Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
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Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Salut les amis !
On est rentré hier matin à 8h30 et nos filles nous ont fait la surprise de nous accueillir pour un beau petit déjeuner en famille. Un beau moment pour finir de beaux moments.
J’ai l’impression d’avoir passé quinze jours à rencontrer et à parler à des gens qui n’ont qu’un peu de pain, de vin et de fromage et qui le partagent avec toi. Qui tirent du bois sur des kilomètres pour faire du feu le soir et gardent le sourire. Qui te regardent venir de loin et t’ouvrent leur cœur. Qui t’acceptent comme le voyageur que tu es sans te donner de leçon ou te poser de question. Je vais avoir du mal (plus que les autres fois je crois) à remettre les pieds sur cette terre tant ma tête est encore ailleurs.
15 jours et 3000 km de divers petits bonheurs Mimi a fait plein de photos et des films, moi j’ai gratté un peu de papier (chacun son sport, chacun son support), on a ramené - souvenirs éphémères au goût inoubliable - un peu de fromage et du vin pour partager.
A bientôt !
GG
Nos Elefants sont formidables!
On est rentré hier matin à 8h30 et nos filles nous ont fait la surprise de nous accueillir pour un beau petit déjeuner en famille. Un beau moment pour finir de beaux moments.
J’ai l’impression d’avoir passé quinze jours à rencontrer et à parler à des gens qui n’ont qu’un peu de pain, de vin et de fromage et qui le partagent avec toi. Qui tirent du bois sur des kilomètres pour faire du feu le soir et gardent le sourire. Qui te regardent venir de loin et t’ouvrent leur cœur. Qui t’acceptent comme le voyageur que tu es sans te donner de leçon ou te poser de question. Je vais avoir du mal (plus que les autres fois je crois) à remettre les pieds sur cette terre tant ma tête est encore ailleurs.
15 jours et 3000 km de divers petits bonheurs Mimi a fait plein de photos et des films, moi j’ai gratté un peu de papier (chacun son sport, chacun son support), on a ramené - souvenirs éphémères au goût inoubliable - un peu de fromage et du vin pour partager.
A bientôt !
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“Qu’est-ce-que la vie ? Un délire ? une illusion, une ombre, une fiction ; et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes sont des songes...”
Pedro Calderón de la Barca
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Nous revenons d'une autre planète, où tout n'est que beauté, simplicité, générosité...que du bonheur.
Va falloir nous laisser un peu de temps pour atterrir.......
Nous savions que nos Eléfants étaient d'origine italienne mais nous ne pensions pas voir leurs ancètres en Sardaigne...il y en a partout, suffit de lever les yeux J'ai grillé deux cartes mémoires, va y avoir du boulot pour visualiser tout ça, le trier et vous en faire un compte-rendu digne de ce nom
Les routes ont un très bon revêtement même les plus petites, jusque dans les coins les plus reculés et elles enchainent les virolos sans jamais lasser. Faut juste faire gaffe aux chèvres, moutons, cochons, vaches, chiens...qui se promènent
Même pas mal au dos en ce qui me concerne
Il y a largement de quoi s'amuser sur les nombreuses pistes qui sillonnent cette île merveilleuse. Nous en avons testé quelques unes mais nous n'avions pas de cartes suffisamment détaillées (Michelin est un grand fainéant) et nous nous sommes largement régalés sur les toutes petites routes
Va falloir nous laisser un peu de temps pour atterrir.......
Nous savions que nos Eléfants étaient d'origine italienne mais nous ne pensions pas voir leurs ancètres en Sardaigne...il y en a partout, suffit de lever les yeux J'ai grillé deux cartes mémoires, va y avoir du boulot pour visualiser tout ça, le trier et vous en faire un compte-rendu digne de ce nom
Les routes ont un très bon revêtement même les plus petites, jusque dans les coins les plus reculés et elles enchainent les virolos sans jamais lasser. Faut juste faire gaffe aux chèvres, moutons, cochons, vaches, chiens...qui se promènent
Même pas mal au dos en ce qui me concerne
Il y a largement de quoi s'amuser sur les nombreuses pistes qui sillonnent cette île merveilleuse. Nous en avons testé quelques unes mais nous n'avions pas de cartes suffisamment détaillées (Michelin est un grand fainéant) et nous nous sommes largement régalés sur les toutes petites routes
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Je sens que vous allez encore nous régaler avec vos photos et votre CR, j'ai hâte de voir ça.
Merci d'avance.
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- TiTi
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Bon retour parmi nous
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort coronée
Quand la bise fut venue...
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Salut à vous deux
Content que vous soyez rentrés sans encombre
Vivement les CR à la sauce Mimi...
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Une moto, des BD... et la vie est belle
-
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Hello,
Perso j'attendais avec impatience la fin des vacances pour ...le CR
Stef
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--
En DR, je prends l'air
En XL, j'ai des ailes (moteur noir, le plus beau),
En XRV, j'équilibre en V (enfin, j'essaye)
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Dis-moi Squale 34 (merci Flo ), c'est bien toi qui avait conseillé d'aller voir la cascade de Piscia en Corse ?
En débarquant du ferry à Bastia à 8h du mat', nous avons filé droit dans les montagnes et nous nous sommes fait plaisir en descendant à Bonifacio par le centre, pour finir par les fameuses aiguilles de Bavella.
Nous avons suivi tes conseils et sommes allés crapahuter pour voir cette merveille qui se jette dans le vide d'une hauteur de 70 mètres !
Environ 30 mn de marche depuis le parking, avec blouson, grosses godasses, casque à la main et vu que pour le retour ça grimpe, il nous a fallut 45 mn.Un peu fatiguant vu l'équipement mais ça valait vraiment le coup, on ne t'en veut pas, au contraire merci
En débarquant du ferry à Bastia à 8h du mat', nous avons filé droit dans les montagnes et nous nous sommes fait plaisir en descendant à Bonifacio par le centre, pour finir par les fameuses aiguilles de Bavella.
Nous avons suivi tes conseils et sommes allés crapahuter pour voir cette merveille qui se jette dans le vide d'une hauteur de 70 mètres !
Environ 30 mn de marche depuis le parking, avec blouson, grosses godasses, casque à la main et vu que pour le retour ça grimpe, il nous a fallut 45 mn.Un peu fatiguant vu l'équipement mais ça valait vraiment le coup, on ne t'en veut pas, au contraire merci
Modifié en dernier par Mimi le lun. avr. 19, 2010 5:08 pm, modifié 2 fois.
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Hé les fans .... de voyages, çà à l'air d'un beau trip, vivement le CR.
A+ pat83
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
J'ai comme l'impression que vous avez pris votre pied non ? Moi aussi j'ai hate de voir le CR complet avec les photos et tout et tout...
Merci de nous faire partager l'émotion de ce beau périple !
Merci de nous faire partager l'émotion de ce beau périple !
Trail un jour...trail toujours !
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Content pour vous que vous soyez bien rentré avec des souvenirs pleins les yeux....et pleins les cartes mémoirtes !!
le CR ! le CR ! le CR !....
@mbroise
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@mbroise
Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
content que vous ayez pu voir cette merveille... et bien d'autres aussi, ahh la corse, pour moi c'est plein de bon souvenirs...
- Mimi
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Jeudi 1er avril 2010....16 heures
Pour la toute première fois, nous quittons Sausset, les affaires rangées, les motos chargées – mais pas à la hâte- et l’esprit tranquille. Gégé trouvera bien encore un bricolage de dernière minute à effectuer sur sa moto (rallonger la béquille) mais cool
Tellement tranquille sur la route aussi –suffit de ne pas tenir compte du stress permanent qui règne dans Marseille- qu’on arrive pile à l’heure pour l’embarquement.
Nous avions acheté deux sacoches de réservoir chez Lidl avant le départ. Gégé avait adapté les mises à l’air du bouchon de réservoir afin que ça ne gène pas. C’est nickel, les bouchons n’étouffent pas mais moi ça me gène énormément dans ma conduite. J’ai l’impression d’un gros poids supplémentaire sur l’avant de la moto et le sentiment d’avoir du mal à la diriger comme je veux. Avant le débarquement à Bastia, il va virer vite fait à l’arrière de la moto, empilé sur le reste des bagages et ce sera parfait ainsi !
Gégé trouve le sien génial, il sera donc le seul à pouvoir mettre une carte routière à l’avant de la moto et étant donné qu’il n’y voit pas grand’chose pour ainsi dire rien, sans ses lunettes, lunettes qu'il ne porte pas pour rouler, ça nous vaudra quelques erreurs de parcours…mais on est en vacances, non ?
Nous inaugurons donc la traversée Toulon-Bastia par la compagnie italienne Mobylines et nos Eléfants embarquent avec Titi, Grosminet, Bugs Bunny et toute la bande Pas trop de monde à bord pour cette première traversée, nous pouvons squatter tous les fauteuils qu’on veut et on réussit, malgré les vrombrissements des moteurs, à dormir un peu Histoire de montrer leur mécontentement,concernant la nouvelle ligne et par conséquent la concurrence, les marins de la SNCM nous empêchent de partir à l’heure, d’entrer dans le port de Bastia et après 1 heure d’attente de débarquer. Ils pensaient nous embêter mais pas du tout, bien au contraire. On est très contents. Nous devions débarquer à Bastia à 6 h du mat’. A cette heure-ci, il fait encore nuit et tout est fermé Grâce à leur action, on a pu prendre tranquillement le petit-déjeuner à bord et nous sommes sortis du bateau à 8h. Parfait, on va pouvoir se faufiler à travers les rues encombrées par des gens stressés d’aller au boulot, par les enfants pressés d’aller à l’école et les cols corses nous ouvrent leurs portes.
Col de Teghine – Oletta – Défilé de Lancone.
Vescovato – Col di San Agostino – Piedicroce – Col d’Arcarotta où nous faisons une pause pour apprécier le paysage dans un silence absolu. Nous n’avons croisé que des chiens errants, des chèvres, des cochons et au détour d’un virage, des vaches allongées au bord de la route.
La normalité corse, tout simplement ! On reprend une portion de N198, histoire d’avancer un peu et à Aléria au Fort de Matra, l’on voit un rallye d’automobiles anciennes. Il y a la 1ère voiture de Gégé ainsi qu’une Triumph Spitfire que nous avons revendue lorsque notre aînée a eu un an. Elle était trop grande pour rester dans le couffin qu'on coinçait derrière nos deux sièges et pas de place pour y caler un siège auto
Pour la toute première fois, nous quittons Sausset, les affaires rangées, les motos chargées – mais pas à la hâte- et l’esprit tranquille. Gégé trouvera bien encore un bricolage de dernière minute à effectuer sur sa moto (rallonger la béquille) mais cool
Tellement tranquille sur la route aussi –suffit de ne pas tenir compte du stress permanent qui règne dans Marseille- qu’on arrive pile à l’heure pour l’embarquement.
Nous avions acheté deux sacoches de réservoir chez Lidl avant le départ. Gégé avait adapté les mises à l’air du bouchon de réservoir afin que ça ne gène pas. C’est nickel, les bouchons n’étouffent pas mais moi ça me gène énormément dans ma conduite. J’ai l’impression d’un gros poids supplémentaire sur l’avant de la moto et le sentiment d’avoir du mal à la diriger comme je veux. Avant le débarquement à Bastia, il va virer vite fait à l’arrière de la moto, empilé sur le reste des bagages et ce sera parfait ainsi !
Gégé trouve le sien génial, il sera donc le seul à pouvoir mettre une carte routière à l’avant de la moto et étant donné qu’il n’y voit pas grand’chose pour ainsi dire rien, sans ses lunettes, lunettes qu'il ne porte pas pour rouler, ça nous vaudra quelques erreurs de parcours…mais on est en vacances, non ?
Nous inaugurons donc la traversée Toulon-Bastia par la compagnie italienne Mobylines et nos Eléfants embarquent avec Titi, Grosminet, Bugs Bunny et toute la bande Pas trop de monde à bord pour cette première traversée, nous pouvons squatter tous les fauteuils qu’on veut et on réussit, malgré les vrombrissements des moteurs, à dormir un peu Histoire de montrer leur mécontentement,concernant la nouvelle ligne et par conséquent la concurrence, les marins de la SNCM nous empêchent de partir à l’heure, d’entrer dans le port de Bastia et après 1 heure d’attente de débarquer. Ils pensaient nous embêter mais pas du tout, bien au contraire. On est très contents. Nous devions débarquer à Bastia à 6 h du mat’. A cette heure-ci, il fait encore nuit et tout est fermé Grâce à leur action, on a pu prendre tranquillement le petit-déjeuner à bord et nous sommes sortis du bateau à 8h. Parfait, on va pouvoir se faufiler à travers les rues encombrées par des gens stressés d’aller au boulot, par les enfants pressés d’aller à l’école et les cols corses nous ouvrent leurs portes.
Col de Teghine – Oletta – Défilé de Lancone.
Vescovato – Col di San Agostino – Piedicroce – Col d’Arcarotta où nous faisons une pause pour apprécier le paysage dans un silence absolu. Nous n’avons croisé que des chiens errants, des chèvres, des cochons et au détour d’un virage, des vaches allongées au bord de la route.
La normalité corse, tout simplement ! On reprend une portion de N198, histoire d’avancer un peu et à Aléria au Fort de Matra, l’on voit un rallye d’automobiles anciennes. Il y a la 1ère voiture de Gégé ainsi qu’une Triumph Spitfire que nous avons revendue lorsque notre aînée a eu un an. Elle était trop grande pour rester dans le couffin qu'on coinçait derrière nos deux sièges et pas de place pour y caler un siège auto
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
Avant Solenzara, on reprend la petite D268 qui en passant par le Col de Larone déjà superbe, nous amène vers le fameux Col de Bavella et ses aiguilles magnifiques
Nous continuons par Zonza et la petite route qui descend sur Porto-Vecchio. Plus on descend, plus il fait chaud.
Nous passons à côté d’un parking où sont indiqués les cascades de Piscia di Gallo. Nous ne pouvons décemment pas continuer sans aller les voir de plus près, surtout après en avoir entendu parler par un membre du forum de MTP (merci Squale 34)
Après 20 mn d’une marche, équipés de nos grosses godasses, portant nos blousons sur le dos et nos casques à la main nous finissons par y arriver. Va encore falloir descendre sur des rochers bien escarpés, s’accrocher de temps en temps à la corde fixée de côté pour pouvoir l’apercevoir dans toute sa grandeur et sa puissance. Elle se jette dans le vide d’une hauteur de 70 mètres, c’est impressionnant ! Mais va falloir remonter maintenant…allez hop, on crapahute dans l’autre sens et ¾ d’heure plus tard nous retrouvons nos motos qui nous attendaient sagement. Nous devons bien avouer que cette petite rando était épuisante et éprouvante mais aucun regret pour l’effort fourni et mon kiné m’avait recommandé de ne pas passer la journée sur la moto mais également de marcher. Mission accomplie !
La descente sur Porto-Vecchio est toujours aussi belle avec un panorama idéal. Nous décidons de nous poser avant Bonifacio vers 19h30. Si nous avions eu de quoi manger et boire, nous aurions bien planté notre tente dans cette superbe crique loin de tout et de tout le monde Tous les campings ne sont pas ouverts mais nous finissons par en trouver un qui veut bien nous accueillir avec une petite pizzéria pas loin de l’entrée. Pizzéria où le patron fume avec ses clients bien-sûr
Histoire de limiter les contraintes avec des dates et horaires à respecter, nous n’avions pas réservé les billets pour la traversée Corse-Sardaigne.
Après avoir plié la tente, nous arrivons sur le port de Bonifacio à 9h et on nous annonce une traversée ½ heure plus tard. Que demander de plus ?
Evidemment les billets sont un peu plus chers que sur internet….
Ca caille là-haut, il se met à pleuviner, limite neiger. On se réfugie à l’intérieur de l’auberge de montagne et on se réchauffe avec un chocolat chaud. La loi anti-tabac n’est pas passée en Corse ! Sur l’île on continue de fumer dans les bars et les restos Nous continuons par Zonza et la petite route qui descend sur Porto-Vecchio. Plus on descend, plus il fait chaud.
Nous passons à côté d’un parking où sont indiqués les cascades de Piscia di Gallo. Nous ne pouvons décemment pas continuer sans aller les voir de plus près, surtout après en avoir entendu parler par un membre du forum de MTP (merci Squale 34)
Après 20 mn d’une marche, équipés de nos grosses godasses, portant nos blousons sur le dos et nos casques à la main nous finissons par y arriver. Va encore falloir descendre sur des rochers bien escarpés, s’accrocher de temps en temps à la corde fixée de côté pour pouvoir l’apercevoir dans toute sa grandeur et sa puissance. Elle se jette dans le vide d’une hauteur de 70 mètres, c’est impressionnant ! Mais va falloir remonter maintenant…allez hop, on crapahute dans l’autre sens et ¾ d’heure plus tard nous retrouvons nos motos qui nous attendaient sagement. Nous devons bien avouer que cette petite rando était épuisante et éprouvante mais aucun regret pour l’effort fourni et mon kiné m’avait recommandé de ne pas passer la journée sur la moto mais également de marcher. Mission accomplie !
La descente sur Porto-Vecchio est toujours aussi belle avec un panorama idéal. Nous décidons de nous poser avant Bonifacio vers 19h30. Si nous avions eu de quoi manger et boire, nous aurions bien planté notre tente dans cette superbe crique loin de tout et de tout le monde Tous les campings ne sont pas ouverts mais nous finissons par en trouver un qui veut bien nous accueillir avec une petite pizzéria pas loin de l’entrée. Pizzéria où le patron fume avec ses clients bien-sûr
Histoire de limiter les contraintes avec des dates et horaires à respecter, nous n’avions pas réservé les billets pour la traversée Corse-Sardaigne.
Après avoir plié la tente, nous arrivons sur le port de Bonifacio à 9h et on nous annonce une traversée ½ heure plus tard. Que demander de plus ?
Evidemment les billets sont un peu plus chers que sur internet….
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Sardaigne à dos d'Eléfants avril 2010
On reprendra le petit-déjeuner sur le bâteau mais cette fois-ci ce sera un bon cappuccino
La vue sur les maisons de Bonifacio accrochées aux roches calcaires est toujours impressionnante. Etant sujette au vertige, ce n’est pas là que j’irais habiter… 50 minutes de traversée, toujours quelque-chose à observer, les îles Lavezzi au loin, ensuite celles de Razzoli, de Budelli et la Sardaigne qui approche avec Santa Teresa di Gallura qui va nous accueillir Nous ne nous attardons pas dans ce joli petit village, juste le temps de faire quelques courses et de manger une glace.Ben quoi, faut toujours goûter aux spécialités locales quand on voyage Sa plage Rena Bianca offre une belle vue sur Bonifacio en face On n'est pas là pour s'allonger sur une plage, même si elle est superbe. La Sardaigne nous appelle !
270 kms de long sur 110 kms de large avec 68 habitants au km2...on y verra plus de moutons, de chèvres, de vaches que d'autochtones
Il n'y a peut-être pas beaucoup d'habitants au km2 mais leur gentillesse, leur bonté, générosité, simplicité se retrouve décuplée. Nous n'avons croisé que de grands sourires heureux et des regards chaleureux, contents de discuter avec nous.
Même les automobilistes nous ferons des grands signes à nos passages Faudrait peut-être songer à y envoyer des français en stage...
La vue sur les maisons de Bonifacio accrochées aux roches calcaires est toujours impressionnante. Etant sujette au vertige, ce n’est pas là que j’irais habiter… 50 minutes de traversée, toujours quelque-chose à observer, les îles Lavezzi au loin, ensuite celles de Razzoli, de Budelli et la Sardaigne qui approche avec Santa Teresa di Gallura qui va nous accueillir Nous ne nous attardons pas dans ce joli petit village, juste le temps de faire quelques courses et de manger une glace.Ben quoi, faut toujours goûter aux spécialités locales quand on voyage Sa plage Rena Bianca offre une belle vue sur Bonifacio en face On n'est pas là pour s'allonger sur une plage, même si elle est superbe. La Sardaigne nous appelle !
270 kms de long sur 110 kms de large avec 68 habitants au km2...on y verra plus de moutons, de chèvres, de vaches que d'autochtones
Il n'y a peut-être pas beaucoup d'habitants au km2 mais leur gentillesse, leur bonté, générosité, simplicité se retrouve décuplée. Nous n'avons croisé que de grands sourires heureux et des regards chaleureux, contents de discuter avec nous.
Même les automobilistes nous ferons des grands signes à nos passages Faudrait peut-être songer à y envoyer des français en stage...
Modifié en dernier par Mimi le mar. mars 15, 2011 4:52 pm, modifié 1 fois.
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