





En rentrant de notre périple, hier soir, on a bien sur beaucoup causé, et notemment du casque de Maxou : il est très inconfortable, et surtout, protège peu...
On a donc rapidemment décidé de sacrifier notre journée du lundi, pour nous rendre à Marrakech, afin de trouver un casque digne de ce nom.
Donc, plutôt que de partir à l'aveugle, on a épluché l'annuaire téléphonique, afin d'y relever tous les N° de téléphone de magasins, où on serait succeptible de dénicher le graal.
Mais avant toute chose, vu la poussière que mes compères ont bouffée hier (moi non, ça allait

Si cet exercice, sur une Africa Twin, c.a.d. une moto faite pour l'aventure, est une simple formalité, sur une super ténéré, c'est une autre paire de manches : il faut démonter la moitié de la moto pour accéder à ce fameux filtre : les ingénieurs de Yamaha, on ne vous félicite pas !
Une fois les nettoyages effectués, nous papotons avec le gardien de l'hôtel, qui semble s'intéresser à notre programme.
Après lui avoir expliqué que nous étions obligés d'aller jusqu'à Marrakech, pour ce que vous savez, ce dernier nous dit qu'il connait une boutique, ici, à Beni Melal, où nous serions succeptibles de trouver notre bonheur : un casque modulable !
Ni une ni deux, Maxou embarque l'employé, pour aller trouver cette caverne d'Ali Baba

Hé, si on peut s'éviter de se tapper 400 km de route, c'est pas mal, non ?
Environ 20 minutes plus tard, on voit revenir notre Maxou, portant fièrement, tel un chevalier son heaume, un magnifique casque modulable (bon d'accord, il était pas magnifique, mais c'est pour faire plaisir à Maxou


Chouette, on va pouvoir aller faire de la piste !

La matinée est très entamée, mais on part quand même, direction Afourer.
On décide de faire la B0b du guide Gandini.
La piste est très belle........... au début !


Mais très rapidemment, elle devient extrèment cassante ; et on n'en voit pas la fin

Au bout d'un km environ, on décide de faire demi-tour...
C'est pas grave ! on reprend la route jusqu'à Ouaouizerth, où on s'arrêtera pour manger.
Comme je l'avais promis à mes compagnons, je leur ai déniché un autenthique restaurant Marocain... et pas un piège à touristes !

A l'entrée du resto, avec celui qui semblait être le patron

Et la salle : 3 tables rondes, posées dans une pièce très très étroites, et aveugle (sans porte ni fenêtre



Enfin, pas de couvert, pas de couvert... pas pour tout le monde !

... parce que y'avait une espèce de baroudeur, qui est absolument incapable de se passer de son petit confort





Après donc cet excellent repas, on repart en direction de Tilougguite, et avant le dernier col, on bifurquera sur notre gauche : la G8 du Gandini !
Sur le début, cette piste (très large), est recouverte de gravillon, genre clapissette



Heureusement que ça ne dure pas, et on retrouve un revêtement digne de ce nom !

Et surtout, le paysage...


La même, en mieux !

Oui oui, je sais... la moto aussi est magnifique !


Bref, tout le long, cette piste sera un pur bonheur


Et comme partout au Maroc, on n'est jamais seul, sur une piste

La terre (rouge) laisse vite la place aux rochers

Et le moindre cours d'eau est canalisé, pour permettre l'irrigation des jardins : l'eau, c'est la vie


On enchainera ainsi toute l'après-midi, avec une succéssion de paysages tous plus beaux que les uns que les autres


Ah oui ! j'ai oublié de vous dire que, quelque soit le lieu où l'on se trouve, l'Homosapien-Vercorien a l'habitude de marquer son territoire...



Une des dernières prise de vue sur la G8

Bref, 01h15, ou 01h20 plus tard, nous quittons cette merveilleuse piste, et arrivons sur la R306, et son ruban d'asphalte.

Certe un peu déçus d'être déjà revenus sur une route, on sait néanmoins que ce n'est pas fini, car quelques centaines de mètres plus loin, nous repartirons sur la G7
Et là encore, du bonheur !



On apperçois enfin Meni Mellal

On entre dans la ville par le sud, et c'est beau...

Nous allons donc regagner notre hôtel, pour y passer une troisième et dernière nuit (c'est du moins ce qu'on se dit à ce moment là

A suivre...
