Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
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Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Il fait un temps à faire des CR et je préfère vous prévenir, il va être long (le CR pas le temps)
Presque 4 semaines sur les routes et 5900 kms pour nos crampons, aucune envie de rentrer, un vrai bonheur
Fin juillet 2010.....
Concernant notre destination estivale, ce fut le plus grand flou avec 50 idées à la journée, dont la Roumanie. Nous avons presque 4 semaines devant nous et ça fait longtemps que nous y pensons….
Mais ce n’est pas vraiment à côté (3000 kms jusqu’à Bucarest) et avec Gégé, inutile d’espérer tracer pendant 2-3 jours histoire d’avancer un peu
Pour lui les vacances commencent devant notre garage et si je le laissais faire, il commencerait par les chemins de notre colline (heureusement ceux-ci sont interdits d’accès en été ) et le premier soir, nous planterions la tente au pied de la Sainte Victoire après avoir fait la causette à plein de gens rencontrés sur la route (mais je sais qu'il a raison )
Alors nous nous sommes souvenus de la Croatie... j’en ai entendu parler la 1ère fois au début des années 80 quand j’étais encore ado et que des amis de ma frangine passaient tous leurs étés dans ce que l’on appelait encore à l’époque, la Yougoslavie
Ils disaient que c’était trop beau, que les gens étaient très gentils et que la vie y coûtait 3 x rien !
Nous avons failli la traverser en 1988 pour aller en Grèce mais une sombre histoire de papiers nous en avait alors empêchés
Ensuite, il y a eu cette vilaine guerre au début des années 90, guerre un peu confuse, à laquelle il était très difficile d’y comprendre quelque-chose, de savoir qui se battait contre qui et surtout pourquoi avec autant de haine et de violence…même après toutes ces années, ce n’est pas évident d’y voir clair, il n’y a que le comment qui est encore visible dans les endroits où les combats ont fait rage et malheureusement les stigmates se voient aussi sur beaucoup d’autochtones. Des jeunes et moins jeunes (à partir de 40 ans), des femmes toutes de noir vêtues, des amputés d’un ou plusieurs membres qui n’ont pas toujours la chance de pouvoir s’offrir une prothèse…
Les villes le long de la côte ont très vite été rénovées afin que les touristes reviennent rapidement et on ne voit plus rien ou presque….il subsiste quelques traces dans les banlieues, à l’écart des intérêts touristiques
C'est avec consternation que nous voyons dans l’arrière-pays, après toutes ces années, des maisons (toujours habitées) portant encore les traces des impacts d’obus, de balles, des pourtours de fenêtres calcinés , des bâtiments ou des villages entiers détruits…
On ralentit, on a le sentiment de déranger, de faire beaucoup trop de bruit….
L’on se demande forcément si les gens ont survécu, s’ils vivent encore là ou ce qu’ils sont devenus
Et le pire, ces champs minés à proximité des villages…. Un danger permanent
Ma première pensée va aux enfants...
Ici, ils ne peuvent donc pas courir innocemment dans les prés ? Se cacher dans les hautes herbes ? Cueillir des fleurs ?
S’allonger dans l’herbe et rêver ?
Ca remue sacrément les tripes. La connerie humaine n’a vraiment pas de limites….
Heureusement que c’est relativement localisé et que dans le Guide du routard ils donnent certains noms de régions ou de villes encore très marquées que nous éviterons afin de ne pas voir ce triste spectacle en permanence. On n’est pas là pour se plomber le moral, on est en vacances après tout
La beauté et la diversité des paysages compensent largement et l’essentiel c’est que la paix soit revenue.
Les autochtones sont toujours aussi adorables et prêts à se démener pour vous rendre service. C’est ainsi que perdus au fin fond de la campagne, dans la cour d’une ferme ( pourtant qu’à 20kms à vol d’oiseau de la côte), nous avons appris grâce au paysan rencontré que les pneus se nomment Gomma et que mes T63 étaient parfaits pour le TT mais pas les gomma mixtes de Gégé !
Ensuite grâce à ses indications toujours en croate, tout en tapant des pieds par terre pour nous montrer la différence entre la terre et le bitume, en signifiant la droite et la gauche, nous avons trouvé sans difficultés, la piste à la sortie du village et il avait tout à fait raison le paysan.
Il avait plu toute la nuit et ce n’étaient que des ornières de gadoue en montée relativement raide, nous avons donc changé de parcours. Hvala liepa (merci beaucoup)
La Croatie regorge de magnifiques monuments, de villes superbes qui valent à elles seules le voyage, de trésors architecturaux disséminés un peu partout même perdus en pleine nature et les paysages y sont magnifiques.
Les lacs de Plitvice Dubrovnik Il y a deux Croatie, la côte très touristique, forcément riche et l’intérieur assez, voire très pauvre
Il suffit de s’éloigner de quelques kms pour constater la grosse différence de niveau de vie et de communication
Sur la côte, on se débrouille bien entre l’anglais, l’allemand et l’italien.
Quelques formules croates apprises assez péniblement, grâce au Guide du Routard feront la surprise et la joie des autochtones
Inutile d’aller là-bas en espérant se prélasser sur les grandes plages de sable fin. Il n’y en a pas ou très peu
Ce ne sont que des criques avec des rochers ou des galets et très souvent de gros oursins tapissent les fonds marins.
Ce n’est pas notre objectif principal puisque nous avons et pouvons faire la même chose à la maison
Nous allons donc éviter autant que faire se peut la Jadranska Magistrala, ce ruban de bitume (2 x 1 voie) qui longe la côte et qui offre certes une très belle vue sur les îles éparpillées au large mais qui est malheureusement encombré de véhicules en tous genres.
Nous décidons de progresser sur les petites routes désertes parallèles et qui nous obligerons à chaque fois à emprunter un col pour repasser sur la côte afin d’y visiter les villes qui en valent la peine
Et puis à la campagne, il fait un tout petit peu plus frais mais c’est surtout beaucoup plus authentique, pittoresque et calme
Presque 4 semaines sur les routes et 5900 kms pour nos crampons, aucune envie de rentrer, un vrai bonheur
Fin juillet 2010.....
Concernant notre destination estivale, ce fut le plus grand flou avec 50 idées à la journée, dont la Roumanie. Nous avons presque 4 semaines devant nous et ça fait longtemps que nous y pensons….
Mais ce n’est pas vraiment à côté (3000 kms jusqu’à Bucarest) et avec Gégé, inutile d’espérer tracer pendant 2-3 jours histoire d’avancer un peu
Pour lui les vacances commencent devant notre garage et si je le laissais faire, il commencerait par les chemins de notre colline (heureusement ceux-ci sont interdits d’accès en été ) et le premier soir, nous planterions la tente au pied de la Sainte Victoire après avoir fait la causette à plein de gens rencontrés sur la route (mais je sais qu'il a raison )
Alors nous nous sommes souvenus de la Croatie... j’en ai entendu parler la 1ère fois au début des années 80 quand j’étais encore ado et que des amis de ma frangine passaient tous leurs étés dans ce que l’on appelait encore à l’époque, la Yougoslavie
Ils disaient que c’était trop beau, que les gens étaient très gentils et que la vie y coûtait 3 x rien !
Nous avons failli la traverser en 1988 pour aller en Grèce mais une sombre histoire de papiers nous en avait alors empêchés
Ensuite, il y a eu cette vilaine guerre au début des années 90, guerre un peu confuse, à laquelle il était très difficile d’y comprendre quelque-chose, de savoir qui se battait contre qui et surtout pourquoi avec autant de haine et de violence…même après toutes ces années, ce n’est pas évident d’y voir clair, il n’y a que le comment qui est encore visible dans les endroits où les combats ont fait rage et malheureusement les stigmates se voient aussi sur beaucoup d’autochtones. Des jeunes et moins jeunes (à partir de 40 ans), des femmes toutes de noir vêtues, des amputés d’un ou plusieurs membres qui n’ont pas toujours la chance de pouvoir s’offrir une prothèse…
Les villes le long de la côte ont très vite été rénovées afin que les touristes reviennent rapidement et on ne voit plus rien ou presque….il subsiste quelques traces dans les banlieues, à l’écart des intérêts touristiques
C'est avec consternation que nous voyons dans l’arrière-pays, après toutes ces années, des maisons (toujours habitées) portant encore les traces des impacts d’obus, de balles, des pourtours de fenêtres calcinés , des bâtiments ou des villages entiers détruits…
On ralentit, on a le sentiment de déranger, de faire beaucoup trop de bruit….
L’on se demande forcément si les gens ont survécu, s’ils vivent encore là ou ce qu’ils sont devenus
Et le pire, ces champs minés à proximité des villages…. Un danger permanent
Ma première pensée va aux enfants...
Ici, ils ne peuvent donc pas courir innocemment dans les prés ? Se cacher dans les hautes herbes ? Cueillir des fleurs ?
S’allonger dans l’herbe et rêver ?
Ca remue sacrément les tripes. La connerie humaine n’a vraiment pas de limites….
Heureusement que c’est relativement localisé et que dans le Guide du routard ils donnent certains noms de régions ou de villes encore très marquées que nous éviterons afin de ne pas voir ce triste spectacle en permanence. On n’est pas là pour se plomber le moral, on est en vacances après tout
La beauté et la diversité des paysages compensent largement et l’essentiel c’est que la paix soit revenue.
Les autochtones sont toujours aussi adorables et prêts à se démener pour vous rendre service. C’est ainsi que perdus au fin fond de la campagne, dans la cour d’une ferme ( pourtant qu’à 20kms à vol d’oiseau de la côte), nous avons appris grâce au paysan rencontré que les pneus se nomment Gomma et que mes T63 étaient parfaits pour le TT mais pas les gomma mixtes de Gégé !
Ensuite grâce à ses indications toujours en croate, tout en tapant des pieds par terre pour nous montrer la différence entre la terre et le bitume, en signifiant la droite et la gauche, nous avons trouvé sans difficultés, la piste à la sortie du village et il avait tout à fait raison le paysan.
Il avait plu toute la nuit et ce n’étaient que des ornières de gadoue en montée relativement raide, nous avons donc changé de parcours. Hvala liepa (merci beaucoup)
La Croatie regorge de magnifiques monuments, de villes superbes qui valent à elles seules le voyage, de trésors architecturaux disséminés un peu partout même perdus en pleine nature et les paysages y sont magnifiques.
Les lacs de Plitvice Dubrovnik Il y a deux Croatie, la côte très touristique, forcément riche et l’intérieur assez, voire très pauvre
Il suffit de s’éloigner de quelques kms pour constater la grosse différence de niveau de vie et de communication
Sur la côte, on se débrouille bien entre l’anglais, l’allemand et l’italien.
Quelques formules croates apprises assez péniblement, grâce au Guide du Routard feront la surprise et la joie des autochtones
Inutile d’aller là-bas en espérant se prélasser sur les grandes plages de sable fin. Il n’y en a pas ou très peu
Ce ne sont que des criques avec des rochers ou des galets et très souvent de gros oursins tapissent les fonds marins.
Ce n’est pas notre objectif principal puisque nous avons et pouvons faire la même chose à la maison
Nous allons donc éviter autant que faire se peut la Jadranska Magistrala, ce ruban de bitume (2 x 1 voie) qui longe la côte et qui offre certes une très belle vue sur les îles éparpillées au large mais qui est malheureusement encombré de véhicules en tous genres.
Nous décidons de progresser sur les petites routes désertes parallèles et qui nous obligerons à chaque fois à emprunter un col pour repasser sur la côte afin d’y visiter les villes qui en valent la peine
Et puis à la campagne, il fait un tout petit peu plus frais mais c’est surtout beaucoup plus authentique, pittoresque et calme
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
J’ai fouillé dans les vieilles revues motos que GG garde toujours dans un coin (et là aussi, il a parfois raison ) afin de retrouver la revue allemande où je me souvenais avoir lu des reportages sur la Croatie, des pistes empruntées par un père et fils autrichien, des cols empruntés…je photocopie les pages, les cartes, je prends note des indications et nous voilà donc au petit matin de ce 31 juillet, les motos prêtes et nous un peu fatigués par un mois de juillet chargé.
J’ai négocié avec Gégé, oui on prendra les petites routes jusqu’à l’arrière-pays niçois, on prendra même des pistes (ça ne se refuse pas ) mais ensuite, on tracera de Gênes jusqu’à Trieste qui mérite une visite
Le 1er soir, nous planterons la tente à Sospel et le lendemain, nous traversons les beaux villages perchés au-dessus de San-Remo, reliés par de belles petites routes et nous trouvons de suite la longue piste du Colle di Garezzo, avant de descendre sur Gênes.
Apricale
Baiardo
Colle di Garezzo
L'arrivée et le contournement de Gênes se fait par l'autoroute et ensuite nous bifurquons plein nord vers Piacenza par la S45 qui nous amènera jusqu’à Marsaglia où nous planterons notre tente pour la 2ème nuit dans la forêt.
Le 3ème jour, nous reprenons cette fabuleuse S45 de bonne heure, elle est toute viroleuse et tôt le matin, elle est quasiment déserte
Pas mal du tout en guise de petit-déjeuner qui sera pris dans la jolie ville de Bobbio
A l'approche de Mantova, nous découvrons que cette ville fait partie du Patrimoine de l’Humanité, nous décidons d’aller voir ça de plus près
Et il est vrai qu’elle le mérite et largement
De Mantova, la voie rapide vers Padova (déjà visité en 1988) nous tend les bras, ce qui nous permet ensuite de filer jusqu’à Trieste par l’autoroute. Il fait chaud, c’est monotone, pas beau…vivement notre arrivée au camping de San Bartolomeo, à quelques mètres de la frontière slovène.
La circulation est très dense et désordonnée
Nous visiterons Trieste demain, en laissant nos éléfants se reposer au camping. Il y a un bus qui passe devant le camping, qui nous déposera 11 kms plus loin à Muggia, de là nous prendrons le vaporetto pour Trieste.
Nous n'aurons pas à nous promener avec les tenues motos et à trimballer les casques toute la journée, parfait !
Très belle ville qui vaut le détour, nous y arpenterons les rues pendant plusieurs heures avant de reprendre le vaporetto sous un ciel menaçant.
Nous visiterons également Muggia, petite ville médiévale ce qui nous fera râter le bus du retour au camping
Nous en prenons un autre qui nous déposera dans un quartier résidentiel en surplomb et ferons 1 heure de marche pour arriver au camping avant qu’un énorme orage n’éclate.
Nos petits pieds sont sacrément fatigués, je ne sais pas combien de kms ils ont fait aujourd'hui...
Au petit matin, le soleil se réveille en même temps que nous.
Ca y est nous allons atteindre la Croatie toute proche après un bref passage par la Slovénie !
Et ci-joint l'album Picasa de Sausset à Trieste avec quelques vidéos de pistes et routes empruntées
https://picasaweb.google.com/gemimi26/Aout2010ItalieNr1#
PS: y a des soucis pour visualiser certains films dont l'image n'apparait pas en entier selon l'humeur du jour , je pense qu'il vaut mieux copier-coller le lien pour les voir correctement
J’ai négocié avec Gégé, oui on prendra les petites routes jusqu’à l’arrière-pays niçois, on prendra même des pistes (ça ne se refuse pas ) mais ensuite, on tracera de Gênes jusqu’à Trieste qui mérite une visite
Le 1er soir, nous planterons la tente à Sospel et le lendemain, nous traversons les beaux villages perchés au-dessus de San-Remo, reliés par de belles petites routes et nous trouvons de suite la longue piste du Colle di Garezzo, avant de descendre sur Gênes.
Apricale
Baiardo
Colle di Garezzo
L'arrivée et le contournement de Gênes se fait par l'autoroute et ensuite nous bifurquons plein nord vers Piacenza par la S45 qui nous amènera jusqu’à Marsaglia où nous planterons notre tente pour la 2ème nuit dans la forêt.
Le 3ème jour, nous reprenons cette fabuleuse S45 de bonne heure, elle est toute viroleuse et tôt le matin, elle est quasiment déserte
Pas mal du tout en guise de petit-déjeuner qui sera pris dans la jolie ville de Bobbio
A l'approche de Mantova, nous découvrons que cette ville fait partie du Patrimoine de l’Humanité, nous décidons d’aller voir ça de plus près
Et il est vrai qu’elle le mérite et largement
De Mantova, la voie rapide vers Padova (déjà visité en 1988) nous tend les bras, ce qui nous permet ensuite de filer jusqu’à Trieste par l’autoroute. Il fait chaud, c’est monotone, pas beau…vivement notre arrivée au camping de San Bartolomeo, à quelques mètres de la frontière slovène.
La circulation est très dense et désordonnée
Nous visiterons Trieste demain, en laissant nos éléfants se reposer au camping. Il y a un bus qui passe devant le camping, qui nous déposera 11 kms plus loin à Muggia, de là nous prendrons le vaporetto pour Trieste.
Nous n'aurons pas à nous promener avec les tenues motos et à trimballer les casques toute la journée, parfait !
Très belle ville qui vaut le détour, nous y arpenterons les rues pendant plusieurs heures avant de reprendre le vaporetto sous un ciel menaçant.
Nous visiterons également Muggia, petite ville médiévale ce qui nous fera râter le bus du retour au camping
Nous en prenons un autre qui nous déposera dans un quartier résidentiel en surplomb et ferons 1 heure de marche pour arriver au camping avant qu’un énorme orage n’éclate.
Nos petits pieds sont sacrément fatigués, je ne sais pas combien de kms ils ont fait aujourd'hui...
Au petit matin, le soleil se réveille en même temps que nous.
Ca y est nous allons atteindre la Croatie toute proche après un bref passage par la Slovénie !
Et ci-joint l'album Picasa de Sausset à Trieste avec quelques vidéos de pistes et routes empruntées
https://picasaweb.google.com/gemimi26/Aout2010ItalieNr1#
PS: y a des soucis pour visualiser certains films dont l'image n'apparait pas en entier selon l'humeur du jour , je pense qu'il vaut mieux copier-coller le lien pour les voir correctement
Modifié en dernier par Mimi le mer. mars 16, 2011 2:17 pm, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
03 août
Dobar dan Croatia (bonjour)
Plutôt que de tracer droit sur Rijeka, nous décidons d’aller promener en Istrie et de
visiter la basilique euphrasienne de Porec qui a été construite au VI siècle sur plusieurs autres lieux de cultes, l’on peut voir les sols des anciens édifices grâce à des parties vitrées
et ses magnifiques mosaïques Porec est très touristique, nous faisons rapidement le tour et avons pour objectif d’atteindre Pula et son amphithéâtre tout au sud de l’Istrie
Sur la route, nous voyons un peu partout, sur les bords des routes, des cochons grillés à la broche.
Il est 13h et ça sent trop bon nous avons grand faim
La pauv’ bête est amputée sur place d’un bon morceau que nous dégusterons avec un assortiment de grillades et de salades A part l’amphithéâtre et quelques jolies ruelles romaines, il n’y a pas grand’chose à voir à Pula, nous remontons vers le nord et vers 18h nous prenons le bâteau qui nous amènera sur l’île de Crès
L’avantage d’être à motos, c’est qu’il y a toujours de la place, même pour des éléfants, en plus on te fait signe pour passer devant tout le moment au moment d’embarquer
Nous arrivons dans le tout petit village de Valun où un tout petit camping est indiqué, tout au fond d’une crique accessible par un étroit passage pédestre, par conséquent, réservé aux tentes.
Les voitures sont obligées de se garer à l’entrée du village et d’amener leurs affaires grâce à des chariots mis à disposition mais les motos passent !
Pour l’inscription à la réception, il n’y a pas de place délimitée, il faut d’abord trouver soi-même un emplacement et il en reste très très peu…le terrain est en pente, bâti en « escaliers ». Il y règne une ambiance de camp hippie
Dès que c’est fait, on repasse à la réception qui se trouve au centre du village et on reçoit une plaque avec un numéro à fixer sur la tente
Nous décidons de nous installer dans un coin de ce qui sert de terrain de foot, de pétanque, de jeux…pas envie de repartir, c’est trop beau ici
Il y a un tout petit local qui vend des boissons et des fruits, ce qui constituera notre dîner
Pour le reste, il faut attendre le lendemain matin 04 août
A l'aurore, nous achetons du lait et du pain pour préparer un petit-déjeuner et nous serons parmi les premiers à prendre un bain de mer
Je crois que c'est ce qu'on appelle le grand luxe Nous avons repéré une piste sur la carte mais ne l'avons pas vue en arrivant hier soir. Nous partons à sa recherche à pied sans la trouver. Et nous revenons en courant au camping parce-qu'un orage vient d'éclater, ça fait le 2ème, j'espère que ça ne sera pas comme ça tous les soirs
Le lendemain nous déplantons pour aller vers le sud de l'île et nous trouvons des chouettes pistes qui serpentent entre les prés délimités par des barrières faites maison avec les moyens du bord...
Dobar dan Croatia (bonjour)
Plutôt que de tracer droit sur Rijeka, nous décidons d’aller promener en Istrie et de
visiter la basilique euphrasienne de Porec qui a été construite au VI siècle sur plusieurs autres lieux de cultes, l’on peut voir les sols des anciens édifices grâce à des parties vitrées
et ses magnifiques mosaïques Porec est très touristique, nous faisons rapidement le tour et avons pour objectif d’atteindre Pula et son amphithéâtre tout au sud de l’Istrie
Sur la route, nous voyons un peu partout, sur les bords des routes, des cochons grillés à la broche.
Il est 13h et ça sent trop bon nous avons grand faim
La pauv’ bête est amputée sur place d’un bon morceau que nous dégusterons avec un assortiment de grillades et de salades A part l’amphithéâtre et quelques jolies ruelles romaines, il n’y a pas grand’chose à voir à Pula, nous remontons vers le nord et vers 18h nous prenons le bâteau qui nous amènera sur l’île de Crès
L’avantage d’être à motos, c’est qu’il y a toujours de la place, même pour des éléfants, en plus on te fait signe pour passer devant tout le moment au moment d’embarquer
Nous arrivons dans le tout petit village de Valun où un tout petit camping est indiqué, tout au fond d’une crique accessible par un étroit passage pédestre, par conséquent, réservé aux tentes.
Les voitures sont obligées de se garer à l’entrée du village et d’amener leurs affaires grâce à des chariots mis à disposition mais les motos passent !
Pour l’inscription à la réception, il n’y a pas de place délimitée, il faut d’abord trouver soi-même un emplacement et il en reste très très peu…le terrain est en pente, bâti en « escaliers ». Il y règne une ambiance de camp hippie
Dès que c’est fait, on repasse à la réception qui se trouve au centre du village et on reçoit une plaque avec un numéro à fixer sur la tente
Nous décidons de nous installer dans un coin de ce qui sert de terrain de foot, de pétanque, de jeux…pas envie de repartir, c’est trop beau ici
Il y a un tout petit local qui vend des boissons et des fruits, ce qui constituera notre dîner
Pour le reste, il faut attendre le lendemain matin 04 août
A l'aurore, nous achetons du lait et du pain pour préparer un petit-déjeuner et nous serons parmi les premiers à prendre un bain de mer
Je crois que c'est ce qu'on appelle le grand luxe Nous avons repéré une piste sur la carte mais ne l'avons pas vue en arrivant hier soir. Nous partons à sa recherche à pied sans la trouver. Et nous revenons en courant au camping parce-qu'un orage vient d'éclater, ça fait le 2ème, j'espère que ça ne sera pas comme ça tous les soirs
Le lendemain nous déplantons pour aller vers le sud de l'île et nous trouvons des chouettes pistes qui serpentent entre les prés délimités par des barrières faites maison avec les moyens du bord...
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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- Moto(s) : Cagiva éléfant 750-89 et 650-88
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
J'aime beaucoup cette île où apparement les gens se débrouillent avec le peu de choses qu'ils ont...
Ces portes sont bien plus belles que celles de chez castotruc tout comme ces séchoirs à linge Le port de la ville de Crès et en fin d'après-midi nous reprenons un ferry qui nous amènera sur l'île de Krk (prononcer Keurk) que nous ne ferons que traverser afin d'arriver au sud de Criknevica par l'intérieur et non par le bord de mer
C'est dans ce coin que nos amis, Phil, Evy et leurs filles avaient posés leurs "valises" quelques jours lorsqu'ils sont venus en Croatie en 2006. Ils avaient loué un appartement chez l'habitant.
Il y a effectivement partout des panneaux qui indiquent des chambres ou appartements à louer chez l'habitant mais nous n'avons pas envie de passer du temps tous les soirs à chercher celui qui sera libre et pas trop cher, ni trop mal placé....
Nous préferons la liberté du camping.
Nous avons bien fait, nous apprendrons plus tard que les tarifs ont beaucoup augmentés depuis et qu'il faut compter environ 50 Euros/nuit. Le camping coûte aussi cher que chez nous sans jamais proposer les mêmes infrastructures, env. 25 Euros/nuit
La Croatie pas chère, c'est bien fini surtout en bord de mer sauf pour les restos qui sont un peu moins chers que chez nous
Le ciel se fait à nouveau très menaçant mais cette fois-ci les nuages resteront coincés sur Krk qui est juste en face de notre camping
Le soir, nous irons à pied jusqu'au village voisin (en ignorant que nous faisions un grand détour ) nous y avons très bien mangé dans un petit resto typique avant de revenir par le bord de mer en 10 mn
Album Picasa d'Istrie et de l'île de Crès
https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... eIleDeCres#
Ces portes sont bien plus belles que celles de chez castotruc tout comme ces séchoirs à linge Le port de la ville de Crès et en fin d'après-midi nous reprenons un ferry qui nous amènera sur l'île de Krk (prononcer Keurk) que nous ne ferons que traverser afin d'arriver au sud de Criknevica par l'intérieur et non par le bord de mer
C'est dans ce coin que nos amis, Phil, Evy et leurs filles avaient posés leurs "valises" quelques jours lorsqu'ils sont venus en Croatie en 2006. Ils avaient loué un appartement chez l'habitant.
Il y a effectivement partout des panneaux qui indiquent des chambres ou appartements à louer chez l'habitant mais nous n'avons pas envie de passer du temps tous les soirs à chercher celui qui sera libre et pas trop cher, ni trop mal placé....
Nous préferons la liberté du camping.
Nous avons bien fait, nous apprendrons plus tard que les tarifs ont beaucoup augmentés depuis et qu'il faut compter environ 50 Euros/nuit. Le camping coûte aussi cher que chez nous sans jamais proposer les mêmes infrastructures, env. 25 Euros/nuit
La Croatie pas chère, c'est bien fini surtout en bord de mer sauf pour les restos qui sont un peu moins chers que chez nous
Le ciel se fait à nouveau très menaçant mais cette fois-ci les nuages resteront coincés sur Krk qui est juste en face de notre camping
Le soir, nous irons à pied jusqu'au village voisin (en ignorant que nous faisions un grand détour ) nous y avons très bien mangé dans un petit resto typique avant de revenir par le bord de mer en 10 mn
Album Picasa d'Istrie et de l'île de Crès
https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... eIleDeCres#
Modifié en dernier par Mimi le mer. mars 16, 2011 2:19 pm, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
07 août
Objectif de la journée : aller voir les fameux lacs de Plitvice, inscrits au patrimoine de l’Humanité et qui figurent en tête de ce qu’il faut absolument voir en Croatie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_natio ... e_Plitvice
Pour y accéder, il y a bien une route qui nous y amènerait de façon assez directe, en passant le col au-dessus de Senj et ensuite la route 52
Mais en partant depuis le col de Senj, il y a aussi ce fameux parcours sur piste repéré dans la revue allemande et qui doit mener au Mont Zavizan à 1676m. et ensuite continuer dans le massif du Vélébit avant de nous ramener vers les lacs situés dans l’arrière-pays, à proximité de la frontière bosniaque
Le revêtement de la route qui nous mène sur les hauteurs de Senj est nickel et nous enquillons les virolos.
De là-haut, on a une vue magnifique sur la côte. Nous en profitons pour acheter du fromage fumé vendu par des particuliers au bord de la route Après avoir traversé la campagne, y avoir vu de drôles d’engins nous trouvons la piste mais elle est bien indiquée sur de grands panneaux et il y a un garde à l’entrée qui nous réclame un droit de passage.
Entretemps, ce massif est devenu parc naturel et mise à part la piste qui fait 17kms et qui t’amène au point de départ de randos pédestres, il est désormais interdit d’y circuler.
Nous sommes déçus mais y allons quand même, paraît que le panorama est magnifique de là-haut
La piste est très belle et nous y croisons quelques faucons, buses ou autres volatiles… Arrivés sur le parking, nous partons à l’assaut du sommet à pied, c’est très raide, on crapahute pendant 3/4 d'heure mais les nuages arrivent avant nous... nous bouchant la vue sur les îles ! Ne reste plus qu’à redescendre et à reprendre la piste dans l’autre sens Dans la forêt, nous voyons un bonhomme charger du bois sur les chevaux, il prépare son stock pour l’hiver Nous arrivons dans la région des lacs en fin d’après-midi et trouvons un camping à 10 kms.
Sur la route, nous avons croisé un Eléfant LE, malgré nos grands signes, il ne s'est pas arrêté Pas eu le temps de voir dans quel pays il était immatriculé...
L’accès aux lacs se fait à partir de 7h30, nous serons parmi les premiers, prendrons une bonne avance et bénéficierons de la tranquillité qui ne sera plus de mise à partir de 10h quand des bus vont déverser non stop des centaines de touristes, tout au long de la journée.
Il s’agit d’un très grand parc avec 16 lacs en gradins qui sont reliés entre eux par 92 cascades
18 kms de fines passerelles en bois permettent d’en faire le tour Il est interdit d’y tremper ne serait-ce qu’un doigt de pied. Il y a des milliers de poissons et autres bestioles
Objectif de la journée : aller voir les fameux lacs de Plitvice, inscrits au patrimoine de l’Humanité et qui figurent en tête de ce qu’il faut absolument voir en Croatie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_natio ... e_Plitvice
Pour y accéder, il y a bien une route qui nous y amènerait de façon assez directe, en passant le col au-dessus de Senj et ensuite la route 52
Mais en partant depuis le col de Senj, il y a aussi ce fameux parcours sur piste repéré dans la revue allemande et qui doit mener au Mont Zavizan à 1676m. et ensuite continuer dans le massif du Vélébit avant de nous ramener vers les lacs situés dans l’arrière-pays, à proximité de la frontière bosniaque
Le revêtement de la route qui nous mène sur les hauteurs de Senj est nickel et nous enquillons les virolos.
De là-haut, on a une vue magnifique sur la côte. Nous en profitons pour acheter du fromage fumé vendu par des particuliers au bord de la route Après avoir traversé la campagne, y avoir vu de drôles d’engins nous trouvons la piste mais elle est bien indiquée sur de grands panneaux et il y a un garde à l’entrée qui nous réclame un droit de passage.
Entretemps, ce massif est devenu parc naturel et mise à part la piste qui fait 17kms et qui t’amène au point de départ de randos pédestres, il est désormais interdit d’y circuler.
Nous sommes déçus mais y allons quand même, paraît que le panorama est magnifique de là-haut
La piste est très belle et nous y croisons quelques faucons, buses ou autres volatiles… Arrivés sur le parking, nous partons à l’assaut du sommet à pied, c’est très raide, on crapahute pendant 3/4 d'heure mais les nuages arrivent avant nous... nous bouchant la vue sur les îles ! Ne reste plus qu’à redescendre et à reprendre la piste dans l’autre sens Dans la forêt, nous voyons un bonhomme charger du bois sur les chevaux, il prépare son stock pour l’hiver Nous arrivons dans la région des lacs en fin d’après-midi et trouvons un camping à 10 kms.
Sur la route, nous avons croisé un Eléfant LE, malgré nos grands signes, il ne s'est pas arrêté Pas eu le temps de voir dans quel pays il était immatriculé...
L’accès aux lacs se fait à partir de 7h30, nous serons parmi les premiers, prendrons une bonne avance et bénéficierons de la tranquillité qui ne sera plus de mise à partir de 10h quand des bus vont déverser non stop des centaines de touristes, tout au long de la journée.
Il s’agit d’un très grand parc avec 16 lacs en gradins qui sont reliés entre eux par 92 cascades
18 kms de fines passerelles en bois permettent d’en faire le tour Il est interdit d’y tremper ne serait-ce qu’un doigt de pied. Il y a des milliers de poissons et autres bestioles
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Même les mariés viennent se faire prendre en photo dans ce cadre féerique
Malgré les milliers de personnes qui arpentent ce parc tout au long de l'année, les croates ont su préserver le côté naturel et c'est vraiment réussi ! La lumière est indéniablement plus belle l'après-midi... Nous retournons au camping après avoir mangé d’excellents strudels, qui constitueront notre repas de midi, pris à 14h en fait
Et c'est là que nous apprendrons à prononcer correctement merci en croate avec le vendeur
HRVALA LIEPA
Le parc est laissé à l'état sauvage, les plantes où arbres ne subissent aucune intervention humaine et c'est ce qui le rend tellement beau
C’est magnifique, nous y marcherons pendant 6 heures et au retour nous sommes contents de nous être levés aux aurores lorsque nous voyons la foule qui s’y promène l’après-midiMalgré les milliers de personnes qui arpentent ce parc tout au long de l'année, les croates ont su préserver le côté naturel et c'est vraiment réussi ! La lumière est indéniablement plus belle l'après-midi... Nous retournons au camping après avoir mangé d’excellents strudels, qui constitueront notre repas de midi, pris à 14h en fait
Et c'est là que nous apprendrons à prononcer correctement merci en croate avec le vendeur
HRVALA LIEPA
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Nous allons nous baigner dans la rivière Korana qui prend sa source en amont des lacs
https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... 6418874178
09/08/2010
Aujourd'hui nous retournons sur la côte par les petites routes qui nous tendent les bras
Entre Korenica et Gospic nous passons dans un village entièrement détruit, brûlé….même l’église n’y a pas échappé. A la sortie du village, dans un pré et non un cimetière, plusieurs tombes portent la même date, l’on sait de suite ce qui leur est arrivé
De Gospic nous prenons la route 25 qui nous amènera à Karlobag en passant par une station de ski. Nous nous arrêterons en haut du col où d’un côté il y a la montagne et de l’autre la mer à seulement 14 kms, la vue est superbe. Nous posons les motos et allons marcher jusqu’en haut du sommet afin d’en profiter encore plus. Nous rencontrons une famille italienne qui nous avoue être venue plusieurs fois ici et qu’elle ressentait toujours la même émotion en admirant ces paysages.... En face, il y a l’île de Pag constituée essentiellement de cailloux et réputée pour son travail de dentelles extrêmement raffiné et son fromage de brebis aux herbes aromatiques
Les 14 kms de descente vers Karlobag nous offrent une série de virolos où le choix est difficile, regarder la route ou le paysage
Je m’arrête prendre ce panneau en photo pour nos amis pompiers. Je ne sais pas s’il s’agit d’un jeu de mots croate ou non…. Et puis zut, je m’arrête encore une fois, c’est trop beau, sans parler de mon Bifaro qui est magnifique dans ce décor de rêve Plein zoom sur la "lune" Nous avons de la chance, le ferry pour Pag nous attend, nous embarquons de suite et des milliers de poissons nagent dans tous les sens dans les eaux turquoises. Il est midi, la chaleur est écrasante sur l’île qui a un aspect quasi désertique.
Pas envie de suivre tous les usagers du ferry sur la seule route qui va du nord au sud. Nous trouvons une belle piste qui longe le bord de mer mais il y fait tout aussi chaud
Ci-dessous le trajet effectué en Croatie lors de la première semaine
Pour ceux qui n'en ont pas encore assez de mon CR ou de nos photos je vous mets le lien vers l'album Picasa qui vous permettra de voir presque toutes les photos et quelques vidéos prises en roulant sur piste et route depuis l'île de Krk jusqu'aux lacs https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... 6418874178
09/08/2010
Aujourd'hui nous retournons sur la côte par les petites routes qui nous tendent les bras
Entre Korenica et Gospic nous passons dans un village entièrement détruit, brûlé….même l’église n’y a pas échappé. A la sortie du village, dans un pré et non un cimetière, plusieurs tombes portent la même date, l’on sait de suite ce qui leur est arrivé
De Gospic nous prenons la route 25 qui nous amènera à Karlobag en passant par une station de ski. Nous nous arrêterons en haut du col où d’un côté il y a la montagne et de l’autre la mer à seulement 14 kms, la vue est superbe. Nous posons les motos et allons marcher jusqu’en haut du sommet afin d’en profiter encore plus. Nous rencontrons une famille italienne qui nous avoue être venue plusieurs fois ici et qu’elle ressentait toujours la même émotion en admirant ces paysages.... En face, il y a l’île de Pag constituée essentiellement de cailloux et réputée pour son travail de dentelles extrêmement raffiné et son fromage de brebis aux herbes aromatiques
Les 14 kms de descente vers Karlobag nous offrent une série de virolos où le choix est difficile, regarder la route ou le paysage
Je m’arrête prendre ce panneau en photo pour nos amis pompiers. Je ne sais pas s’il s’agit d’un jeu de mots croate ou non…. Et puis zut, je m’arrête encore une fois, c’est trop beau, sans parler de mon Bifaro qui est magnifique dans ce décor de rêve Plein zoom sur la "lune" Nous avons de la chance, le ferry pour Pag nous attend, nous embarquons de suite et des milliers de poissons nagent dans tous les sens dans les eaux turquoises. Il est midi, la chaleur est écrasante sur l’île qui a un aspect quasi désertique.
Pas envie de suivre tous les usagers du ferry sur la seule route qui va du nord au sud. Nous trouvons une belle piste qui longe le bord de mer mais il y fait tout aussi chaud
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Arrivée à Pag vers 13h (ben oui quoi, on s’est encore arrêtés plein de fois pour faire des photos et des films ) nous trouvons un petit resto sur le port et y dégustons des excellents calamars farcis pour moi et des cevapcici pour Gégé
Le premier camping trouvé au nord de Zadar est immense,un parc à touristes
Nous continuons nos recherches et finissons par trouver, non sans avoir pas mal tourné et cherché, à 20 kms au sud de Zadar, un tout petit camping familial, presque sauvage, au bord de mer
Les sanitaires sont rudimentaires mais propres et finalement 3 douches sans portes mais avec rideau et 3 wc suffisent largement pour tout le monde
Sans quittance, nous paierons environ 10 Euros la nuit. Il y a des frigos mis à dispositon des campeurs et chacun y entrepose ses courses. Nous trouverons cela assez fréquemment et apparement ce système fonctionne très bien.
Pas sûre qu’en France, on retrouve encore ses yaourts ou son jambon le lendemain
Gégé s'est fait un copain Petit-déjeuner aux premières loges…
On avoue avoir conscience d'être de grands privilégiés et on savoure ces moments-là
Ensuite nous nous promenons dans les ruelles quasi désertes (l’heure de la sieste ?) et nous observons les dames qui travaillent le fil de coton avec une aiguille afin de le transformer en napperons et autres. Hallucinant de précision et de finesse
Pour la première fois, nous voyons des maisons avec les fenêtres qui s’ouvrent vers l’extérieur, une autre façon d’appliquer du double-vitrage
Nous achetons le fameux fromages aux herbes et reprenons la route
En fin d’après-midi nous arrivons vers Zadar après avoir acheté des fruits et légumes sur le bord de la routeLe premier camping trouvé au nord de Zadar est immense,un parc à touristes
Nous continuons nos recherches et finissons par trouver, non sans avoir pas mal tourné et cherché, à 20 kms au sud de Zadar, un tout petit camping familial, presque sauvage, au bord de mer
Les sanitaires sont rudimentaires mais propres et finalement 3 douches sans portes mais avec rideau et 3 wc suffisent largement pour tout le monde
Sans quittance, nous paierons environ 10 Euros la nuit. Il y a des frigos mis à dispositon des campeurs et chacun y entrepose ses courses. Nous trouverons cela assez fréquemment et apparement ce système fonctionne très bien.
Pas sûre qu’en France, on retrouve encore ses yaourts ou son jambon le lendemain
Gégé s'est fait un copain Petit-déjeuner aux premières loges…
On avoue avoir conscience d'être de grands privilégiés et on savoure ces moments-là
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
10 août
Nous partons avec une moto pour visiter Zadar. Ancienne cité romaine mais qui fut également vénitienne, italienne, française et autrichienne
Réputée aussi pour son attraction unique au monde, les orgues maritimes
Ce qui nous surprendra souvent en Croatie, c’est l’approche directe que l’on peut avoir avec des chefs-d’œuvre, des trésors exposés sans aucune surveillance de la part d’un garde ou autre
Dans nos musées, dès qu’on s’approche de trop on se fait engueuler et surtout pas question de prendre des photos ou de vous laisser tous seuls dans un endroit pareil
Retable du XIV S. dans l'église St-François Les ruelles de la ville sont en calcaire de Brac et à force d’être arpentées dans tous les sens, elles sont bien lisses et ça glisse…en fonction des chaussures portées, c’est vraiment casse-gueule ! Nous grimpons au sommet du campanile pour jouir de la vue sur la ville. Je crois bien que ce furent les vacances à motos les plus sportives que nous ayons eues
Toutes les villes du bord de mer sont construites en "escaliers" et nous sommes montés sur presque tous les campaniles
Eglise St-Donnat - début du IX siècle Regardez bien le bas du mur de l'église... l'on constate que pour la construction, ils prenaient ce qu'ils avaient sous la main et apparement ça tient Nous visitons quelques églises, cloîtres et surtout prenons plaisir à nous promener dans les ruelles, à y découvrir des palais vénitiens... et le petit port sans oublier de déguster une glace
Celles-ci n’ont rien à envier à leurs cousines italiennes Nous restons un bon moment installés sur les marches au bord de mer qui sont en fait des orgues maritimes, crées en 2005 par l’architecte Nikola Basic.
Face à la mer, c’est une enfilade d’escaliers de pierre blanche, tous infiltrés par des sinuosités et des tuyaux qui représentent autant de notes
Quand la mer et le vent se glissent à travers les marches, c’est une symphonie exclusive qui s’entend, un peu comme le chant des baleines, les notes changent en fonction des passages des bâteaux au large.
Surprenant au début, on s’installe, on écoute, on se laisse bercer et finalement on oublie tout Nous retournons au camping en début d’après-midi, prenons quelques bains de mer et après le dîner (tomates et fromage) à 20h, nous retournons à Zadar pour y admirer, d’après A. Hitchcock, le plus beau coucher de soleil du monde.
La place était déserte cet après-midi mais là, il y a foule. Ils attendent tous la même chose.
C’est vrai qu’il est beau le coucher du soleil mais nous en verrons des beaucoup plus beaux, il n’aurait pas du se contenter de celui de Zadar M. Hitchcock
Nous partons avec une moto pour visiter Zadar. Ancienne cité romaine mais qui fut également vénitienne, italienne, française et autrichienne
Réputée aussi pour son attraction unique au monde, les orgues maritimes
Ce qui nous surprendra souvent en Croatie, c’est l’approche directe que l’on peut avoir avec des chefs-d’œuvre, des trésors exposés sans aucune surveillance de la part d’un garde ou autre
Dans nos musées, dès qu’on s’approche de trop on se fait engueuler et surtout pas question de prendre des photos ou de vous laisser tous seuls dans un endroit pareil
Retable du XIV S. dans l'église St-François Les ruelles de la ville sont en calcaire de Brac et à force d’être arpentées dans tous les sens, elles sont bien lisses et ça glisse…en fonction des chaussures portées, c’est vraiment casse-gueule ! Nous grimpons au sommet du campanile pour jouir de la vue sur la ville. Je crois bien que ce furent les vacances à motos les plus sportives que nous ayons eues
Toutes les villes du bord de mer sont construites en "escaliers" et nous sommes montés sur presque tous les campaniles
Eglise St-Donnat - début du IX siècle Regardez bien le bas du mur de l'église... l'on constate que pour la construction, ils prenaient ce qu'ils avaient sous la main et apparement ça tient Nous visitons quelques églises, cloîtres et surtout prenons plaisir à nous promener dans les ruelles, à y découvrir des palais vénitiens... et le petit port sans oublier de déguster une glace
Celles-ci n’ont rien à envier à leurs cousines italiennes Nous restons un bon moment installés sur les marches au bord de mer qui sont en fait des orgues maritimes, crées en 2005 par l’architecte Nikola Basic.
Face à la mer, c’est une enfilade d’escaliers de pierre blanche, tous infiltrés par des sinuosités et des tuyaux qui représentent autant de notes
Quand la mer et le vent se glissent à travers les marches, c’est une symphonie exclusive qui s’entend, un peu comme le chant des baleines, les notes changent en fonction des passages des bâteaux au large.
Surprenant au début, on s’installe, on écoute, on se laisse bercer et finalement on oublie tout Nous retournons au camping en début d’après-midi, prenons quelques bains de mer et après le dîner (tomates et fromage) à 20h, nous retournons à Zadar pour y admirer, d’après A. Hitchcock, le plus beau coucher de soleil du monde.
La place était déserte cet après-midi mais là, il y a foule. Ils attendent tous la même chose.
C’est vrai qu’il est beau le coucher du soleil mais nous en verrons des beaucoup plus beaux, il n’aurait pas du se contenter de celui de Zadar M. Hitchcock
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Il y a également la foule parce-qu’au même endroit, le même architecte en 2008 , a crée un ensemble de plaques de verre qui fonctionnent comme des modules photovoltaïques qui restituent un très beau jeu de lumières quand la nuit tombe.
Un peu comme une grande piste de danse disco Nos papilles olfactives nous attirent vers des petites cabanes en bois le long du quai. Dans chacune d’elle, sont préparées des spécialités culinaires croates, si nous avions su, nous n’aurions pas mangé avant de venir.
Gâteau cuit à la braise... Les croates sont vraiment les rois de la débrouille, pour pouvoir prendre une douche chaude gratuite après le bain de mer, suffit d'installer un chauffe-eau dehors, de le peindre en noir pour que l'eau chauffe plus vite 11 août
La tente est repliée, les motos chargées et la décision prise de longer le bord de mer pour aller à Sibenik parce-que l’arrière-pays a été ravagé par la guerre. Parait qu'il est même dangereux de sortir de la voiture selon les endroits
Nous longerons juste le lac de Pakostane par l’intérieur parce-qu’on nous annonce un magnifique point de vue sur les îles Kornati. Au premier plan, ce n'est pas la mer mais le lac de Pakostane Archipel des îles Kornati - 147 îles et îlots mais même là, il y a partout ces panneaux qui indiquent que les abords sont minés
Les ouvriers ont du angoisser tous les jours quand ils ont refait cette route...et ce n'est pas le moment d'aller pique-niquer à l'écart de la route Et ci-dessous l'album de Pag et Zadar avec entre autres, les vidéos des orgues maritimes
https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... PagEtZadar#
Un peu comme une grande piste de danse disco Nos papilles olfactives nous attirent vers des petites cabanes en bois le long du quai. Dans chacune d’elle, sont préparées des spécialités culinaires croates, si nous avions su, nous n’aurions pas mangé avant de venir.
Gâteau cuit à la braise... Les croates sont vraiment les rois de la débrouille, pour pouvoir prendre une douche chaude gratuite après le bain de mer, suffit d'installer un chauffe-eau dehors, de le peindre en noir pour que l'eau chauffe plus vite 11 août
La tente est repliée, les motos chargées et la décision prise de longer le bord de mer pour aller à Sibenik parce-que l’arrière-pays a été ravagé par la guerre. Parait qu'il est même dangereux de sortir de la voiture selon les endroits
Nous longerons juste le lac de Pakostane par l’intérieur parce-qu’on nous annonce un magnifique point de vue sur les îles Kornati. Au premier plan, ce n'est pas la mer mais le lac de Pakostane Archipel des îles Kornati - 147 îles et îlots mais même là, il y a partout ces panneaux qui indiquent que les abords sont minés
Les ouvriers ont du angoisser tous les jours quand ils ont refait cette route...et ce n'est pas le moment d'aller pique-niquer à l'écart de la route Et ci-dessous l'album de Pag et Zadar avec entre autres, les vidéos des orgues maritimes
https://picasaweb.google.com/gemimi26/A ... PagEtZadar#
Modifié en dernier par Mimi le mer. mars 16, 2011 2:20 pm, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
superbe ça donne envie merci pour ce beau CR et toutes ces photos !
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
11 août
Nous arrivons à Sibenik vers midi. GG ne voulait pas s’y arrêter mais sa cathédrale figure elle aussi sur la liste de l’Unesco et dans le routard ils en disent beaucoup de bien.
Curieuse de nature, je veux vérifier si elle en vaut la peine
Nous garons nos motos sur un parking qui leur est dédié comme dans beaucoup de villes croates, juste à l’entrée de celle-ci.
Je m’adonne à mon relooking quotidien, à savoir que je troque mes grosses Soubirac et mes chaussettes contre des sandales ouvertes. Oui, ça prend un peu de temps mais qu’est-ce qu’on est bien après pour promener
Et je laisse mon intégral dans le top case. Ras le bol de le trimballer !
Y a plus que la veste à mettre sous le bras et nous voilà prêt à découvrir cette ville qui s’avère être magnifique
Elle aussi est construite en escaliers et ceux-ci nous mèneront sur les hauteurs, tout en déambulant dans les ruelles escarpées. Un bonheur tout simple La cathédrale St-Jacques date du XV S et elle est immense. Nous n’arriverons jamais à avoir assez de recul pour la prendre en photo entièrement Sur une des parties extérieures, on peut voir 71 têtes sculptées et ce sont les passants de l’époque qui ont servi de modèles Mais ce qui est épatant dans cette cathédrale, c’est qu’elle a été construite sans aucun joint entre les pierres. La méthode fut initiée par Georges le dalmate.
Le comble c’est qu’après les bombardements de la 2ème guerre mondiale, ils ont été incapables d’utiliser la même méthode pour restaurer le dôme et ils furent obligés de bétonner pour maintenir le tout
Le baptistère est sculpté jusque dans les moindres détails. Je ne peux m’empêcher d’imaginer les artisans de ces chefs d’œuvres au travail et je suis toujours pleine d’admiration pour leur savoir faire. Ils sont forcément passionnés par ce qu’ils font pour un rendu aussi parfait Nous continuons vers Trogir, toujours par le bord de mer. En début d’après-midi c’est la canicule et tout en roulant, je lorgne avec envie sur tous ces touristes qui se baignent sur notre trajet.
Petite pause pour prendre Primosten en photo et rencontre avec un bonhomme en 350DR qui discute avec nous un bon bout de temps en nous expliquant qu’il est en vacances chez sa sœur et qu’il en profite pour faire les pistes de la région Nous aussi on va en profiter un peu et prendre une belle piste qui nous mènera nulle part et nous le savions Trogir nous accueille en fin d’après-midi dans une circulation dense et agitée. Il s’agit de traverser le pont qui relie la ville à la presqu’île de Ciovo et de se poser au camping à l’entrée de celle-ci
Nous avons le plus grand mal à nous faufiler entre les voitures et nous dépassons un couple autrichien en BMW 1200 pour lui et 800 pour elle. Je suis impressionnée par l’importance de leur chargement. Ca déborde de partout ! Arrivés enfin devant le camping, je mets mon clignotant à droite comme il se doit et c’est là que le type en Bm nous klaxonne et nous fait signe de le suivre. Nous obtempérons sans poser de questions.
Un peu plus loin, là où ça circule un peu moins il nous explique que ce camping n’était pas terrible et que quelqu’un lui en a conseillé un de l’autre côté de la presqu’île.
Il n’a que le nom mais pas d’adresse précise et son gps nous y amènera
Ben non, son gps il n’était pas doué du tout, nous tournons en rond et il n’y a aucun panneau
Gégé lui demande de lui montrer sur la carte où se situe le camping et lui explique selon lui, la direction à prendre d’après le soleil. Cette méthode à l'ancienne, utilisée régulièrement par Gégé fonctionne assez bien
Nous nous retrouvons sur une piste en descente et en devers, ils sont réticents mais nous on y va.
Ils finissent par nous suivre, tant bien que mal pour la fille qui n’a jamais fait de TT (GG va l'aider) et nous arrivons bien à ce fameux camping
C’est vrai qu’il est bien placé, en bord de mer, petit, calme et loin de tout, très loin de tout
Par contre, comme d’habitude, pas d’épicerie et nous n’avons même pas de bouteille d’eau.
Aucune envie de se retaper la circulation urbaine. Nous décidons de nous offrir un dîner au resto du camping.
Tom le Bmwiste nous avouera qu'il voulait qu'on le suive parce-que l'Eléfant était la moto de ses rêves quand il était gamin et que des motards qui se déplacent avec ça sont forcément des gens biens. Un compliment qui nous va droit au coeur et que nous partageons avec toute la communauté des éléfantriders
Nous mangerons avec les Bmwistes et apprendrons que Tom va jusqu’en Inde où il devrait arriver pour Noël. Anna s’arrêtera dans 3 semaines à Istanbul où elle mettra sa moto sur le train pour revenir à Vienne et reprendre son boulot
Tom a une belle philosophie du voyage, l’important pour lui ce sont les rencontres, le partage et les discussions.
Il a un petit carnet dans lequel certaines personnes rencontrées auront le droit d’y apposer une petite note souvenir. Nous aurons ce privilège. Il nous dit vouloir le garder pour ses vieux jours, pour le relire et se remémorer les bons moments
Ils sont surpris par le peu de bagages que nous transportons alors que j’ai l’impression que nous en emmenons toujours trop. Pourtant nous limitons au maximum. 3 t-shirts, 3 débardeurs, 1 pull, 1 jean, 1 short….
Il faut dire qu'Anna avait visiblement une tenue spéciale "resto" alors que moi j'ai enfilé mon short et un t-shirt
Du coup, le lendemain ils feront un colis de 10 kgs d’affaires qu’ils jugeront inutiles pour les renvoyer en Autriche. Mais ils ont gardé le barbecue et pas le petit modèle de voyage, non, le leur fait au moins 40 cm de diamètre + le sac de charbon de bois.
Apparemment ils aiment le confort
La soirée se prolongera tard autour de spécialités croates, de petits vins locaux et de belles discussions. Nous racontons nos trips respectifs et ils étaient eux aussi émerveillés par leur voyage en Sardaigne l'an dernier
12 août
Gégé et moi sommes des lève-tôt mais je vais quand même avoir un peu de mal à émerger le lendemain quand il me réveille à 5h30 pour m’annoncer que le lever du soleil s'annonce magnifique, que je ne dois surtout pas louper ce spectacle
Les beaux moments se doivent d'être partagés avec ceux qu'on aime.
Je lui ai bien fait le même coup en Sardaigne pour qu’il voit le troupeau de biches et de cerfs à proximité de notre tente à l’aurore
Je trouve que les levers de soleil sont bien plus magiques que les couchers parce-qu’ils annoncent le début d’une belle journée et non la fin, sans compter qu'on a moins d'occasions d'en voir
Franchement, ça aurait vraiment été trop dommage de râter celui-ci, non
Moment féerique d'un beau spectacle en direct-live aux premières loges Nous prolongeons un peu la nuit sur la plage et savourons le silence en imaginant la journée qui nous attend
Sur la pointe des pieds, nous remontons à notre tente, nous essayons tant bien que mal de partir sans faire trop de bruit sur l'éléfant de Gégé afin d’aller prendre le petit-déjeuner à Split qui est à 30kms et de visiter cette ville qui vaut vraiment la peine qu’on lui consacre une bonne journée
Nous arrivons à Sibenik vers midi. GG ne voulait pas s’y arrêter mais sa cathédrale figure elle aussi sur la liste de l’Unesco et dans le routard ils en disent beaucoup de bien.
Curieuse de nature, je veux vérifier si elle en vaut la peine
Nous garons nos motos sur un parking qui leur est dédié comme dans beaucoup de villes croates, juste à l’entrée de celle-ci.
Je m’adonne à mon relooking quotidien, à savoir que je troque mes grosses Soubirac et mes chaussettes contre des sandales ouvertes. Oui, ça prend un peu de temps mais qu’est-ce qu’on est bien après pour promener
Et je laisse mon intégral dans le top case. Ras le bol de le trimballer !
Y a plus que la veste à mettre sous le bras et nous voilà prêt à découvrir cette ville qui s’avère être magnifique
Elle aussi est construite en escaliers et ceux-ci nous mèneront sur les hauteurs, tout en déambulant dans les ruelles escarpées. Un bonheur tout simple La cathédrale St-Jacques date du XV S et elle est immense. Nous n’arriverons jamais à avoir assez de recul pour la prendre en photo entièrement Sur une des parties extérieures, on peut voir 71 têtes sculptées et ce sont les passants de l’époque qui ont servi de modèles Mais ce qui est épatant dans cette cathédrale, c’est qu’elle a été construite sans aucun joint entre les pierres. La méthode fut initiée par Georges le dalmate.
Le comble c’est qu’après les bombardements de la 2ème guerre mondiale, ils ont été incapables d’utiliser la même méthode pour restaurer le dôme et ils furent obligés de bétonner pour maintenir le tout
Le baptistère est sculpté jusque dans les moindres détails. Je ne peux m’empêcher d’imaginer les artisans de ces chefs d’œuvres au travail et je suis toujours pleine d’admiration pour leur savoir faire. Ils sont forcément passionnés par ce qu’ils font pour un rendu aussi parfait Nous continuons vers Trogir, toujours par le bord de mer. En début d’après-midi c’est la canicule et tout en roulant, je lorgne avec envie sur tous ces touristes qui se baignent sur notre trajet.
Petite pause pour prendre Primosten en photo et rencontre avec un bonhomme en 350DR qui discute avec nous un bon bout de temps en nous expliquant qu’il est en vacances chez sa sœur et qu’il en profite pour faire les pistes de la région Nous aussi on va en profiter un peu et prendre une belle piste qui nous mènera nulle part et nous le savions Trogir nous accueille en fin d’après-midi dans une circulation dense et agitée. Il s’agit de traverser le pont qui relie la ville à la presqu’île de Ciovo et de se poser au camping à l’entrée de celle-ci
Nous avons le plus grand mal à nous faufiler entre les voitures et nous dépassons un couple autrichien en BMW 1200 pour lui et 800 pour elle. Je suis impressionnée par l’importance de leur chargement. Ca déborde de partout ! Arrivés enfin devant le camping, je mets mon clignotant à droite comme il se doit et c’est là que le type en Bm nous klaxonne et nous fait signe de le suivre. Nous obtempérons sans poser de questions.
Un peu plus loin, là où ça circule un peu moins il nous explique que ce camping n’était pas terrible et que quelqu’un lui en a conseillé un de l’autre côté de la presqu’île.
Il n’a que le nom mais pas d’adresse précise et son gps nous y amènera
Ben non, son gps il n’était pas doué du tout, nous tournons en rond et il n’y a aucun panneau
Gégé lui demande de lui montrer sur la carte où se situe le camping et lui explique selon lui, la direction à prendre d’après le soleil. Cette méthode à l'ancienne, utilisée régulièrement par Gégé fonctionne assez bien
Nous nous retrouvons sur une piste en descente et en devers, ils sont réticents mais nous on y va.
Ils finissent par nous suivre, tant bien que mal pour la fille qui n’a jamais fait de TT (GG va l'aider) et nous arrivons bien à ce fameux camping
C’est vrai qu’il est bien placé, en bord de mer, petit, calme et loin de tout, très loin de tout
Par contre, comme d’habitude, pas d’épicerie et nous n’avons même pas de bouteille d’eau.
Aucune envie de se retaper la circulation urbaine. Nous décidons de nous offrir un dîner au resto du camping.
Tom le Bmwiste nous avouera qu'il voulait qu'on le suive parce-que l'Eléfant était la moto de ses rêves quand il était gamin et que des motards qui se déplacent avec ça sont forcément des gens biens. Un compliment qui nous va droit au coeur et que nous partageons avec toute la communauté des éléfantriders
Nous mangerons avec les Bmwistes et apprendrons que Tom va jusqu’en Inde où il devrait arriver pour Noël. Anna s’arrêtera dans 3 semaines à Istanbul où elle mettra sa moto sur le train pour revenir à Vienne et reprendre son boulot
Tom a une belle philosophie du voyage, l’important pour lui ce sont les rencontres, le partage et les discussions.
Il a un petit carnet dans lequel certaines personnes rencontrées auront le droit d’y apposer une petite note souvenir. Nous aurons ce privilège. Il nous dit vouloir le garder pour ses vieux jours, pour le relire et se remémorer les bons moments
Ils sont surpris par le peu de bagages que nous transportons alors que j’ai l’impression que nous en emmenons toujours trop. Pourtant nous limitons au maximum. 3 t-shirts, 3 débardeurs, 1 pull, 1 jean, 1 short….
Il faut dire qu'Anna avait visiblement une tenue spéciale "resto" alors que moi j'ai enfilé mon short et un t-shirt
Du coup, le lendemain ils feront un colis de 10 kgs d’affaires qu’ils jugeront inutiles pour les renvoyer en Autriche. Mais ils ont gardé le barbecue et pas le petit modèle de voyage, non, le leur fait au moins 40 cm de diamètre + le sac de charbon de bois.
Apparemment ils aiment le confort
La soirée se prolongera tard autour de spécialités croates, de petits vins locaux et de belles discussions. Nous racontons nos trips respectifs et ils étaient eux aussi émerveillés par leur voyage en Sardaigne l'an dernier
12 août
Gégé et moi sommes des lève-tôt mais je vais quand même avoir un peu de mal à émerger le lendemain quand il me réveille à 5h30 pour m’annoncer que le lever du soleil s'annonce magnifique, que je ne dois surtout pas louper ce spectacle
Les beaux moments se doivent d'être partagés avec ceux qu'on aime.
Je lui ai bien fait le même coup en Sardaigne pour qu’il voit le troupeau de biches et de cerfs à proximité de notre tente à l’aurore
Je trouve que les levers de soleil sont bien plus magiques que les couchers parce-qu’ils annoncent le début d’une belle journée et non la fin, sans compter qu'on a moins d'occasions d'en voir
Franchement, ça aurait vraiment été trop dommage de râter celui-ci, non
Moment féerique d'un beau spectacle en direct-live aux premières loges Nous prolongeons un peu la nuit sur la plage et savourons le silence en imaginant la journée qui nous attend
Sur la pointe des pieds, nous remontons à notre tente, nous essayons tant bien que mal de partir sans faire trop de bruit sur l'éléfant de Gégé afin d’aller prendre le petit-déjeuner à Split qui est à 30kms et de visiter cette ville qui vaut vraiment la peine qu’on lui consacre une bonne journée
Modifié en dernier par Mimi le mer. mars 16, 2011 12:48 pm, modifié 1 fois.
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
C'est un plaisir de relire ce cr, et ce parc avec tous ces magnifiques lacs, ça donne vraiment envie d'aller voir
Merci Mimi
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
Merci, merci
Généralement nous fuyons les endroits où il y a plein de touristes mais tous les guides et sites internets, sans oublier les témoignages d'amis qui y étaient avant nous, conseillaient avec beaucoup d'enthousiasme d'aller voir ces lacs.
Et nous ne le regrettons pas, c'est phénoménal de beauté
Il est vrai que les Lacs de Plitvice valent à eux seuls le voyage en Croatie, à condition d'être les 1ers à l'ouverture, ce qui pour nous, lève-tôt, n'était vraiment pas un souci
Généralement nous fuyons les endroits où il y a plein de touristes mais tous les guides et sites internets, sans oublier les témoignages d'amis qui y étaient avant nous, conseillaient avec beaucoup d'enthousiasme d'aller voir ces lacs.
Et nous ne le regrettons pas, c'est phénoménal de beauté
Il est vrai que les Lacs de Plitvice valent à eux seuls le voyage en Croatie, à condition d'être les 1ers à l'ouverture, ce qui pour nous, lève-tôt, n'était vraiment pas un souci
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Re: Croatie et Bosnie Août 2010 à dos d'éléfants
12 août 2010 - Visite de Split
A 7h du matin, nous traversons les abords hideux aux aspects industriels de Split pendant que les Croates se rendent à leur travail
Le 650 de Gégé est installé à l’ombre, les casques et godasses rangés dans le top-case et les valises.
La statue monumentale de Grégoire, évêque de Nin qui voulut remplacer le latin par le croate à l’église, nous salue sur notre passage. Comme le veut la tradition, j’en profite pour frotter son orteil déjà tout brillant, pour que mes vœux soient exaucés Dans le vieux Split on ne visite que le « carré magique » de 3,5 ha abritant un labyrinthe de ruelles, avec des restes de remparts. Les différentes périodes se superposent les unes aux autres de manière parfois insolite.
L’essentiel c’est le palais de Dioclétien, le noyau de la vieille ville entièrement piétonne. Pour les livraisons, ce sont des chariots électriques qui s’en occupent et ça file à vive allure, je ferais bien
un petit tour avec pour essayer…. Finalement avant de prendre un café, nous allons monter sur le campanile de la cathédrale avant que les touristes
ne débarquent en masse Les marches sont très hautes et la montée n’est pas sans danger. Il parait
que l'on brûle beaucoup plus de calories quand on est à jeun, alors on ne râle pas
et on y va Pas intérêt à glisser, on aurait vite fait de passer sous la main courante, je me colle le long du mur pour monter
mais il y a là aussi des ouvertures non protégées ! Pour moi qui suis sujette aux vertiges, c'est pas le top La vue panoramique sur la ville en valait la peine. Nous voyons au loin la colline Marjan où nous monterons cet après-midi Dès 9h les touristes affluent en quantité assez impressionnante. Nous allons chercher un coin tranquille pour prendre un café et deux croissants (ben oui, on a éliminé des calories en montant au campanile )
Nous trouvons par hasard, enfin un magasin photo qui vend un chargeur universel pour la batterie de l’appareil-photo de Gégé oublié à la maison
Le vendeur accepte avec évidence qu’on lui laisse notre batterie pour qu’elle charge pendant que nous nous promenons, ce qui nous permettra, plus tard dans la journée, de prendre des photos de meilleures qualités qu’avec mon petit apn.
D’habitude, nous branchons nos chargeurs et nos portables dans les sanitaires des campings. Jamais eu le moindre souci, nous les avons toujours retrouvés et nous ne sommes pas les seuls à procéder de cette façon, question de confiance comme pour les yaourts dans le frigo
Pourquoi payer un branchement électrique ?
Il y a beaucoup de bâtiments à visiter à Split qui est une ville fabuleuse mais nous en avons un peu marre de payer pour tout et rien, sans compter qu’il y a des files d’attente. Nous décidons de flâner dans les ruelles où il y a toujours des détails d’architectures à observer, de belles maisons à apprécier, de superbes places....
A 7h du matin, nous traversons les abords hideux aux aspects industriels de Split pendant que les Croates se rendent à leur travail
Le 650 de Gégé est installé à l’ombre, les casques et godasses rangés dans le top-case et les valises.
La statue monumentale de Grégoire, évêque de Nin qui voulut remplacer le latin par le croate à l’église, nous salue sur notre passage. Comme le veut la tradition, j’en profite pour frotter son orteil déjà tout brillant, pour que mes vœux soient exaucés Dans le vieux Split on ne visite que le « carré magique » de 3,5 ha abritant un labyrinthe de ruelles, avec des restes de remparts. Les différentes périodes se superposent les unes aux autres de manière parfois insolite.
L’essentiel c’est le palais de Dioclétien, le noyau de la vieille ville entièrement piétonne. Pour les livraisons, ce sont des chariots électriques qui s’en occupent et ça file à vive allure, je ferais bien
un petit tour avec pour essayer…. Finalement avant de prendre un café, nous allons monter sur le campanile de la cathédrale avant que les touristes
ne débarquent en masse Les marches sont très hautes et la montée n’est pas sans danger. Il parait
que l'on brûle beaucoup plus de calories quand on est à jeun, alors on ne râle pas
et on y va Pas intérêt à glisser, on aurait vite fait de passer sous la main courante, je me colle le long du mur pour monter
mais il y a là aussi des ouvertures non protégées ! Pour moi qui suis sujette aux vertiges, c'est pas le top La vue panoramique sur la ville en valait la peine. Nous voyons au loin la colline Marjan où nous monterons cet après-midi Dès 9h les touristes affluent en quantité assez impressionnante. Nous allons chercher un coin tranquille pour prendre un café et deux croissants (ben oui, on a éliminé des calories en montant au campanile )
Nous trouvons par hasard, enfin un magasin photo qui vend un chargeur universel pour la batterie de l’appareil-photo de Gégé oublié à la maison
Le vendeur accepte avec évidence qu’on lui laisse notre batterie pour qu’elle charge pendant que nous nous promenons, ce qui nous permettra, plus tard dans la journée, de prendre des photos de meilleures qualités qu’avec mon petit apn.
D’habitude, nous branchons nos chargeurs et nos portables dans les sanitaires des campings. Jamais eu le moindre souci, nous les avons toujours retrouvés et nous ne sommes pas les seuls à procéder de cette façon, question de confiance comme pour les yaourts dans le frigo
Pourquoi payer un branchement électrique ?
Il y a beaucoup de bâtiments à visiter à Split qui est une ville fabuleuse mais nous en avons un peu marre de payer pour tout et rien, sans compter qu’il y a des files d’attente. Nous décidons de flâner dans les ruelles où il y a toujours des détails d’architectures à observer, de belles maisons à apprécier, de superbes places....
Modifié en dernier par Mimi le ven. mars 18, 2011 8:42 am, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor