Day One:
Frais et dispos, l'oeil vif et combatif, c'est au petit matin que nous débarquons à Bastia.

Ligne droite jusqu'à Solenzara pour enquiller enfin les petites routes sous l'oeil admiratif de la population locale

Bien vite la situation se précise pour filer jusqu'à Sartène

Et jusque là tout va bien

Aille, ça finit quand même par dégénérer un peu

Et c'est à Propriano que nous trouverons un camping ouvert

Day Two:
Objectif: le désert des Agriates
Pour cela, remontée de la corse sud-nord, chose qui peut prendre ici un certain temps.
L'orange Mécanique suivie du vaillant piano (120 000km quand même).

On enchainera quand même quelques pistes.
L'arrivée au col de saint Eustache de cette belle piste bien roulante.

Pour finir la soirée par les 10km de piste "carrossable"...

...qui mènent aux plages du désert et son camping du bout du monde.

Imagine pas le goût de la bière en arrivant !!!
Day Tree
Nous laissons les tentes en place le lendemain pour pouvoir rouler léger.
Beaucoup de pistes abandonnées ou en état déplorable (mais que fait la DDE !!)
Nous serpentons à flanc de montagne et nous grimpons, grimpons pour arriver au col de Battaglia.
Là une piste nous tend les bras, malgré un départ caillouteux et cassant nous nous engageons.
Nous sommes au dessus des quelques nuages, à 1200m, surplombant la mer.

Heureusement la piste s'améliore sur la crète

Mais comme on est en corse et que rien n'est facile, il faudra attendre la descente pour déchanter...
Hummm très long pierrier en descente suivi de quelques épingles pour pimenter le tout.
Beaucoup y laisseront un peu de peinture orange sur cette montagne.


Après l'épisode montagnard, nous repartons en soirée jardiner dans le désert des Agriates.
Direction les paillers de Ghignu
Désert,oui, mais par endroits aussi, un peu humide...et profond aussi


La poussière est omniprésente, la circulation quasi inexistante, encore 20 bornes de terre pour rejoindre le camping.
Ca monte, ça descend, ça tournicote au grès du maquis, bonne spéciale technique.
Un Land Rover évité du justesse, un pierrier avalé sur le coup de gaz, un bac a sable qui déstabilise, le rocher à nu qui tape la fourche.

Ce soir la bière aura le goût du sable et de la sueur, on dormira bien.
Demain retour/bateau à 12h...
Mickey