Day 4 :
Flo : nos voisins allemands ont fait un concours de pets qui les aura bien fait rire hier soir.
On se dirige vers le resto du camping pour « una colazione » mais ils sont fermés. Du coup, on remballe tout et on part s’acheter des croissants
Géraud : Ce matin, nous décidons de faire un petit ravitaillement au centre commercial à OULX « LE BAITE » pour acheter moult gâteries afin de nous restaurer puisque nous n’avons pas encore petit déjeuner.

- Le centre commercial, ça rappellera des souvenirs à certains...
Il faut bien se remplir la panse car au programme du jour, le Mont Cenis !
Je tenais particulièrement à passer par là. En effet, plus jeune, j’ai pratiqué le cyclisme sur route et lors d’une course : « La Transdauphinoise », j’y était passé avec 190 autres jeunes, j’avais 14 ans, ça fait drôle de passer là, tant de temps après !
Il fait froid, je suis un peu surpris, c’est la première fois depuis notre départ ou je ressens autant le froid, peut être que la fatigue se fait sentir.

- Le lac du Mont Cenis

- Un Milegas congelé!
Flo : la route est superbe, les virolos d’enfers

. Le GPS veut nous faire prendre une piste sur les 1ers km de la montée du col mais en duo, chargés et ne connaissant pas l’état de la piste ni où elle allait déboucher on a préféré rester sur la route

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L’arrivée dans les hauteurs est superbe. Le lac, les pâturages fleuris accueillant vaches et brebis nous offres un panorama splendide. Un paysage dont je ne ma lasse plus.
Bien assise derrière Géraud, je ne ressens pas le froid.
Géraud : Le Mont Cenis est splendide, on s’en met plein les yeux, Flo adore également, elle trouve ça très beau et c’est très beau. La couleur de l’eau est bleue polaire, très chouette à voir à cette saison.
Un régal pour les yeux. Ça réveille en moi plein de souvenirs étant gamin. Je me régale à repasser ici tant d’années après !
La descente également est superbe. A l’époque nous avions eu un contre la montre dans cette descente que nous faisions dans l’autre sens bien entendu, que de souvenirs !
Arrivé en bas je suis tellement content que j’appelle ma mère pour lui dire où je me trouve. Pas grande réaction. Apparemment les souvenirs ne sont pour elle pas aussi important que pour moi…
En bas, nous nous arrêtons à Lans le Villard, dans un magasin revendeur de saucissons, fromages et autres spécialités locales, un régal !
Flo : arrivés en bas, on passe devant un magasin qui vend des produits de la ferme. On ne pouvait pas ne pas nous arrêter. Il vend surtout des fromages. On en ressortira avec une tome, du beaufort et de l’abondance. Juste à côté, un autre magasin vend des spécialités du terroir. On en ressortira avec 3 saucissons : un montagnard (avec des fruits secs, excellent), un aux noisettes et un fumé (je ne connaissais pas, très bon).
Géraud : Depuis le Mont Cenis, on s’en met plein les yeux, maintenant on va goûter des choses très agréables aussi pour le palais !!! Miam miam!
Suite à la pause repas au col de la Madeleine : pain frais, saucissons et fromages locaux, nous repartons pour l’Iseran, à plus de 2700 mètres d’altitude. Ça caille dur mais le point de vue est à mon goût le plus beau depuis le départ. Je me régale les yeux de nouveau entre le col du Mont Cenis et celui de l’Iseran. Un vrai bonheur ! Que la nature est belle !!!
Sur la redescente en direction de Val d’Isère, la route est aussi superbe, moins jolie à mon gout mais tout aussi respectable pour les yeux. Puis, à Val d’Isère nous décidons de nous poser pour boire un bon chocolat chaud. Nous nous arrêtons devant un hôtel qui a la particularité de présenter à l’entrée de son parking, une très belle sculpture d’Harley Davidson, en bois !
Le chocolat est bien chaud, ça fait un bien fou, nous avions bien froid !

- Harley Davidson en bois
Flo : la route depuis le Mont Cenis jusqu’au col de l’Iseran est superbe. J’ai tout de même un peu moins apprécié la montée vers le col de l’Iseran car j’ai eu très très froid. Il y avait du vent et j’ai bien cru que cette fois ci ce sont tous mes doigts que j’allais perdre

. Gants de merde !!!!!!!!
Ce sera le col où j’aurais eu le plus froid.
Arrivés en haut, il fait tellement froid qu’on veut aller au bar du col prendre une boisson chaude, mais à tourner, virer autour du bar pour poser la moto devant une fenêtre afin que l’on puisse la voir ainsi que son chargement surtout, qu’au final aucune n’a convenue à Géraud puisqu’elles étaient faites en pavés en verre au travers desquelles on ne voyait rien. Pendant cette recherche j’aurais eu le loisir de me frigorifier un peu plus.
On décide d’aller en boire une à la station en dessous.
L’arrivée sur Val d’Isère me fait comme un choc, c’est une ville qui met en avant son côté touristique et « pognonesque ». Rien à voir avec le panorama splendide que l’on a eu jusqu’à maintenant.
Cela me fait mal au cœur.
Géraud : Nous repartons bien réchauffés à l’assaut du col du Petit Saint Bernard, puis nous redescendons en direction de Courmayeur