 8h30
et là c'est l'heure de la prière au monastère Nous patientons un petit 1/4 d'heure et voyons arriver les premières jeunes filles
Elles suivent une formation pendant 4 ans, profitent de soins gratuits et bénéficient d'une couverture sociale
Ca n'est qu'après qu'elles seront rémunérées pour leur travail absolument extraordinaire de précision et de finesse
que nous allons admirer de plus près après nous être délestés de tous nos médicaments et d'une partie des vêtements destinés au dispensaire de Tattiouine dont s'occupent les bonnes soeurs
Les médicaments ça ne pèse pas lourd mais ça nous a permis de vider 2 valises, un top-case et la moitié de mon sac polochon sur la selle pour les habits,
ce qui nous permettra de dispatcher nos affaires autrement et de voyager plus légers Les jeunes filles passent leur journée à broder et elles ont intérêt à avoir des yeux de lynx Il faut savoir aussi que l'on ne peut acheter le fruit de leur travail uniquement ici sur place
ou lors de foires-expos
Certains marocains vont vous dire qu'ils en vendent dans le souk de Midelt, ce qui est faux et de toutes façons, si vous avez vu leur travail, vous ne pouvez plus vous faire arnaquer ailleurs ! aussi parfait à l'endroit qu'à l'envers j'ai eu beau inspecter de près, je n'ai pas trouvé la moindre trace de noeuds, hallucinant
Pour broder une grande nappe et 12 serviettes, il faut compter 4 mois de travail, le prix de vente est d'environ 450 euro
et même si c'est cher il est vraiment justifié, sans compter que ça ne fait que 112,50euro par mois de travail à raison de 8h par jour
A côté, il y a un atelier de tissage de tapis dans la pure tradition berbère
et là aussi, à partir de la réception de la laine de mouton tout est fait sur place
Les colorations sont faites uniquement avec des produits naturels Elles travaillent sans modèle pour les motifs, moi je tricote des pulls jacquards (norvégiens, irlandais et écossais)
mais je serai bien incapable de les faire sans avoir le modèle sous les yeux Nous prenons congé après 3/4 d'heure d'explications et d'observations passionnantes
Nous retrouvons de suite sur une piste que nous pensons être la mauvaise
et puis nous n'avons toujours pas pris de petit-déjeuner
1/2 tour sur 12 kms, nous croisons nos compères de l'hôtel, un peu inquiets :
- ça passe pas sur le Jaffar ?
- nous pensons que ça n'est pas par là et de toutes façons, on va prendre le petit-déjeuner à l'auberge du Jaffar.
La piste part de là-bas je crois
Ils font également 1/2 tour et nous suivent
Après un excellent petit-déjeuner à l'auberge du Jaffar où les 4 autres motards tournent en rond
et finalement reprennent la piste initiale qui était bien la bonne
Une bonne quarantaine de minutes plus tard (on aime bien traîner au petit-déj. )
nous nous lançons à notre tour à la conquète de la piste du cirque de Jaffar
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
- Mimi
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Extrait de ce qu'on peut lire sur la piste du Jaffar...faite à la même époque que nous donc
dans le même état, ce qui peut varier en fonction des orages, de la neige ou autre...
Mais d'autres vont vous dire que c'est super facile, les doigts dans le nez !
On ne peut pas généraliser, alors à chacun sa propre opinion en fonction de l'expérience et du terrain rencontré
Avons aussi épinglés la piste de Jaffar à notre programme,2 types en 1200 et 800 gs(bin oui!si tu roules pas en gs.....) étant dans le même hôtel que nous et nous ont demandés si on la faisait, nous sommes donc partis ensemble,sachant que des 4X4 avaient fait demi tour 3 jours avant.....
bon début de piste ,comme souvent,et puis le type à la 800 gs s'est vautré 1,2,3,4 fois puis une cinquième,ou il a bien faillit perdre la vie,du coup ,il ne voulait plus repartir,mais pas de dépanneuse dans le Jaffar,nous nous sommes relayés avec son pote pour passer sa moto dans les passages les plus délicats(4 ou 5 kms)
6H de piste,par chance j'avais pris le pique-nique,sacrés moments que cette piste vraiment très difficile.
on voit bien le dévers sur les bosses derrière... Allons voir ça de plus près sur fond du Mont Ayachi 3.737 m. toujours sous la neige Sans arsouiller on rattrape le groupe des 4 motards à l'entrée du cirque alors qu'ils sont partis 45mn avant nous
et sur les 20 premiers kms la piste est large et plate
Et la Ténéré est par terre
Son pneu avant s'est enfoncé dans un lit de gravillons après être passé sur un petit dos d'âne
(...trop lentement à mon avis...)
J'attends que Gégé arrive suite à sa pause photo et le voilà, c'est beau non ? La piste étant étroite, on attend un peu que les autres prennent de l'avance...
et puis plus loin, re-belote, boum patatras Ils n'ont vraiment pas l'air d'être à l'aise sur ce terrain
Et puis y en a un qui me demande un peu affolé...
- pourquoi tu roules debout ? c'est mieux assis non ?
Il me demande à moi comment rouler en TT
Faudrait qu'il vienne plus souvent à nos sorties
Je réalise qu'ils n'auraient jamais du s'aventurer là-dedans
Je lui explique rapidement l'appui sur les reposes-pieds, le guidage avec les épaules parallèles au guidon
pour les épingles et le déhanchement mais bon, ça n'est pas l'endroit idéal pour une initiation
Un autre nous dit :
- on va vous laisser passer devant, vous irez plus vite à 2 que nous à 4
Il y a des passages assez étroits avec effectivement des dévers vers le vide et quelques pierres
qui traînent, une attention permanente est exigée, j'ai trouvé ce parcours très physique surtout
que je n'aime pas le vide, un mauvais coup de frein et c'est la cata (voir BM plus haut)
Ce jour-là, il y avait un vent assez fort avec des rafales, ce qui n'arrangeait rien à la chose
mais mon éléfant est je le répète, formidable
Même pas tombée, même jamais en difficulté par contre, j'ai du perdre 2 litres de sueur
Deux petites vidéos, toujours sans musique
L'une filmée depuis la caméra fixée sur mon crash-bar
ça remue un peu mais c'est le terrain qui veut ça*
et l'autre filmée par GG qui était parti devant
J'ai presque des scrupules à les laisser dans cette galère (pour eux parce-que pour nous tout va bien)
mais ils sont 4, grands et costauds donc assez nombreux pour relever leurs motos
Conclusion, ne pas se lancer dans le Jaffar en tant que débutant
Il n'est ni difficile, ni dangereux mais il faut quand même un minimum d'expérience TT
dans le même état, ce qui peut varier en fonction des orages, de la neige ou autre...
Mais d'autres vont vous dire que c'est super facile, les doigts dans le nez !
On ne peut pas généraliser, alors à chacun sa propre opinion en fonction de l'expérience et du terrain rencontré
Avons aussi épinglés la piste de Jaffar à notre programme,2 types en 1200 et 800 gs(bin oui!si tu roules pas en gs.....) étant dans le même hôtel que nous et nous ont demandés si on la faisait, nous sommes donc partis ensemble,sachant que des 4X4 avaient fait demi tour 3 jours avant.....
bon début de piste ,comme souvent,et puis le type à la 800 gs s'est vautré 1,2,3,4 fois puis une cinquième,ou il a bien faillit perdre la vie,du coup ,il ne voulait plus repartir,mais pas de dépanneuse dans le Jaffar,nous nous sommes relayés avec son pote pour passer sa moto dans les passages les plus délicats(4 ou 5 kms)
6H de piste,par chance j'avais pris le pique-nique,sacrés moments que cette piste vraiment très difficile.
on voit bien le dévers sur les bosses derrière... Allons voir ça de plus près sur fond du Mont Ayachi 3.737 m. toujours sous la neige Sans arsouiller on rattrape le groupe des 4 motards à l'entrée du cirque alors qu'ils sont partis 45mn avant nous
et sur les 20 premiers kms la piste est large et plate
Et la Ténéré est par terre
Son pneu avant s'est enfoncé dans un lit de gravillons après être passé sur un petit dos d'âne
(...trop lentement à mon avis...)
J'attends que Gégé arrive suite à sa pause photo et le voilà, c'est beau non ? La piste étant étroite, on attend un peu que les autres prennent de l'avance...
et puis plus loin, re-belote, boum patatras Ils n'ont vraiment pas l'air d'être à l'aise sur ce terrain
Et puis y en a un qui me demande un peu affolé...
- pourquoi tu roules debout ? c'est mieux assis non ?
Il me demande à moi comment rouler en TT
Faudrait qu'il vienne plus souvent à nos sorties
Je réalise qu'ils n'auraient jamais du s'aventurer là-dedans
Je lui explique rapidement l'appui sur les reposes-pieds, le guidage avec les épaules parallèles au guidon
pour les épingles et le déhanchement mais bon, ça n'est pas l'endroit idéal pour une initiation
Un autre nous dit :
- on va vous laisser passer devant, vous irez plus vite à 2 que nous à 4
Il y a des passages assez étroits avec effectivement des dévers vers le vide et quelques pierres
qui traînent, une attention permanente est exigée, j'ai trouvé ce parcours très physique surtout
que je n'aime pas le vide, un mauvais coup de frein et c'est la cata (voir BM plus haut)
Ce jour-là, il y avait un vent assez fort avec des rafales, ce qui n'arrangeait rien à la chose
mais mon éléfant est je le répète, formidable
Même pas tombée, même jamais en difficulté par contre, j'ai du perdre 2 litres de sueur
Deux petites vidéos, toujours sans musique
L'une filmée depuis la caméra fixée sur mon crash-bar
ça remue un peu mais c'est le terrain qui veut ça*
et l'autre filmée par GG qui était parti devant
J'ai presque des scrupules à les laisser dans cette galère (pour eux parce-que pour nous tout va bien)
mais ils sont 4, grands et costauds donc assez nombreux pour relever leurs motos
Conclusion, ne pas se lancer dans le Jaffar en tant que débutant
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
C'est pas sérieux, j'ai oublié de vous poster le tracé du jour
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
c'est vrai que cette piste est technique, mais elle est loin d'etre infaisable (malgrè ce qu'on peut lire ici ou là sur le net)!!! cela dit, nous l'avons pris dans l'autre sens, vers Midelt..............et c'est là que Thierry a laissé sa cheville
semper carpe diem
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Bien, bien ce CR, super de pouvoir en lire au fur et à mesure, très bien pour les cartes et le coup de stabilo.
A+ pat83
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Moi qui est rebroussé chemin au Cirque de Jaffar , je l'aurais au moins vu grace à vous , choukrane !
au fait , Oligo est bien rentré ?
au fait , Oligo est bien rentré ?
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Super GégéMimi votre aventure au Maroc je finis juste de lire la description de votre traversée du Jaffar. Nous l'avons fait à 3 personnes et on a dépassé un groupre de 10 personnes en 800 et 1200 GS. Ils nous ont collés sur tout le trajet puis rattrappés à la fin (on prenait un peu de temps pour les photos...et pour redresser un guidon tordu)
Tout en bas, on s'est fait rattrapper par quelques 5 ou six 4x4 : pour moi le Jaffar s'est apparenté à une piste "autoroute" malgré la descente "difficile". Mais j'ai aimé cette traversée de monts et vallons avec franchissement d'un petit oued.
En tout cas, bien rentré Rascal : on a fait le tour des dunes de merzouga (bac à sable géant!!!)
Encore Mimi!!! c'est pas fini là quand même....
Tout en bas, on s'est fait rattrapper par quelques 5 ou six 4x4 : pour moi le Jaffar s'est apparenté à une piste "autoroute" malgré la descente "difficile". Mais j'ai aimé cette traversée de monts et vallons avec franchissement d'un petit oued.
En tout cas, bien rentré Rascal : on a fait le tour des dunes de merzouga (bac à sable géant!!!)
Encore Mimi!!! c'est pas fini là quand même....
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Re: Le Maroc vu par Gégé et Mimi
Merci à vous de me suivre dans nos pérégrinations
Non non, ce n'est pas fini mais nous étions encore en vadrouille ce week-end et là va falloir que je m'occupe sérieusement de la déclaration d'impôts mais je ne vous oublie pas
Même avis que toi Oligo pour le Jaffar mais heureusement que mise à part le 1/4 d'heure laborieux passé avec les 4 autres, nous l'avions pour nous tous seuls et pas encombré comme toi
Non non, ce n'est pas fini mais nous étions encore en vadrouille ce week-end et là va falloir que je m'occupe sérieusement de la déclaration d'impôts mais je ne vous oublie pas
Même avis que toi Oligo pour le Jaffar mais heureusement que mise à part le 1/4 d'heure laborieux passé avec les 4 autres, nous l'avions pour nous tous seuls et pas encombré comme toi
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor